Aostrazia : diforc'h etre ar stummoù

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[[Skeudenn:Neustria.JPG|right|frame|Aostrazia ha Neustria.]]
[[Skeudenn:Austrasie752.jpg|right|300px|Aostrazia e 752.]]
 
'''Aostrazia''' a oa ur rouantelezh e reter [[Galia]], e traoniennoù ar stêrioù [[Meuse]] ha [[Mosel]], betek ar [[Roen]], da vare ar rouaned [[Franked|frank]]. [[Reims]] ae oa kêrbennkêr-benn gentañ ar vro, a voe kaset da v-[[Metz]] da c'houde.
 
Brezel a veze etre rouaned Aostrazia ha re [[Neustria]], er c'hornoghornôg.
 
Eus rouantelezh Aostrazia e oa ar Bepined hag ar [[Karolingidi|Garolingidi]].
 
Pa varvas [[Hlodwig Iañ]] (pe [[Clovis]] e [[galleg]] a vremañ) e [[511]], e voe rannet e rouantelezh etre e vibien. Echu e voe gant Aostrazia pa voe unanet gant rouantelezh [[Neustria]] e 751 dindan [[Pepin III]] .
 
== Rouaned Aostrazia ==
 
* Eus [[511]] da [[534]] : Teodorig (anavezet evel [[Thierry Iañ]] e galleg) a voe roet dezhañ reter rouantelezh e dad, Aostrazia, enni [[Galianed]] romanekaet, [[Franked]], Chated, [[Alamaned]], en ur vro a glote gant Galia belg, hag a zo bremañ douaroù Loren, [[Rheinland]], [[Elzas]], [[Champagn]], Belgia, hag ul lodenn eus an [[Izelvroioù]]. Da gentañ e voe lakaet ar gêrbenngêr-benn gant Teodorig e [[Reims]], ha goude e ''Mettis'' ([[Metz]]), a oa muioc'h er c'hreiz. Lakaat a reas uhelaat mogerioù kêr, diazezañ e lez en ur palez anavet evel « al Lez aour », war dorgenn ar Groaz Santel. <ref>Hiriv e vez graet ''Musées de la Cour d'Or'' (Mirdioù al lez Aour) eus Mirdioù Metz war an dorgenn-se, marwar dachenn ar plaezpalez kozh hervez a greder. </ref>. Ur « maer» a oa karget d'ober war-dro ar palez hag ar pourvezioù.
** 7 000 a dud a oa neuze, a-hervez e kêr Mettis.
 
