Félicité de Genlis : diforc'h etre ar stummoù

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[[File:Père-Lachaise - Division 24 - Genlis 01.jpg|thumb| He bez e bered ar Père-Lachaise]]
 
'''Félicité de Genlis''' pe '''Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin''' (1746-1830 Pariz) , kontez Genlis ha markizez Sillery, a oa ur skrivagnerez c'hallek.
 
==He buhez==
Ganet e oa e kastell Champcery, en [[Issy-l'Évêque]] d'an 21 a viz Genver 1746. He zad a oa kabiten en arme ar roue, ha markiz Saint-Aubin.
 
Markizez Saint-Aubin – mamm Félicité – a soñjas mont e-barzh saloñsoù arc'hanterien veur an amzer, ma sone he merc'h evel [[telennourez]] ha ma sachas evezh an dud c'halloudek-se. Gant he sonadegoù e teuas an delenn da vout diouzh ar c'hiz en-dro, ankouaet ma oa bet abaoe amzer an Azginivelezh . Peder gwech ar sizhun ez ae ar vamm hag ar verc'h da goaniañ ha Félicité da delennañ. Darn a gonte e veze paeet evit-se, un dizenor evit tud eus an noblañs. Koulskoude, hervez eñvorennoù [[markizez Créquy]], e oa gaou kement-se:
 
Ur voereb he devoa, [[Madame de Montesson|markizez Montesson]]<ref>Serc'h ha goude pried morganatek [[Louis Philippe d'Orléans (1725-1785)|dug Orleañs]], a voe tad da [[Philippe-Égalité]]</ref>. Dre hanterouriezh honnezh eo e reas anaoudegezh Félicité gant [[Charles-Alexis Brûlart, markiz Sillery|Charles-Alexis Brûlart]], kont Genlis, filhor ha pennhêr ur markiz hag a oa bet ministr uhel, [[Louis Philogène Brûlart de Sillery]], markiz Puisieulx, koronal gant ar C'hreunaderien, hag a zeuas da vout markiz Sillery
 
 
Ur voereb he devoa, [[Madame de Montesson|markizez Montesson]]<ref>Serc'h ha goude pried morganatek [[Louis Philippe d'Orléans (1725-1785)|dug Orleañs]], a voe tad da [[Philippe-Égalité]]</ref>. Dre hanterouriezh honnezh eo e reas anaoudegezh Félicité gant [[Charles-Alexis Brûlart, markiz Sillery|Charles-Alexis Brûlart]], kont Genlis, filhor ha pennhêr ur markiz hag a oa bet ministr uhel, [[Louis Philogène Brûlart de Sillery]], markiz Puisieulx, koronal gant ar C'hreunaderien, hag a zeuas da vout markiz Sillery. Félicité a oa o klask ur gwaz pinvidik ha yac'h a gavas he zro.
 
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. Félicité a oa o klask ur gwaz pinvidik ha yac'h a gavas he zro. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, kontez Genlis fut présentée à la cour deux ans après son mariage. En [[1770]] , elle espérait entrer dans la maison de [[Marie-Joséphine de Savoie]]<ref>Future épouse du [[Louis XVIII de France|comte de Provence]], connu par la suite sous le nom de [[Louis XVIII]]</ref>. Les Brûlart, refusant de s’abaisser à en faire la demande à la [[Madame du Barry|comtesse du Barry]], ainsi qu’il en était de rigueur à l’époque, Félicité dut se rabattre sur la maison d’Orléans.
un démenti formel, et fort argumenté : {{citation|On a dit et publié (par animosité contre {{Mme}} de Sillery) que sa mère avait eu l’indignité de lui faire jouer de la harpe à des concerts publics, et qu’on les faisait venir à nos soirées moyennant rétribution, ce qui n’est pas vrai le moins du monde. D’abord aucune personne comme il faut n’aurait voulu participer à cet avilissement d’une famille noble et d’une fille de condition ; ensuite {{Mme}} du Crest avait deux fortes pensions sur les états et le clergé de Bourgogne, sans compter l’argent qu’on allait solliciter pour elle et qu’on obtenait toujours de M. le Prince de Condé, gouverneur de Bourgogne. À ma connaissance, et jusqu’au mariage de sa fille, au moins, elle n’a jamais dépensé dans une année moins de quinze à dix-huit mille francs honorablement perçus. Enfin, son caractère était justement l’opposé d’une pareille conduite ; et quand nous avions donné quelque bagatelle à sa fille, elle ne manquait jamais de faire apporter chez nous un panier du crû de Montrachet, que nous appelions, à cause de cela, le vin des États de Bourgogne. — Vous me ruinez, nous disait-elle, avec vos cadeaux ; et si vous avez compassion de moi, ayez la bonté de ne jamais nous en faire !…}}
 
. Félicité a oa o klask ur gwaz pinvidik ha yac'h a gavas he zro. Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, kontez Genlis fut présentée à la cour deux ans après son mariage. En [[1770]] , elle espérait entrer dans la maison de [[Marie-Joséphine de Savoie]]<ref>Future épouse du [[Louis XVIII de France|comte de Provence]], connu par la suite sous le nom de [[Louis XVIII]]</ref>. Les Brûlart, refusant de s’abaisser à en faire la demande à la [[Madame du Barry|comtesse du Barry]], ainsi qu’il en était de rigueur à l’époque, Félicité dut se rabattre sur la maison d’Orléans.
 
