Francesco Farnese : diforc'h etre ar stummoù

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Bloaz goude, e miz Kerzu 1695, e timezas da [[Dorothea Sophie von der Pfalz]], pe ''Dorothea Sophie von Neuburg'' (1670-1748), [[intañvez]] e vreur henañ, [[Odoardo II Farnese]] ([[Colorno]], 1666 -1693). Eizh vloazh koshoc'h egetañ e oa-hi. Bugel ebet n'o doe.
 
Fall e oa an traoù gant arc'hant ar stad abalamour da heuliadoù feuremglevioùfeurioù-emglev [[FeuremglevFeur-emglev Torino (1696)|Torino]] ha [[feuremglevfeur-emglev Vigevano|Vigevano]], e [[1696]], rak ret e oa derc'hel armeoù alaman e kreñvlec'hioù ar vro. Ken fall e oa yalc'h an dugelezh ma tivizas krennañ war an dispignoù: kaset e voe kuit an darn vrasañ eus ar servijourien, sonerien, furlukined, korred, hag echuet e voe gant an abadennoù, festoù ha banvezioù el lez.
 
E vreur [[Antonio Farnese]] a renas war e lerc'h a voe divugel ivez. Hag echuet e voe gant an Tiegezh [[Farnese]] e dugelezh [[Modena]].
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La première tentative diplomatique à laquelle le duc se risque, est la [[Traité de Ryswick|conférence de Ryswick]] de [[1697]]. Il envoie le marquis [[Pier Maria Dalla Rosa]] avec la mission de plaider encore une fois la cause du [[ducgelezh Castro]]. Les puissances ne veulent pas s'occuper du problème, qu'ils considèrent trop localisé et l'émissaire du duc ne peut participer qu'occasionnellement à la conférence.
 
En janvier [[1698]], François, pour augmenter le prestige de la famille, sollicite, en sa faveur, la cession du grand [[magistère]] du [[Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges|Sacre Militaire de l'Ordre Constantin de Saint-Georges]], qui est détenu par don Giovanni Andrea Angelo Flavio Commeno, priñs a [[Macédoine (pays)|Macédoine]], kont [[Drivasto]] ha [[Durrës]]. Le transfert est ratifié par la lettre apostolique ''Sincerae fidei'' du [[24 octobre]] [[1699]] du pape [[Innocent XII]].
 
L'investiture du nouveau Grand Maître intervient solennellement en [[1700]] en iliz [[Santa Maria della Steccata]] e Parma, qui depuis est le siège de l'ordre.
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== [[Brezel Hêrezh Spagn]] ==
 
Mervel a reas [[roue Spagn]], [[Carlos II]], en [[1700]], hag eñ divugel. Bec'h a savas diwar-ben piv a renje en e c'houde. Emgannoù a voe en [[Italia]] etre an div gostezenn.
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est en grande partie sous influence des deux camps opposés et les territoires du duché constituent une zone de passage et de repli. . Le duc doit organiser des préparatifs militaires et il demande le soutien actif de la papauté qui lui est refusé, le pape lui conseillant la neutralité et faisant hisser les étendards pontificaux dans les villes ducales en gage de neutralité.
 
Au cours de ces événements, François réussit à rester à distance des deux partis, essayant d'avoir des dédommagements pour l'occupation des Autrichiens et en même temps rendant hommage au nouveau commandant des troupes franco-espagnoles, le [[Louis-Joseph de Vendôme|duc de Vendôme]]. Quand celui-ci rentre en [[France]], en [[1706]], il prend à ses côtés [[Giulio Alberoni]], qui depuis [[1702]] est l'émissaire auprès de l'armée française, défendant les intérêts du duché.
 
Malgré le retrait français, les troupes impériales continuent à avoir leur quartier dans les territoires du duché et les dépenses incombent au duc qui le [[14 décembre]] [[1706]], doit payer {{formatnum:140000}} [[florin]]s pour l'entretien des troupes du prince [[Eugène de Savoie]]. Le [[Saint-Siège]] interdit au duc de payer, mais celui-ci, en raison de la situation ne peut faire autrement.
 