* Eus [[534]] da [[547]] :
:[[Teodebert Iañ]] (pe ''Thibert'' e galleg). Ar brudetañ eus rouaned Aostrazia hag eus warlerc'hidi [[Clovis]]. Diskouez a ra bout dizalc'h hag ober a ra e voneiz. Kannaded a Vizantion a deu betek ennañ, a-berzh [[Justinian]] . Mervel abred a ra avat, en 547/548,
* Eus [[547]] da [[555]] : [[Théodebald Iañ]], pe [[Tepod]]
:e vab Theodebald a varvas en 555, hag a lezas Aostrazia gant [[Klotar Iañ]], mab da [[Klovis Iañ]], a renas c'hwec('h vloaz. « Roue Soissons » a vodas an holl rouantelezhioù frank dindan ur roue hepken.
* Eus [[555]] betek [[561]] : Chlotar pe [[Klotar Iañ]]
:Adsavet rouantelezh Klovis gant Klotar Iañ
* Eus [[561]] betek [[575]] :Sighebert pe [[Sigebert Iañ]]
Sigebert Iañ, mab da Glotar Iañ, a voe roet rann reter ar rouantelezh, gant [[Reims]] da gêr-benn. Met en 566 e timezas da v[[Brunehilde (rouanez)|Brunehilde]] (pe Brunehaut), a oa merc'h da roue ar [[Wisigothed]], e ''Mettis'' ([[Metz]]), e gêr-benn nevez. Kontellataet e voe gant muntrerien kaset gant [[Frédégonde]], pried [[Chilperig Iañ]]. Neuze e voe d'e bried Brunehilde da c'houarn ar vro.
<!--:ce qu’elle va faire avec toute son énergie, en secondant son fils [[Childebert II]] (575-597), puis son petit fils, [[Théodebert II]] (597-612) ; Brunehilde dirige avec une grande fermeté, ses préférences, ses rêves (reconstituer le grand [[empire romain]] d’[[Occident]]), malgré l’amitié marquée du grand évêque [[Grégoire de Tours]], lui valent l’inimitié de ceux qu’elle voudrait réduire : les [[leude]]s austrasiens, dont [[Arnoul de Metz]] et [[Pépin de Landen]] dit ''l’Ancien''. Finalement, un complot initié par le fils de sa rivale Frédégonde la fait tomber aux mains des [[Neustrie]]ns, après des luttes sanglantes entre les deux royaumes ; elle meurt en 613, attachée vivante, à la queue d’un cheval en furie. Clotaire II, roi de Neustrie, s’empare du pouvoir.
*Eus [[575]] betek [[597]] : [[Childebert II]] et de la régente Brunehilde.
:En [[577]], « Entrevue au pont de pierre « Pompierre » : [[Gontran Ier]], [[roi de Bourgogne]], s’allie avec les Austrasiens et adopte Childebert II.
:En [[587]], « [[Traité d'Andelot]] » : Le 28 Novembre, Gontran, privé d’héritier mâle, promet de léguer à Childebert II la totalité de ses domaines, ce qui rétablit la paix dans le royaume.
*De [[597]] à [[612]] : [[Théodebert II]] dit Thibert II et de la régente Brunehilde.
:Lutte sans merci entre les deux rivales : Frédégonde, la reine de Neustrie, et Brunehilde, la reine d’Austrasie qui voit son pouvoir contesté par les [[Règle de saint Colomban|colombaniens]] et les leudes Austrasiens qui supportent mal de voir une femme aux rênes du royaume. Ces complots débouchent sur un traquenard dans lequel tombe l’ancienne [[arianisme|arienne]] qui se voit accusée par ceux qui l’ont trahie de tous les maux : régicide et infanticide.
*En [[613]] : lazhet [[Sigebert II]] hag e vreur Corbus : diwadet ha bruzunet ouzh ur roc'h.
:Leur frère Mérovée ne doit son salut qu’au fait d’être tondu par son parrain (pour les Francs, « l'esprit » de chef guerrier -le ''mund''- est symbolisé par le port de la longue chevelure), ce qui lui vaut la vie sauve et de finir sa vie dans un monastère colombanien.
*De [[613]] à [[622]] : [[Klotar II]]
:Après l’exécution de [[Brunehilde (reine)|Brunehilde]] et l’assassinat de Sigebert II, Clotaire II s’empare du pouvoir.
*De [[622]] à [[639]] : [[Dagobert Ier|Dagobert I{{er}}]] (né entre 604 et 609, mort le 18 janvier 639)
:Clotaire II, désormais « roi des Francs » confie l’Austrasie à son fils Dagobert Ier qui trouve un collaborateur efficace en la personne d’[[saint Arnoul|Arnoul de Metz]] ; celui-ci va être son mentor et monter plus tard sur le trône épiscopal de la cité messine en 612. Arnoul aura un fils [[Ansegisèle]] qui épouse [[Begga]], la fille de [[Pépin de Landen]] dit ''l’Ancien'', desquels vont naître les successeurs [[carolingiens]]. À la mort de son père Clotaire II, Dagobert Ier part pour [[Paris]], nouvelle capitale, pour y devenir le roi de tous les [[Francs]].