[[Madame de Montesson]] la fit admettre au début de [[1772]] comme {{Citation|[[dame pour accompagner]]}} la [[Louise Marie Adélaïde de Bourbon|duchesse de Chartres]], belle-fille du duc d’Orléans, tandis que le comte de Genlis était nommé capitaine des gardes du duc de Chartres, futur [[Louis Philippe d'Orléans (1747-1793)|Philippe Égalité]]. Ces deux postes comportaient le logement au [[Palais-Royal]] ainsi que des gages de {{formatnum:6000}} livres pour le mari et {{formatnum:4000}} pour la femme de celui-ci.
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Sa vie empira avec le retour des Bourbons en 1815. Elle n’a vécu financièrement que grâce aux droits d’auteur qu’elle tirait de ses romans et nouvelles. Sa vie durant, et malgré ses moyens limités, elle adopta de nombreux enfants de toutes les classes sociales et se chargea de leur éducation.
 
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Félicité de Genlis vécut juste assez longtemps pour voir celui qu’elle avait élevé devenir roi des Français. Elle laissait non seulement des mémoires appelés à devenir célèbres mais aussi de nombreux ouvrages édifiants à l’usage de la jeunesse.
Pell a-walc'h e vevas Félicité de Genlis evit gwelout ar bugel he devoa savet o tont da vezañ roue. War he lerc'h e laoskas eñvorennoù a voe brudet diwezhatoc'h ha levrioù a skouer vat evit ar yaouankiz.
 
Beziet e voe e [[bered ar Mont-Valérien]] d'ar 4 a viz Genver 1831. Da zeiz an obidoù e lavaras dean skol-veur lizhiri Pariz:
Beziet e voe e [[bered ar Mont-Valérien]] d'ar 4 a viz genver 1831. Lors de son enterrement, le doyen de la Faculté des Lettres de Paris déclara : {{citation|Pour honorer et célébrer dignement la mémoire de {{Mme}} de Genlis, ce seul mot doit suffire : son plus bel éloge est sur le trône de France !}}<ref>Cité par Guy Antonetti, ''Op. cit.'', p. 640</ref>. Le {{date|21|décembre|1842}} ses restes ont été transférées dans la 24{{e}} division du [[cimetière du Père-Lachaise]]<ref>{{article|langue=en|auteur=Gaston Prinet|journal=L'Intermédiaire des chercheurs et curieux|titre=Mme de Genlis ; sa sépulture|date=1931|page=352-353|numéro=1740|volume=XCIV|url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k734514/f181.image.r=lachaise.langFR}}</ref>.
:''Pour honorer et célébrer dignement la mémoire de Mme de Genlis, ce seul mot doit suffire : son plus bel éloge est sur le trône de France !''<ref>Meneget gant Guy Antonetti, ''Op. cit.'', p. 640</ref> (Evit enoriñ ha reiñ lid da eñvor an iron de genlis evel a zo dleet e vo trawalc'h gant ur ger: ar bravañ meuleudi dezhi a zo war dron Bro-C'hall.
 
Beziet e voe e [[bered ar Mont-Valérien]] d'ar 4 a viz genver 1831. Lors de son enterrement, le doyen de la Faculté des Lettres de Paris déclara : {{citation|Pour honorer et célébrer dignement la mémoire de {{Mme}} de Genlis, ce seul mot doit suffire : son plus bel éloge est sur le trône de France !}}<ref>Cité par Guy Antonetti, ''Op. cit.'', p. 640</ref>. !--Le {{date|21|décembre|1842}} ses restes ont été transférées dans la 24{{e}} division du [[cimetière du Père-Lachaise]]<ref>{{article|langue=en|auteur=Gaston Prinet|journal=L'Intermédiaire des chercheurs et curieux|titre=Mme de Genlis ; sa sépulture|date=1931|page=352-353|numéro=1740|volume=XCIV|url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k734514/f181.image.r=lachaise.langFR}}</ref>.
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==Bugale==
*[[Pamela Brûlart de Sillery]] (v. 1777-1831)
 
==Hec'h oberennoù==