Iolaos : diforc'h etre ar stummoù

Endalc’h diverket Danvez ouzhpennet
hiraat
Linenn 14:
== Mojenn ==
 
Skoazellañ a reas e eontr da drec'hiñ [[euzhvil Lerna]], da dapout [[ejened Gereon]]; kemer a reas perzh e beaj an [[Argonaoted]], ha mont a reas da chaseal pemoc'h -gouez [[Calydon]].
 
Hervez [[Pausanias]] ez eas ar maout gantañ e redadeg kirri ar C'hoarioù Olimpek kentañ aozet gant Herakles (V, 8, 3), hag e c'hoarioù kañv [[Pélias]].
 
 
Dimeziñ a reas gant [[Megara]], apa deurvezas Herakles he leuskel gantañ, hag en doe ur verc'h diganti, et de qui il a une fille, [[Lipéphile]]. Kaset e voe gant an haroz da [[Sardinia]], urzh dezhañ da sevel un drevadenn gant ar vibien en devoa bet digant merc'hed eus [[Thespios]], an [[Thespiadezed]].
 
Kemer perzh a reas, hag eñ kozh, er brezel a rene an Heraklided ouzh [[Eurysthée]]. Hervez Pausanias (I, 44, 10) eo eñ a lazhas Eurysthée, hervez Diodor eo [[Hyllos]]. Beziet e voe nepell diouzh ar monumant da [[Amfitrion]], unan eus e c'hourdadoù.
 
== CulteLiderezh ==
 
[[Image:Hercules and Iolaus mosaic - Anzio Nymphaeum.jpg|thumb|left|300px|[[HéraclèsHerakles]] etha Iolaos, [[mosaïquemarelladur (artarz)|mosaïquemarelladur]] d'uneun [[nymphée]] [[RomeRoma|romaineroman]], {{IerI-añ sièclekantved}}]]
 
Bez Iolaos e Tebai a zo testeniekaet:
Le tombeau d'Iolaos à Thèbes est par ailleurs largement attesté : chez Pindare encore, dans sa ''IX{{e}} Olympique'' — qui fait allusion à des Jeux Thébains organisés autour du monument en mémoire d'Héraclès —, mais aussi chez [[Plutarque]] — qui affirme qu'à son époque encore, des couples [[Homosexualité|homosexuels]] s'y rendaient pour se prêter serment de fidélité — et chez Pausanias (IX, 23, 1) — qui précise que cependant pour les Thébains eux-mêmes, la mort d'Iolaos en Sardaigne ne faisait aucun doute. Pausanias ajoute que plusieurs villes de Sardaigne étaient baptisées {{grec ancien|Ἰολάια}} / ''Ioláia'' et lui rendaient les [[culte héroïque grec|honneurs héroïques]] (X, 17, 5). Il rapporte également qu'il possédait un [[autel (architecture)|autel]] à [[Athènes antique|Athènes]] (I, 19, 3).
* gant Pindar a gomz eus c'hoarioù e Tebai en eñvor da Herakles,
* gant [[Ploutarc'hos]] a lavar e oa, en e amzer, koubladoù paotred — [[heñvelrevadelezh|heñvelrevidi]] - a yae di da douiñ o fealded
*gant [[Pausanias]] (IX, 23, 1) — a lavar e oa sur tud Tebai e oa marvet Iolaos e Sardinia . Lavarout a ra Pausanias ivez e oa meur a gêr e Sardinia a oa anvet {{|Ἰολάια}} / ''Ioláia'' hag a lide Iolaos en o c'hoarioù (X, 17, 5), hag e oa un aoter dezhañ en Aten (I, 19, 3).
 
Hervez [[Diodor]] e veze graet ul lid harozel da Iolaos e [[Sikilia]], ha gant Herakles e oa bet lakaet ur c'hoad en e anv. Ouzhpenn, emezañ, e oa enoret e kêr [[Agyre]] :
Selon [[Diodore de Sicile|Diodore]], Iolaos a fait l'objet d'un culte héroïque en [[Sicile]], où Héraclès lui avait consacré un bois et divers sacrifices. Il est notamment vénéré dans la ville d'[[Agyre]] :
<blockquote>
« Ar re a zo o chom e kêr Agyre a ouestl o blev da Iolaüs hag o dalc'h e ratre evit gallout o c'hinnig d'an doue-se gant lidoù bras. »<br />
« Ceux qui demeurent dans la ville d'Agyre vouent leur chevelure à Iolaüs et la cultivent soigneusement jusqu'à ce qu'ils soient en état de l'offrir à ce dieu avec de grandes cérémonies. Son temple est si saint et si respectable que ceux qui manquent d'y faire les sacrifices accoutumés perdent la voix et deviennent comme morts. Cependant ils sont rétablis dans leur premier état dès qu'ils ont fait vœu de satisfaire à ce devoir et qu'ils en ont donné les sûretés convenables. Les Agyrinéens ont nommé Herculéenne la porte devant laquelle ils font leurs offrandes à Iolaüs. Ils célèbrent sa fête tous les ans avec la même solennité, par des exercices de lutte et par des courses de chevaux et confondant alors les maîtres et les esclaves, ils les admettent aux mêmes danses, aux mêmes tables et aux mêmes sacrifices. »<br />
(trad. de l'Abbé Terrasson, cf. Sources)
</blockquote>