Olier V Klison : diforc'h etre ar stummoù

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[[File:Vue château et pont Clisson.jpg|thumb|upright=1|left|[[Kastell Klison]] ]]
Pa grogas [[Brezel Hêrezh Breizh]] e oa aet e dad a-du gant [[Charlez Bleaz]] ha Roue Bro-C'hall . Gouarnour kêr Gwened e oa pa voe kemeret kêr gant ar Saozon e 1342 da vare [[Sezizoù Gwened en 1342#Pevare seziz|pevare seziz Gwened en 1342]]. <br />
Prizoniet e voe Olier IV ha kaset da Vro-Saoz. Dieubet e voe goude paeañ un arc'hant a voe kavet gwall vihan gant ar roue gall [[Fulup Valois]]. Krediñ a rae eta ar roue hag e guzulierien e oa Klison hag [[Edouarzh III]], roue [[Bro-Saoz]], oc'h iriennañ.
Prizoniet e voe Olier IV ha kaset da Vro-Saoz.
 
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et libéré contre une somme relativement peu élevée. Du fait du montant selon eux anormalement faible de cette rançon, le roi de France [[Philippe VI de France|{{nobr|Philippe VI}}]] et ses conseillers soupçonnent Clisson d'avoir intrigué avec le roi [[Édouard III d'Angleterre]]. Attiré par traîtrise à [[Paris]], Olivier IV est exécuté par [[décapitation]] sur ordre du souverain français le {{date|2|août|1343}}<ref>{{harvsp|Bove|2009|p=131}}.</ref>. Cette exécution expéditive choque la noblesse, la culpabilité de trahison n'étant à l'époque pas publiquement démontrée<ref group=N>Selon Georges Bordonove Philippe VI détenait des éléments concrets contre Olivier IV prouvant son revirement.</ref>, puisque la décision a été le fait du roi, sans procès<ref name=Bordonove74>{{harvsp|Bordonove|1980|p=74}}.</ref>. De plus la notion de trahison ne s'entend pas à l'époque de la même manière pour les nobles : ils revendiquent le droit de choisir à qui rendre hommage, sans pour autant être indigne<ref>{{harvsp|Bordonove|1980|p=77}}.</ref>. Or l'exécution d'Olivier IV de Clisson s'accompagne d'une humiliation posthume : son corps est pendu par les aisselles à des [[fourches patibulaires]] au [[gibet de Montfaucon]] à Paris, puis sa tête exposée à la [[porte Sauvetout]] à Nantes<ref name=Bordonove74/>, tandis que le reste de son cadavre est exposé aux portes de Paris, outrages réservés aux dépouilles des grands criminels<ref group=C>{{harvsp|Cassard|2006|p=142}}.</ref>.
 
La veuve d'Olivier IV, Jeanne de Belleville, fait jurer ses fils Olivier et Guillaume de venger leur père<ref group=R name=Richard39>{{harvsp|Richard|2007|p=39}}.</ref>. Elle consacre sa fortune à lever une armée pour assaillir les troupes favorables à la France stationnées en Bretagne. Menacée sur terre, elle fait armer deux navires et, toujours accompagnée de ses deux fils, mène une guerre de [[piraterie]] contre les bateaux français. Cette épopée s'achève lorsque des vaisseaux du roi de France s'emparent des navires de Jeanne de Belleville qui peut s'échapper avec ses deux fils à bord d'une barque. Les cinq jours de dérive suivants sont fatals à Guillaume, qui meurt de soif, de froid et d'épuisement. Olivier et sa mère sont recueillis à [[Morlaix]] par des partisans des [[Liste des comtes de Montfort-l'Amaury|Montfort]], ennemis du roi de France<ref group=R>{{harvsp|Richard|2007|p=40}}.</ref>.