Ifern : diforc'h etre ar stummoù

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-skeudenn na zeu ket war wel
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==== [[Tartar (Ifern)|Tartar]] ====
Bac'h an doueed eo. Teir mogerenn arem zo en-dro dezhañ. Eno emañ palez [[Hades]], mestr an Ifernioù, hag ivez ar [[Ramzed]], [[Titaned]], hag an holl zoueed a oa enebet ouzh [[Doueed an Olimp]].
Eno e vez kastizet ar bec'herien <!--
 
Il s'agit du lieu où l'on expie ses fautes, où toutes les formes de torture physique ou psychologique sont représentées. Il existe des exemples célèbres de [[mortel]]s y purgeant leurs fautes : [[Sisyphe]], [[Tantale]] ou les [[Danaides]]. C'est une région aride, sans vie et monotone avec parfois des étangs glacés, des lacs de soufre ou de poix bouillante où baignent les âmes malhonnêtes. L'endroit est entouré par des fleuves aux eaux boueuses, des marécages à l'odeur nauséabonde, qui forment un rempart pour que nulle âme n'échappe à sa peine.
La distance du Tartare jusqu'à la surface est égale à celle qui sépare les cieux de la surface. Il soutient en outre les fondements des terres et des mers.
 
==== les [[Champs-Élysées]] ====
Un paradis : il y règne un perpétuel printemps, la terre est toujours couverte de verdure, les oiseaux chantent. Les âmes des personnes vertueuses y vivent une éternelle jeunesse et goûtent au repos en compagnie des [[Héros]].
 
Parfois, certaines légendes donne une autre lande infernale, [[les Asphodèles]], dans lesquelles les humains mornes et ordinaires, dépourvus de bonté ou d'actions marquables s'ennuient éternellement.
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=== Stêrioù an Ifernioù===
==== Ar [[Stiks]] ====
Honnezh eo stêr brudetañ an Ifernioù. Un [[nimfenn]] e oa, un Okeanidezenn anezhi, da lavarout eo merc'h da [[Okean]] ha [[Tetis]]. Dimeziñ a reas da [[Pallas (Titan)|Ballas]], mab [[Krios]]. Gantañ he doe meur a vugel: [[Zelos]] (ar Gred), [[Kratos]] (ar Galloud), [[Bia (doueez)|Bia]] (an Nerzh) ha [[Nike]] (an Trec'h).
 
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À l'époque où [[Zeus]] dut affronter les Titans, c'est elle qui, la première, répondit à son appel et accourut avec sa puissante famille. Pour la récompenser, le maître de l'[[Olympe]] en fit le lien sacré des promesses des dieux : les peines les plus importantes étaient infligées aux personnes qui violaient les serments faits en son nom, et quand Zeus lui-même jure par elle, sa décision est irrévocable.
Cette nymphe était par ailleurs la maîtresse d'une fontaine d'[[Arcadie]] dont les eaux s'écoulaient pour former un petit ruisseau qui s'engouffrait un peu plus loin dans une faille qui menait aux Enfers où son cours ralentissait au point d'en devenir un fleuve infernal. La légende veut qu'[[Achille]], héros mythique de la [[guerre de Troie]] ait été trempé à sa naissance dans le fleuve par sa mère [[Thétis]]. Ceci l'aurait alors rendu invincible, sauf au niveau du talon, avec lequel sa mère le tint quand elle le trempa dans l'eau du Styx.Le styx est aussi le fleuve des morts , leurs âmes y errent éternellement .
 
==== [[Ac'heron]] ====
Achéron était le fils du [[Hélios|Soleil]] et de la [[Gaïa|Terre]]. Il fut changé en fleuve par punition, car il avait fourni de l'eau aux Titans durant la guerre qui opposa ces derniers aux Olympiens.
Il prend sa source en [[Laconie]] et disparait dans les environs du cap [[Ténare]], reputé pour être l'une des entrées infernales. On devait le traverser, sur la barque de [[Charon]], afin d'accéder aux Enfers, et après être passé sur l'autre rive, le retour n'était plus possible (seuls quelques héros en revinrent). Il est représenté sous la forme d'un vieillard portant un vêtement trempé dont l'un des attributs est le hibou. L'Achéron, dont les eaux coulent en partie à la surface, empoisonne les mortels qui voudraient boire son eau.
 
