Roparz Hemon : diforc'h etre ar stummoù

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E fin ar brezel e voe rebechet outañ e skridoù enep-gall hag enep-yuzev <ref>« La Troisième République française a répandu dans le peuple une culture axée sur la mystique de la Révolution de 1789, revue et corrigée par le parti radical, avec, cela va sans dire, la collaboration des Juifs et des Loges ; culture où la morale, surtout négative, veut échapper aux dogmes religieux, où les sciences dites exactes prennent le pas sur les sciences d'observation, où l'histoire obéit aux concepts jacobins, où la littérature se réclame du monde gréco-latin », ''in'' Pendaran « Culte et culture », e ''[[Arvor (journal)|Arvor]]'' niverenn 22, d'ar 1añ a viz Even 1944</ref>{{,}}<ref>« L'histoire de Bretagne, croyons-nous, est au programme des écoles, et obligatoirement les petits Bretons doivent apprendre que les Celtes ont subi plusieurs siècles de honte et d'esclavage, depuis le temps où les légions romaines débarquaient dans l'île de Bretagne jusqu'au temps où feu Marianne livrait notre pays à ses juifs », ''in'' Pendaran, « Me a lenno dans les écoles », ''[[Arvor (journal)|Arvor]]'' niverenn 81, 26 Gouhere 1942</ref>{{,}}<ref>Er memes pennad evel [[Loeiz Herrieu]] e kaver, «(…) nous trouvons un exemple de ces revendications (…) que toute la Bretagne, à part la poignée d'enjuivés qui croient si naïvement pouvoir encore nous gouverner (…) nous construisons et nous agissons. Quelques-uns de nos ennemis s'en sont aperçus déjà à leurs dépens.» ''in'' Pendaran, « Les petits ruisseaux… », ''[[Arvor (journal)|Arvor]]'' niverenn 16, 20 Ebrel 1941</ref>{{,}}<ref>Ur c'hoari-gerioù war [[Pons-Pilat]], ar marechal [[Philippe Pétain]] hag ar Yuzevion e Arvor, niverenn 155, p. 4, 9 Genver 1944</ref>{{,}}<ref>«La Bretagne n'a qu'une langue : le breton. Le français n'est qu'une langue étrangère. Bien qu'il soit, et qu'il sera encore utilisé parmi nous, bannir le français est notre but. Tant qu'il restera un francisant dans notre pays, ce sera un de trop.» ''in [[Arvor (journal)|Arvor]]'', n° 74, 7 Even 1942</ref>. Adalek [[1931]] e oa pellaet diouzh lod eus e skridoù bet embannet etre 1923 ha 1929<ref>Gw. rakskrid kentañ (1931)''Eur Breizhad oc'h adkavout Breizh''.</ref>.
 
Arrestet e voe ha savet ur prosez enep dezhañ evit bezañ taget « surentez diavaez ar Stad ». Ar brezegenn-damall a spisa pezh a zisklerias Roparz Hemon evit en tagañ hag e lakaat da vout anavezet evel den kablus : ''Emziskleriañ a ran a-du, nemetken war an dachenn sevenadurel a zo hon re, gant ur c'henlabour leal gant ar pobloù a gizell an Europa Nevez dindan va daoulagad e-pad un emvod foran eus ar Framm keltiek e Roazhon.''<ref>"Je me déclare, me tenant sur le terrain strictement culturel qui est le nôtre, partisan d'une collaboration loyale avec les peuples qui façonnent sous mes yeux l'Europe Nouvelle lors d'une réunion publique de l'Institut celtique au théâtre municipal de Rennes", Ronan Calvez, ''La Radio en Langue bretonne. Roparz Hemon et Pierre-Jakez Hélias : deux rêves de la Bretagne'', Presses Universitaires de Rennes, 2000, p. 68.</ref>{{,}}<ref>Ronan Caerléon, ''Complots pour une République bretonne: les dossiers secrets de l'autonomisme breton'', La Table ronde, 1967, 384 fajenn, p. 301.</ref>.
 
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''Emziskleriañ a ran a-du, nemetken war an dachenn sevenadurel a zo hon re, gant ur c'henlabour leal gant ar pobloù a gizell an Europa Nevez dindan va daoulagad e-pad un emvod foran eus ar Framm keltiek e Roazhon.''<ref>"Je me déclare, me tenant sur le terrain strictement culturel qui est le nôtre, partisan d'une collaboration loyale avec les peuples qui façonnent sous mes yeux l'Europe Nouvelle lors d'une réunion publique de l'Institut celtique au théâtre municipal de Rennes", Ronan Calvez, ''La Radio en Langue bretonne. Roparz Hemon et Pierre-Jakez Hélias : deux rêves de la Bretagne'', Presses Universitaires de Rennes, 2000, p. 68.</ref>{{,}}<ref>Ronan Caerléon, ''Complots pour une République bretonne: les dossiers secrets de l'autonomisme breton'', La Table ronde, 1967, 384 fajenn, p. 301.</ref>.}}
 
Goude ur bloavezh toull-bac'h a ziarbenn e prizon Jacques Cartier e [[Roazhon]]<ref>''Skol Walarn, un tonkad hag un oberenn'', [[Youenn Olier, pajenn6]]</ref> e krogas e brosez d'ar 15 a viz Meurzh [[1946]] e [[Roazhon]]. En em zifenn a reas en ur lavarout e oa ur gouizieg ha n'en doa obererezh politikel sirius ebet, ha neuze levezon, pa oa dalc'het Bro-C'hall gant an Alamaned <ref>Georges Cadiou, 2001, p. 139</ref> ha difennet eo bet gant miliadoù a Gelted tra-mor o doa komzet en un doare mat anezhañ <ref>Geneviève Vermes, ''Vingt-cinq communautés linguistiques de la France: Langues régionales et langues non territorialisées'', L'Harmattan, 1988, levrenn 1, 422 bajenn, p. 120 {{ISBN|2858029083}}.</ref>{{,}}<ref>Il parvint environ trois mille dépositions en sa faveur, émanant des milieux culturels européens, des autres pays celtiques, aussi d'hommes politiques comme le ministre britannique [[Ernest Bevin]].</ref>. Ne voe ket barnet evit ar prosez a dreitouriezh a oa bet savet enep dezhañ hogen kondaonet e voe d'ar 31 a viz Mae [[1946]] d'un divri vroadel e-pad dek bloavezh<ref>Michel Denis, ''Mouvement breton et fascisme. Signification de l'échec du second Emsav'', aktoù ar gendael ''Régions et régionalisme en France du {{s-|XVIII|e}} à nos jours'', PUF, [[1977]], hag a ra meneg eus ur pennad embannet er gelaouenn ''[[Preder]]'' e [[1961]].</ref>.