*De [[634]] à [[656]] : [[Sigebert III]]
:Dagobert Ier part donc devenir « roi des Francs » et laisse [[Sigebert III]], son fils âgé de 2 ans, aux bons soins des leudes Austrasiens. C'est à Otto (Otton, Othon), « domesticus » (officier du palais faisant partie de la cohorte des [[antrustion]]s) que Dagobert Ier confie l'éducation du petit Sigebert III, éducation contrôlée par Pépin de Landen et l'évêque Kunibert de Cologne. La mort de Pépin l’Ancien en [[639]] porte les germes d'un conflit annoncé pour sa succession comme maire du palais, entre son fils [[Grimoald Ier]] et Otto. Sigebert III, qui n'a pas dix ans, doit faire face à une guerre contre le duc rebelle Radulf qui mène les [[Thuringes]] à la révolte ; contre toute attente, victime d'un traquenard, l'armée austrasienne, pourtant renforcée par les troupes d'Auvergne, subit un sérieux revers et Radulf se proclame roi de Thuringe après avoir signé un traité d'alliance avec les [[Wendes]] qui avaient auparavant fortement ennuyé Dagobert.
:Le petit roi Sigebert doit même demander l'autorisation de repasser le Rhin à son vainqueur : le pouvoir royal, pour la première fois, était mis à mal, et laissait la place à toutes les tentations.
:Un an et demi plus tard, en [[642]], Grimoald Ier réussissait à faire assassiner Otto en armant le bras du duc Alaman Leutharius, et se proclamait « maire du palais »... Un maire du palais bien fourni en terres, ce qui faisait que sa puissance était sans commune mesure. Sigebert III, lui, n'était déjà plus qu'un fils naturel, contesté, de Raintrude la concubine et de Dagobert ler, « fruit des désirs frénétiques, donc diaboliques de son père Dagobert », ainsi que le considérait l'évêque missionnaire [[Amand de Maastricht]].
:Dès lors, Grimoald Ier, l'ambitieux fils de Pépin de Landen, à la mort de son père, en 643, gouverne de fait L'Austrasie, au nom de Sigebert III.
*De [[656]] à [[662]] : [[Childebert l'Adopté]]
:Grimoald, audacieux et sans limites, essaie même de substituer sa descendance à celle des Mérovingiens en faisant adopter son (propre fils ?) Childebert par Sigebert III. (mais n'aurait-il pas « encouragé », perversion suprême, sa propre femme à entrer dans le lit de Sigebert III, ce qui ferait donc de Childebert le vrai fils de Sigebert III ?)
:Childebert deviend donc « Childebert l'Adopté ». Le coup de maître semble avoir réussi, car Sigebert III, fort pieux, est surtout attiré par la fondation de monastères et d’églises (abbaye de [[Stavelot]], Saint-Martin devant Metz)...
*De [[662]] à [[675]] : [[Childéric II]], fils de [[Clovis II]]
:...Mais [[Sigebert III]], est marié avec Himenechilde (ou Emnechilde) qui lui donne, contre toute attente, un fils légitime : [[Dagobert II]], qui naît vers [[646]]. Dès lors, il faut que le masque tombe, mais il faudra faire preuve de patience : attendre que Sigebert III décède en 656, pour que Grimoald Ier s'empare de Dagobert II, le fasse tondre (ce qui lui enlève sa qualité royale), et l'exiler dans un couvent irlandais.
:Les leudes Austrasiens ne semblent pas accepter cet état de fait : tenus à l'écart depuis une vingtaine d’années, ils complotent, s'emparent de Grimoald Ier qu'ils livrent à [[Clotaire III]], « le roi des Francs de Neustrie », qui le fait jeter en prison en 657 ; Grimoald Ier meurt entre le 11 août et le [[14 septembre]] [[662]], assassiné sur ordre de Clovis II, le successeur de Clotaire III. Le corps de celui-ci est à peine en terre, que l'évêque de Tours, Chrodobertus fait enlever son épouse qu’il oblige à prendre le voile après l'avoir fait passer dans son lit... Passons sur les autres épisodes de ces luttes à répétitions, comme celle qui poursuivit aussi sa fille [[Vulfetrude]], pourtant respectable [[Abbaye de Nivelles|abbesse de Nivelles]] qui se fit voler toutes les terres qui appartenaient à son abbaye. En fin de compte, la branche mâle des [[Pépinides]] avait échoué.
