Hektor : diforc'h etre ar stummoù

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Perzh a gemeras e [[Brezel Troia]] . Lazhet e voe gant ar gouron [[akeaned|akean]] [[Akilles]].
 
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Fils du roi [[Priam]] et d'[[Hécube]], il est le frère de [[Pâris]], l'époux d'[[Andromaque]] et le père d'[[Astyanax]]. Priam, incapable de combattre en raison de son âge, en fait le général en chef des Troyens. C'est le plus vaillant des guerriers présents lors de la guerre, à l'exception d'[[Achille]]. Il défait de nombreux héros grecs et en tue 24, chiffre parmi les records des guerriers ([[Achille]] tue 28 troyens).
 
Le Destin décrète que tant qu'il vivra, les murs de Troie ne tomberont pas. Après avoir tué [[Patrocle]], compagnon d'Achille, le Grec reprend les armes. Ils s'affrontent une première fois après qu'Achille a tué son frère [[Polydore fils de Priam|Polydore]] : Hector lance sa javeline vers Achille, mais [[Athéna]] en détourne le coup. Quand Achille se rue vers le Troyen, [[Apollon]] intervient pour le cacher dans une nuée.
 
[[Image:Hector brought back to Troy.jpg|thumb|left|250px|Corps d'Hector ramené à Troie, [[bas-relief]] d'un [[sarcophage]] [[Rome antique|romain]], v.&nbsp;[[180]]-[[200]], [[musée du Louvre]]]]
 
Malgré les admonestations de ses parents, Hector est de nouveau entraîné au combat par Athéna ayant pris les traits de son frère préféré, [[Déiphobe]]. Au début du duel, apogée de l’''[[Iliade]]'', il demande au Péléide de respecter son cadavre, mais Achille refuse. Hector lui lance son épieu, sans succès, puis est lui-même atteint à la clavicule par l'épée d'Achille. Son cadavre est attaché au char de son vainqueur, et traîné vers le camp grec, puis autour du tombeau de [[Patrocle]]. Selon [[Virgile]], il est également traîné trois fois autour des murailles de Troie (le détail vient probablement du [[Cycle troyen]]).
 
Son père Priam doit venir supplier Achille dans le camp grec pour obtenir sa dépouille. Hector est incinéré en grande pompe, et ses cendres sont placées dans une urne d'or, enveloppée de pourpre, enterrée non loin des remparts. Le dernier vers de ''L'Iliade'' conclut ainsi :
<blockquote>
{{grec ancien|Ὣς οἵ γ’ ἀμφίεπον τάφον Ἕκτορος ἱπποδάμοιο.}}<br />
« C'est ainsi que fut honoré Hector aux bons chevaux. »<br />
(trad. Frédéric Mugler)
</blockquote>
 
Bon père, bon époux, d'une grande sagesse, Hector est souvent considéré comme le véritable héros de ''l'Iliade''.
 
=== Moyen Âge et Renaissance ===
Le personnage d'Hector reste très populaire jusqu'à la Renaissance à travers deux 'faux', les récits [[apocryphe (littérature)|apocryphes]] de [[Darès de Phrygie]] et de [[Dictys de Crète]]. Le Moyen Âge lui rend hommage dans ''Le Roman de Troie'' (1160-1170) de [[Benoît de Sainte-Maure]], la ''[[Historia destructionis Troiae]]'' écrit par [[Guido delle Colonne]], ''[[Il Filostrato]]'' de [[Giovanni Boccaccio]], mais surtout dans les ''Vœux du Paon'' (1312-1313) de Jacques de Longuyon, où il figure pour la première fois dans le groupe des [[Neuf Preux]], motif qui connaîtra une vogue durable, notamment dans l'iconographie. C'est ainsi que l'on retrouve encore aujourd'hui Hector dans les jeux de [[cartes à jouer|cartes]] sous les traits du valet de carreaux. Idéal du chevalier courtois, c'est à lui que pense [[Christine de Pisan]] lorsqu'elle rédige ''L'Épistre de Othea déesse de prudence envoyée a l'esperit chevaleureux Hector de troye'' (1400-1401). Le texte se présente sous la forme d'une lettre que la Sagesse aurait composée à l'intention du jeune Hector, âgé de quinze ans, afin qu'il devienne ''le plus preux des preux''<ref>[http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/ampage?collId=rbc3&fileName=rbc0001_2002rosen0449page.db&recNum=1 Texte de ''L'Epistre Othea'' appartenant à la bibliothèque du Congrès (USA)]</ref>.
 
[[Image:David-Andromache Mourning Over Body of Hector.jpg|thumb|right|200px|''[[La Douleur d'Andromaque]]'' de [[Jacques-Louis David]] (1783), [[musée du Louvre]]]]
 
La popularité d'Hector inspire aux poètes le désir de poursuivre son histoire à travers celle de ses fils. Un ''Roman de Landomatha'', dont le plus ancien manuscrit date probablement de 1335-1340, a pour héros Landomatha, fils d'Hector et d'Andromaque, conquérant de l'Asie<ref>[http://theses.enc.sorbonne.fr/document967.html La cinquième mise en prose du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure. Édition partielle et commentaire<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Au {{XVIe siècle}}, [[Jean Lemaire de Belges]]<ref>''Illustration de Gaule et Singularité de Troie'', 1511</ref> lui invente un fils, Francus, ancêtre fondateur des [[Francs]] qui, sauvé par Jupiter au moment de la chute de Troie, aurait fui vers l'ouest et fondé la ville de Paris en hommage à son oncle. [[Ronsard]] reprendra cette filiation fantaisiste dans ''[[la Franciade]]''.
 
=== De l'ère baroque au {{s-|XIX|e}} ===
Certains épisodes de la vie d'Hector ont connu une grande popularité auprès des peintres, notamment celui des adieux d'Hector à Andromaque déjà évoqués au théâtre par [[Jean Racine]] (''Andromaque''), ou celui de la déploration d'Andromaque<ref>[http://mistral.culture.fr/public/mistral/joconde_fr Voir la base ''Joconde'' du ministère de la culture français]</ref>. C'est d'ailleurs grâce à son tableau [[La Douleur d'Andromaque]] que [[Jacques-Louis David]] est reçu à l'[[Académie royale de peinture et de sculpture|Académie]].
 
== Sources ==
* {{ApoBib}} (III, 12, 5-6), {{ApoÉpi|compact}} (IV, 2).
* {{HomIli}} (''passim'').
* {{StaCha}}.
 
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=== Levrlennadur ===
 
* [[Jacqueline de Romilly]], ''Hector'', éd. de Fallois, Paris, 1997.
 
== Notennoù ==