En [[1709]] l'empereur [[Joseph Ier du Saint-Empire|Joseph I<sup>er</sup>]] cherche à imposer au duc l'investiture des villes ducales comme fiefs impériaux, François refuse et la revendication cesse en [[1711]] avec la mort de l'Empereur. [[Charles VI du Saint-Empire|Charles VI]] lui succède qui renonce à ses prétentions au trône d'Espagne au profit de [[Philippe V d'Espagne]] en [[1714]] gant [[feur-emglev Rastatt]].
 
== Le duché et l’Espagne ==
 
Après la mort du duc de Vendôme, Alberoni est nommé comte et représentant du duc de Parme à [[Madrid]]. Dans le cadre de la politique européenne, les grandes puissances cherchent un aménagement de l'Empire en faveur de l'[[Espagne]] et dans ce but les Farnèse s'en mêlent en raison de leur présence à la négociation du traité de [[Traités d'Utrecht (1713)|paix de Utrecht]] en [[1713]]. Ils revendiquent inutilement [[Castro]] et [[Ronciglione]]. L’Italie est sacrifiée sur l'autel autrichien.
L'épouse de Philippe V étant décédée, Alberoni, aidé par la princesse Marie-Anne de la Trémoille des Ursins, une [[Orsini]] française, convainc le roi d'Espagne d'épouser [[Élisabeth Farnèse]], belle-fille et nièce du duc. Élisabeth est la fille d'[[Édouard II Farnèse]] et [[Dorothée Sophie de Neubourg]].
 
Fort désormais de l'appui espagnol, le duc applique une politique fortement anti-autrichienne ce qui oriente, en raison de l’influence de la reine Élisabeth sur le roi Philippe V, la politique ibérique vers les anciennes possessions en [[Italie]] perdues lors de la [[guerre de Succession d'Espagne]] et qui culminera avec l’invasion de la [[Sardaigne]] et de la [[Sicile]] mais la quadruple alliance composée la [[France]], l’[[Autriche]], l’[[Angleterre]] et la [[Hollande]], met fin à son ambition. L'armée espagnole est battue par l’armée française et la flotte envoyée par le fond par les Anglais au large du [[cap Passero]] en Sicile. Le prix de la paix ([[paix de La Haye]] de [[1720]]) est le renvoi de son ministre le cardinal Alberoni qui est exilé, l’évacuation de la Sicile et la renonciation aux prétentions sur les anciennes possessions. Le même traité établit aussi que le [[Duché de Parme|duché de Parme et Plaisance]], en cas d’absence d’héritier, la dynastie étant en train de s’éteindre, passera aux mains du fils aîné d'Élisabeth, [[Charles III d'Espagne|Charles]].
En [[1717]], le duc participe à la guerre de [[Venise]] contre les Turcs en envoyant le [[régiment Constantinien]] en [[Dalmatie]].
 
Les majeures préoccupations de François sont l'absence d'héritier et la réticence au mariage de son frère [[Antoine Farnèse|Antoine]], aussi, après la [[paix de La Haye]] et le [[Traité de Londres (1718)|traité de Londres]] de [[1718]], il nomme pour héritier [[Charles III d'Espagne|Charles]], fils d'Élisabeth et de Philippe V, succession refusée aussi bien par le pape que l'empereur.
Pour consolider le front anti-autrichien, la diplomatie farnèsienne cherche à rapprocher la France et l'Espagne, mais François meurt avant de concrétiser son action, nous sommes le [[26 février]] [[1727]]. Le duc a seulement 49 ans et la mort est imputable à la maladie héréditaire de la famille, l'embonpoint.
 
Le duc François Farnèse n'a pas de descendant à sa mort, le duché est gouverné par son frère Antoine.
 
== Le bilan de son règne ==
 
Ce fut un règne illuminé. Il cherchait la paix par tous les moyens, il réduisit les dépenses de la cour pour ne pas grever son peuple de taxes, il distribua plus équitablement la charge fiscale.
Il fit réaliser une construction hydraulique pour défendre la ville de Plaisance de l'érosion du [[Pô]].
Il favorisa le développement de l'université de Parme et du [[Collège Marie-Louise|collège des Nobles]], encouragent l'étude du droit public, de l'histoire, des langues et de la géographie. Il protégea aussi les artistes, les écrivains, les musiciens et les dramaturges.
En [[1712]], il donna le départ des travaux d'aménagement du ''[[Palazzo Ducale (Colorno)|Palazzo Ducale]]'' de [[Colorno]], terminés en [[1730]].
 
 
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== Lennadurezh ==