==== Le [[Cocyte]] ====
Le Cocyte est un [[affluent]] de l'Achéron. C'est sur ses rives que doivent attendre les âmes privées de sépulture avant de comparaître devant les juges qui statueront sur leur sort définitif.
C'est un fleuve impétueux qui entoure le Tartare de ses eaux, et on dit que son cours est formé par les abondantes larmes versées par les âmes mauvaises en repentir.
Non loin de ce fleuve, on trouve la Porte des Enfers, faite d'airain et maintenue en place par des gonds du même métal.
 
==== Le [[Phlégéthon]] ====
Le Phlégéthon, tout comme le Cocyte, est un des affluents de l'Achéron. Ce fleuve auquel on attribue les qualités les plus nuisibles est constitué de flammes et entoure la Prison des Méchants.
Il est assez long et coule dans le sens inverse à celui du Cocyte.
 
==== Al [[Lete]] ====
Ce fleuve-ci est particulier : les âmes des Justes, quand elles jugeaient bon de quitter les Champs-Élysées (que l'on pourrait assimiler au Paradis judéo-chrétien), devaient en boire les eaux qui avaient la faculté d'effacer presque entièrement la mémoire de celui qui s'en abreuvait. Après cela, elles pouvaient repartir à la surface et intégrer un nouveau corps pour recommencer une vie humaine, vierge de tout souvenir. Quelques-uns de ces souvenirs, cependant, subsistaient.
Stêr an Ankoun eo al [[Lete]].
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==An ifern er relijion yuzev==
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==An ifern er relijion gristen==
[[Image:Enfer1.jpg|thumb|200px|right|''Ifern'', dornskrid eus ar XV-vet kantved, er Bibliothèque Nationale de France]]
Levezonet eo bet ar relijion gristen gant relijionoù pagan Hellaz ha Roma evit a sell ar vuhez war-lerc'h ar marv.
 
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La notion d'un enfer ou l'on brûle éternellement est tirée de l'interprétation de certains passages du Nouveau Testament. Néanmoins, certains mouvements se disant chrétiens (comme l'[[adventisme]], une déclinaison du [[protestantisme]], ou les [[Témoins de Jéhovah]]), généralement issus des doctrines de [[William Miller]] ([[1782]]–[[1849]]), ne partagent pas cette croyance.
 
:: ''Voir aussi : [[Annihilationisme]]''
 
Le ''[[Catéchisme de l'Église catholique]]'' (1992) qui fait autorité pour celle-ci écrit : « L'enseignement de l'Église affirme l'existence de l'enfer et son éternité. » (N° 1033). Et il argumente en se référant à l'Évangile. Jésus parle souvent de la « géhenne », du « feu qui ne s'éteint pas » (Mt 5:22-29; 13:42-50; Mc 9:43-48).
 
Il n'y a là-dedans aucun fatalisme: « Dieu ne prédestine personne à l'enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu. » (N° 1037).
 
Enfin les [[catholicisme|catholiques]], en même temps qu'une grande majorité d'autres confessions chrétiennes, distinguent l'enfer des enfers. L'enfer est le lieu de la damnation, le lieu éternel sans Dieu. Au contraire les enfers sont le séjour des morts, où ceux qui sont décédés avant le Christ ont attendu sa venue. Ainsi selon les Credo oriental et romain, le Christ est descendu aux enfers, qu'on appelle aussi les Lymbes, libérer ceux qui l'attendaient. Le Christ n'est jamais allé en enfer.
 
=== Les croyances ===
 
D'après l'[[Apocalypse]] de Jean, les démons sont des anges rebelles, qui ont été précipités des cieux sur la terre, à la suite d'une révolte, puis de là, en enfer, qui est l'abîme de feu.
 
