Iolaos : diforc'h etre ar stummoù

Endalc’h diverket Danvez ouzhpennet
penn kentañ
 
Diverradenn ebet eus ar c'hemm
Linenn 3:
[[fr: Iolaos]]
[[Rummad: mojennoù Hellaz]]
 
[[Image:Heracles, Iolaus and Eros - Cista Ficoroni foot.jpg|thumb|280px|[[Herakles]] (en tu dehoù) ha Iolaos, gant [[Eros]], troad ar [[ciste Ficoroni]] (arc'h eured [[etrusk]] en [[arem]] kinklet), {{IV-vet kantved kent JK}}, Mirdi ar Villa Giulia ([[Roma]])]]
 
'''Iolaos''', '''Iolaüs''' pe '''Iolas''' (e [[gregach]] Ίόλαος}} / ''Iólaos''), a oa mab da [[Ifikles]] ha da [[Automéduse]], a zo un haroz eus [[Tebai]], en [[Hellaz]] kozh.
 
Il est l'un des plus fidèles compagnons de son oncle [[Héraclès]], dont il conduit traditionnellement le char<ref>Apollodore (II, 5, 2) et Pausanias (V, 8, 4).</ref>. Il est souvent présenté comme son [[éromène]]<ref>Notamment chez Plutarque et Euripide, et fréquemment dans l'iconographie.</ref>.
 
== Mojenn ==
 
Il aide son oncle à vaincre l'[[hydre de Lerne]], à capturer les [[bœufs de Géryon]], prend part à l'expédition des [[Argonautes]] et à la chasse du [[sanglier de Calydon]].
 
D'après [[Pausanias (écrivain)|Pausanias]], il remporte aussi la course de chars aux premiers [[Jeux Olympiques]] institués par Héraclès (V, 8, 3), ainsi qu'aux jeux funéraires de [[Pélias]] (V, 17, 11)<ref>En V, 17, 9 cependant, Pausanias, décrivant la bande inférieure du Coffre de Cypsélos, affirme que c'est [[Euphémos]] qui est représenté en vainqueur, ne comptant pas Iolaos parmi les concurrents. Toutefois, Hygin (CCLXXIII) confirme la version d'un Iolaos vainqueur.</ref>.
 
Il se marie avec [[Mégara]], qu'Héraclès lui cède<ref>Apollodore (II, 5, 2) et Pausanias (X, 29, 7).</ref> et de qui il a une fille, [[Lipéphile]]<ref>D'après un fragment du ''[[Catalogue des femmes]]'' préservé par Pausanias (IX, 40, 6).</ref>. Il est envoyé par le héros en [[Sardaigne]] avec ordre d'y fonder une colonie à la tête des fils qu'il avait eus des filles de [[Thespios]], les [[Thespiades]].
 
Il prend aussi part, déjà âgé, à la guerre que les [[Héraclides]] livrent à [[Eurysthée]], et dont il est un des chefs<ref>Pausanias (I, 44, 10) et Diodore. D'après le premier, c'est Iolaos qui tue Eurysthée, mais le second cite plutôt [[Hyllos]].</ref>. Selon [[Pindare]] (''IX{{e}} Pythique''), la confrontation entre Iolaos et Eurysthée aurait eu lieu devant [[Thèbes (Grèce)|Thèbes]] : Iolaos, demandant aux dieux de retrouver sa jeunesse pendant une heure seulement, en profite pour tuer l'usurpateur et meurt peu après :
<blockquote>
« On l'ensevelit non loin du monument d'[[Amphitryon]], son aïeul paternel, (...) »<br />
(trad. de A. Perrault-Maynand, cf. Sources)
</blockquote>
 
== Culte ==
 
[[Image:Hercules and Iolaus mosaic - Anzio Nymphaeum.jpg|thumb|left|300px|[[Héraclès]] et Iolaos, [[mosaïque (art)|mosaïque]] d'une [[nymphée]] [[Rome|romaine]], {{Ier siècle}}]]
 
Le tombeau d'Iolaos à Thèbes est par ailleurs largement attesté : chez Pindare encore, dans sa ''IX{{e}} Olympique'' — qui fait allusion à des Jeux Thébains organisés autour du monument en mémoire d'Héraclès —, mais aussi chez [[Plutarque]] — qui affirme qu'à son époque encore, des couples [[Homosexualité|homosexuels]] s'y rendaient pour se prêter serment de fidélité — et chez Pausanias (IX, 23, 1) — qui précise que cependant pour les Thébains eux-mêmes, la mort d'Iolaos en Sardaigne ne faisait aucun doute. Pausanias ajoute que plusieurs villes de Sardaigne étaient baptisées {{grec ancien|Ἰολάια}} / ''Ioláia'' et lui rendaient les [[culte héroïque grec|honneurs héroïques]] (X, 17, 5). Il rapporte également qu'il possédait un [[autel (architecture)|autel]] à [[Athènes antique|Athènes]] (I, 19, 3).
 
Selon [[Diodore de Sicile|Diodore]], Iolaos a fait l'objet d'un culte héroïque en [[Sicile]], où Héraclès lui avait consacré un bois et divers sacrifices. Il est notamment vénéré dans la ville d'[[Agyre]] :
<blockquote>
« Ceux qui demeurent dans la ville d'Agyre vouent leur chevelure à Iolaüs et la cultivent soigneusement jusqu'à ce qu'ils soient en état de l'offrir à ce dieu avec de grandes cérémonies. Son temple est si saint et si respectable que ceux qui manquent d'y faire les sacrifices accoutumés perdent la voix et deviennent comme morts. Cependant ils sont rétablis dans leur premier état dès qu'ils ont fait vœu de satisfaire à ce devoir et qu'ils en ont donné les sûretés convenables. Les Agyrinéens ont nommé Herculéenne la porte devant laquelle ils font leurs offrandes à Iolaüs. Ils célèbrent sa fête tous les ans avec la même solennité, par des exercices de lutte et par des courses de chevaux et confondant alors les maîtres et les esclaves, ils les admettent aux mêmes danses, aux mêmes tables et aux mêmes sacrifices. »<br />
(trad. de l'Abbé Terrasson, cf. Sources)
</blockquote>
 
 
 
 
 
==Gwelout ivez ==
{{Commonscat|Iolaus|Iolaos}}
 
 
[[bg:Йолай]]
[[br:Iolaos]]
[[cs:Ioláos]]
[[de:Iolaos]]
[[en:Iolaus]]
[[es:Yolao]]
[[it:Iolao]]
[[lt:Jolajas]]
[[nl:Iolaus]]
[[pl:Jolaos]]
[[pt:Jolau]]
[[ru:Иолай]]