Heliom : diforc'h etre ar stummoù

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== Notennoù ==
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Tennet e vez diouzh ar gaz naturel dre un teknik de séparation à basse [[gwrezverk]] anvet [[distillation fractionnée]].
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== Caractéristiques notables ==
== Obtention de l'hélium ==
 
Actuellement, il est impossible de fabriquer de l'[[hélium]]. Les seuls moyens pour s'en procurer sont actuellement dans les [[gisement]]s sous-terrains de gaz naturel au [[texas]], par exemple, ou par "décomposition" de l'air.
 
Le prix est vraiment très élevé (env. 100€/m3 chez [[Air Liquide]]) ce qui fait que certaines personnes utilisent plutôt le [[dihydrogène]] (molécule formée de deux atomes d'[[hydrogène]])qui peut s'obtenir après [[électrolyse]] de l'eau ce qui fait son coût très bas mais qui présente un principal inconvénient de celui d'être três inflammable!
 
=== Phases gazeuses et plasma ===
 
L'hélium est un gaz incolore, inodore, et non toxique. C'est le moins réactif des éléments du groupe&nbsp;18 (les gaz nobles) du tableau périodique et de ce fait virtuellement inerte. Dans des conditions standard de température et de pression, l'hélium se comporte pratiquement comme un gaz idéal. Virtuellement, l'hélium est monoatomique dans toutes les conditions. Sa conductivité thermique est supérieure à tous les gaz, hydrogène excepté, et sa chaleur spécifique est exceptionnellement élevée. L'hélium est aussi le gaz le moins hydrosoluble de tous les gaz connus et sa vitesse de diffusion à travers les solides est trois fois supérieure à celle de l'air et d'environ 65 % à celle de l'hydrogène. L'indice de réfraction de l'hélium est plus proche de l'unité que celui de n'importe quel autre gaz. Le coefficient Joule-Thomson de ce gaz est négatif à température ambiante, ce qui signifie un réchauffement lorsqu'il peut s'étendre librement. Il ne se refroidit uniquement lorsqu'il peut s'étendre librement quand sa température d'inversion de Joule-Thomson (environ 40&nbsp;[[Kelvin|K]] soit −233[[Degré Celsius|°C]] ; à une pression de 1&nbsp;[[Atmosphère (unité)|atm]]). Une fois refroidi en dessous de cette température, l'hélium peut être liquéfié par le refroidissement dû à son expansion.
 
L'hélium est chimiquement non réactif dans toutes les conditions normales, en raison de sa valence égale à 0. Il est isolant électrique sauf lorsqu'il est ionisé. Comme les autres gaz nobles, l'hélium a des niveaux d'énergie métastables qui lui permettent de rester ionisé dans une décharge électrique dont la tension est inférieure à son potentiel d'ionisation. L'hélium peut former des composés instables avec le tungstène, l'iode, le fluor, le soufre et le phosphore quand il est sujet à une décharge électroluminescente par un bombardement d'électrons, ou forme alors un plasma. He[[néon|Ne]], [[mercure (chimie)|Hg]]He{{sub|10}}, [[Tungstène|W]]He{{sub|2}} et les ions moléculaires He{{ind|2}}{{exp|+}}, He{{ind|2}}{{exp|++}}, HeH{{exp|+}}, He[[deutérium|D]]{{exp|+}} ont été créés de cette manière. Cette technique a aussi permis la production de la molécule neutre He{{ind|2}}, qui possède un plus grand nombre de systèmes de bandes, et HgHe, dont la cohésion ne semble reposer que sur des forces de [[polarisation]]. Théoriquement, d'autres composants comme le fluorohydrure d'hélium (HHe[[fluor|F]]) sont également possibles.
 
=== Phases liquides et solides ===
 
L'hélium ne se solidifie que sous l'effet de fortes pressions. Le solide pratiquement invisible et incolore qui en résulte est fortement compressible ; une compression en laboratoire peut réduire son volume de plus de 30 %. Avec un [[module d'élasticité]] cubique de l'ordre de 50×10{{exp|6}}&nbsp;Pa, il est 50 fois plus compressible que l'eau. À l'inverse des autres éléments, l'hélium ne se solidifie pas et reste liquide jusqu'au zéro absolu, dans des conditions normales de pression. L'[[hélium solide]] nécessite une pression minimale d'environ 26&nbsp;atm. Il est souvent assez difficile de distinguer l'[[hélium solide]] de l'hélium liquide, leur indice de réfraction étant presque identiques. Le solide a une chaleur latente (chaleur de fusion) élevée et une structure cristalline hexagonale, comme celle de l'eau.
 