Un tiers des « étoiles du ciel » se seraient ainsi perdues, sous la direction du Diable ou Satan ou encore le grand Dragon rouge-feu.
 
Et les hommes qui suivent « l'[[Antéchrist]] », c'est-à-dire ceux qui refusent de reconnaître Jésus-Christ, partageraient le sort de Satan et de ses anges. Ce serait pour eux la « seconde mort ».
 
=== Citations bibliques ===
Ce que dit la Bible à ce sujet :
 
==== Le she’ôl ou schéol ====
Il s'agit du terme hébreu de l'Ancien Testament désignant le séjour des morts, les enfers. Il représente un lieu sombre et silencieux où les morts sont endormis, couchés dans la poussière.
 
Dans le livre de l'[[Ecclésiaste]] (ou Qohélet), chap. 9 vv. 5-10 (version [[Traduction œcuménique de la Bible|T.O.B.]], [[œcuménique]]), il est dit :
<blockquote>
Les vivants savent en effet qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout... car il n'y a ni œuvre, ni bilan, ni savoir, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas.
</blockquote>
 
Selon le Psaume 146:4, « Leur souffle partira, en ce jour ils retournent à leur poussière, et ce jour-là, c'est la ruine de leurs plans » ([[Traduction œcuménique de la Bible|T.O.B.]]) ou « ruine de leurs pensées » ([[Bible de Jérusalem]] – traduction catholique).
 
Bien que ces passages indiquent une inactivité, d'autres passages montrent que les vivants sont en mesure de faire revenir les morts de l'[[au-delà]] pour les interroger, les réveiller. Dieu dans le [[Pentateuque]] interdit à son Peuple de le faire. Le premier roi d'Israël selon la Bible, Saül, fait interroger par une médium à En-Dor, le prophète Samuel, décédé depuis peu, sur l'issue d'une bataille. (1 Samuel [ou 1 Rois dans certaines versions], chapitre 28)
 
Cette ambivalence entre le sommeil des morts dans les Enfers et leur capacité à se réveiller et à effrayer les vivants, se retrouve dans la vision babylonienne de la mort de laquelle la cosmogonie biblique s'est inspirée. Le héros de l'Épopée de [[Gilgamesh]] déclare après la mort de son ami Enkidou :
 
<blockquote>
« L'ami que j'aimais est maintenant comme de l'argile. <br />
Moi aussi, ne vais-je pas connaître le même sort, me coucher, <br />
Et ne plus jamais me lever pour l'éternité? »
</blockquote>
 
Gilgamesh aussi compare la mort à un sommeil dans un autre passage de cette épopée, alors que dans le même temps les récits sur la visite des Enfers peuplent ces lieux de tout un tas d'êtres étranges et que les morts prennent plaisir à venir déranger les vivants.
 
==== L’[[Enfers grecs|hadès]] ====
 
C’est le terme grec équivalent du mot schéol, utilisé dans le Nouveau Testament. Il désigne le Séjour des morts. Dans Luc 16 (vv. 19 à 31), un homme riche y séjourne, tourmenté dans les flammes, quoique selon certains théologiens, le séjour des morts mentionné dans ce passage fait en fait référence à l'enfer et non aux enfers.
 
Jésus de Nazareth est aussi descendu dans l'hadès, séjour des morts durant 3 jours, pour prêcher aux esprits en prison (voir [[Traduction œcuménique de la Bible|T.O.B.]], note en bas de page), les incrédules de l’époque de Noé (1Pierre 3:18-20), c'est-à-dire l'humanité pécheresse morte avant le Christ.
 
==== La géhenne ====
Vient de Gehinnon, ou Hinnom, vallée située au sud-ouest de la vieille ville de Jérusalem (Jos. 15:8) où furent sacrifiés des enfants au dieu [[Moloch]]. (2Chroniques 28:3; 33:6; Jérémie 7:31-32).
 