==== États liquides de l'hélium ====
 
[[Image:helium-II-creep.svg|thumb|right|200px| L'hélium II s'étend le long de toutes les surfaces en contact avec le liquide libre.
Ce qui donne une sorte de "système des vases communicants" permanent.
Les niveaux de l'Hélium II dans une enceinte s'égalisent en permanence !
Si le récipient externe n'était pas scellé, l'Hélium II superfluide s'échapperait même si l'ouverture était à son sommet, car "mouillé" par le film du liquide superfluide.]]
 
En dessous de son point d'[[ébullition]] de 4,216&nbsp;K et au-dessus du [[point lambda]] de 2,1768&nbsp;K, l'isotope <sup>4</sup>He existe dans un état liquide normal incolore, appelé hélium&nbsp;[[1 (nombre)|I]]. À l'instar d'autres liquides cryogéniques, l'hélium&nbsp;I entre en ébullition lorsqu'il est chauffé. Il se contracte également lorsque la température est abaissée jusqu'à ce qu'il atteigne le point lambda, où il cesse de bouillir et se dilate soudainement ; (devenant de l'hélium&nbsp;II). Sa vitesse de dilatation décroît en dessous du point lambda jusqu'à ce qu'une température d'environ 1 K soit atteinte ; à ce moment, l'hélium&nbsp;II cesse complètement de se dilater et recommence à se contracter.
 
L'[[indice de réfraction]] de l'hélium&nbsp;I de 1,026 est similaire à celui des autres gaz, ce qui rend sa surface si difficile à percevoir qu'une fine couche de [[Styromousse]] est souvent utilisée pour la mettre en évidence. L'hélium I, liquide incolore, est faiblement visqueux et sa densité correspond à 1/8{{e}} de celle de l'eau, soit 1/4 seulement de la valeur prévue par la physique classique. La [[mécanique quantique]] est nécessaire pour expliquer cette propriété, et de ce fait, les différents types d'hélium liquide sont appelés fluides quantiques, ce qui signifie qu'ils montrent leurs propriétés atomiques à une échelle macroscopique. Ceci est probablement dû au point d'ébullition si proche du [[zéro absolu]] qui empêche le mouvement moléculaire aléatoire (dû à la chaleur) de masquer les propriétés atomiques.
 
==Histoire==
{{Wiktionnaire|hélium|hélium}}
{{Commons|Helium|Hélium}}
 
L'existence de l'hélium (du grec ἥλιος, ''hélios'' : [[Soleil]]) a été mise en évidence pour la première fois par [[Jules Janssen]], un [[Astronomie|astronome]] [[France|français]], dans la couronne [[Soleil|solaire]] lors de l'[[Éclipse solaire|éclipse]] du [[18 août]] [[1868]] et simultanément par l'astronome britannique sir [[Joseph Norman Lockyer]], par une raie jaune inconnue dans le spectre. Le nom « hélium » fut proposé, peu de temps après, par ce dernier et le chimiste sir [[Edward Frankland]], en référence au symbole grec du Soleil, [[Hélios]]<ref>André Brahic, ''[[Référence:Planètes et satellites (André Brahic)|Planètes et satellites]]'', page 17.</ref>. Sa présence sur la Terre a été décelée en [[1895]] par [[Lord Rayleigh]] et sir [[William Ramsay]], chimiste. Depuis lors, de grandes réserves d'hélium ont été trouvées dans les champs de gaz naturel des [[États-Unis]], en faisant les plus grands fournisseurs de ce gaz au monde. En 1960, ils décidaient de constituer une réserve qui a atteint en 1995 le volume d'un milliard de mètres cube.
Soit environ {{formatnum:180000}}&nbsp;tonnes de gaz.
 
L’''Helium Privatization Act'' de 1996 autorisait d'entamer cette réserve à partir de 2005.
 
Néanmoins, fin 2006, le monde scientifique et industriel semble en état de pénurie effective d'hélium ce qui en fait une matière première stratégique.
 
== Notes et références de l'article ==
<references/>
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[superfluide]]
* [[cryogénie]]
=== Liens et documents externes === -->
 
[[Rummad:Elfennoù kimiek|Heliom]]