Ce lieu fut transformé en décharge publique par le roi Josias (Yoshiya) pour empêcher ce culte (2Rois 23:10). À l'époque de Jésus on y jetait les détritus, mais aussi les cadavres d'animaux morts, ainsi que les corps des criminels exécutés, les jugeant indignes d'une sépulture décente. Ceci pour préserver la ville de toute souillure par rapport au culte rendu au Temple et pour lequel la ville devait rester pure.<ref>''Smith's Dictionary of the Bible'', Tome 1.</ref>
 
Pour entretenir ce feu continuellement afin de se débarrasser des immondices et éviter les épidémies, on versait régulièrement du souffre qui rendait ce feu perpétuel.
 
La géhenne fut ainsi associée au feu qui ne s'éteint jamais. « Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint pas. » (Marc 9:43).
 
Jésus se servit de ce lieu pour expliquer à ses contemporains que la géhenne symbolisait le châtiment définitif.
 
==== L'étang de feu ====
Lieu du feu éternel où, après le [[Jugement Dernier (religion)|Jugement dernier]], seront jetés le diable (appelé également Satan, c’est-à-dire ''« l'Adversaire »'') et ses anges ([[Matthieu (apôtre)|Matthieu]], chapitre 25, verset 41). Le livre de l'Apocalypse (chapitre, 20 versets 10 à 15) explique : <blockquote>« Et le diable […] fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont et la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles. Et je vis un grand trône blanc […]. Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres. Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. »</blockquote>
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=== An Ifern en arz ar Grennamzer ===
[[Image:Hieronymus Bosch - The Garden of Earthly Delights - Hell.jpg|thumb|''A, Ifern'', taolenn dehoù an teirzaolenn ''[[Liorzh ar plijadurezhioù]]'', gant [[Hieronymus Bosch ]]]]
 
Skeudennoù eus an Ifern a weler en ilizoù, kaoz enne eus Deiz ar Varn,
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([[Tympan (architecture)|tympan]]s sculptés témoignant du [[Jugement Dernier]], châpiteaux, [[fresque]]s…), dans les [[manuscrit]]s et sur les peintures. L'enfer apparaît comme un endroit de [[torture]], bouillonnant et chaud, où s'activent des dizaines de [[Démon (esprit)|démon]]s. C'était un thème récurrent de l'iconographie pieuse du Moyen Âge, essentiellement dans le [[catholicisme]].
 
==L'enfer dans l'islam==
*Plusieurs passages du Coran décrivent l'enfer ; exemple : Sourate 78, versets 21 à 26 : « ''L'Enfer demeure aux aguets, refuge pour les transgresseurs. Ils y demeureront pendant des siècles successifs. Ils n'y goûteront ni fraîcheur ni breuvage, hormis une eau bouillante et un pus comme rétribution équitable''. »
 
*Sourate 15, versets 43 à 44 : « La Géhenne sera sûrement pour eux tous leurs rendez-vous. Elle a sept portes: un groupe d'entre eux se tiendra devant chaque porte. »
 
Les appellations des différents degrés de la Demeure de la perdition sont tous citées dans le Noble Coran mais dispersées dans plusieurs sourates et des dizaines de versets selon leur contenu. Leur ordre serait peut-être comme suit :
 
# le Feu de la Géhenne,
# le Brasier,
# le Houtama,
# le Saqar,
# le Feu ardent,
# la Fournaise,
# l'Abîme.
 
*Sourate 39, verset 71 : « Et ceux qui avaient mécru seront conduits par groupes à l'Enfer. Puis quand ils y parviendront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront: "Des messagers [choisis] parmi vous ne vous sont-ils pas venus. vous récitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?" Ils diront: si, mais le décret du châtiment s'est avéré juste contre les mécréants. »
 
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==An Ifern hervez feizidi [[Bouddha]]==
[[Yanluowang]] 閻羅王 (ar roue Yanluo) eo an doue sinaat e relijion [[Bouddha]], diwaller ha barner en Ifern. Un doue a eil renk a gaver e [[Japan]] eo ivez, ha [[Yemma]] e anv.
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*[[Ifernioù]]
*[[Hel]]
*[[Satanas]] ha [[Lusifer]] ha [[BelzébuthBelzebuth]]
 
*[[Daonidigezh]]