:Clovis II, qui régnait sur la Neustrie, mourut peu après, laissant trois fils dont deux régnèrent après lui : [[Clotaire III]] (657 à 675) en Neustrie et en Bourgogne, Childéric II (662 à 675) en Austrasie. Au côté de ce dernier, le maire du palais fut un certain [[Wulfoald]] (Wolfuald) membre d’un clan hostile aux [[Arnulfiens]] ;
:Les [[Pépinides]] disparurent pour longtemps de la scène politique d’Austrasie, pendant qu’en Neustrie, le maire du palais [[Ébroïn]] triomphait.
:En [[673]], Childéric II hérita de la Neustrie de son frère, mais celui-ci fut rejeté par l’aristocratie d’Ile de France ; il fut assassiné avec sa femme en 675, et le fidèle Wulfoald ne dut son salut qu’à sa fuite en Austrasie.
:Childebert « disparaît » à son tour en [[662]]... Entre-temps, personne ne se soucie plus de Dagobert II, à un point tel que même sa propre mère accepte de devenir régente pour le compte de son neveu Childéric II cette fois, assistée du nouveau « maire du palais » [[Wulfoald]] ! Le nouveau maître de l'Austrasie possédait aussi un grand nombre de terres et bénéficiait de l'appui du duc d'Alsace, [[Etichon]] (connu auusi sous le nom d'Adalric et serait le père de [[sainte Odile]]) dont le clan qui avait tout pour se poser en rival sérieux des Pépinides.
*De [[675]] à [[679]] : [[Dagobert II]]
:Les grands du royaume se souviennent alors de l’existence de Dagobert II, l’exilé d'[[Outre-Manche]], et ils le font revenir. Revenu sur la terre de ses ancêtres, le pauvre ne règne pas longtemps : victime de la violence de son temps, il fut tué en le 23 décembre [[679]], pendant son sommeil, d’un coup de poignard dans l’œil, près de [[Stenay]] en forêt de [[Woëvre]] ; il y gagna l’auréole du [[martyr]] et fut plus tard l’objet d’un culte dont le souvenir se perpétua grâce au prieuré du lieu.
:Entre temps, Wulfoald était mort aussi. Sa place était libérée pour un certain [[Pépin de Herstal]], le fils d’[[Ansegisèle]] et de [[Begga]], un des petits-fils d’[[saint Arnoul|Arnould]] et de [[Pépin de Landen]] dit ''le Vieux''.
:mais Pépin de Herstal rencontre lui aussi des difficultées : ses troupes sont d’abord écrasées par celles d’[[Ébroïn]], en Neustrie, à Latofao (aujourd'hui [[Laffaux]], entre [[Soissons]] et [[Laon]]). Mais son vainqueur meurt bientôt...
:L’heure de la revanche sonne en [[687]], à [[bataille de Tertry|Tertry]], où cette fois les Austrasiens remportent la bataille.
:Pépin de Herstal prend alors le pouvoir des deux royaumes.
L’histoire de l’Austrasie se termine, pour laisser la place à une autre histoire : celle des [[Pépinides]] et des [[Carolingiens]]. Les rois ne sont plus que de « pâles souverains » et les maires du palais sont les vrais maîtres du jeu politique ; ils mettent en place les ducs de leurs choix, de leur famille ou de leur clan.
 
Le territoire qui s’étend de Reims au Rhin entre alors en sommeil (du moins au vu des rois francs) ; dans celui-ci, l’heure des abbés et des évêques va sonner : ce sont les prélats qui vont, dorénavant jouer les premiers rôles dans cette région, asseyant ainsi l'autorité de l'Église sur les populations, autorité avec laquelle devra composer la royauté jusqu'à la [[Révolution française]]...
 
*De [[679]] à [[691]] : [[Thierry III]] (roi de tout le royaume franc)
*De [[691]] à [[695]] : [[Clovis IV]]
*De [[695]] à [[711]] : [[Childebert III]]
*De [[711]] à [[715]] : [[Dagobert III]]
*De [[715]] à [[717]] : [[Chilpéric II]]
*De [[717]] à [[719]] : [[Clotaire IV]]
*De [[719]] à [[721]] : [[Chilpéric II]] (restauré)
*De [[721]] à [[737]] : [[Thierry IV]]
*De [[737]] à [[743]] : Interrègne
*De [[743]] à [[751]] : [[Childéric III]] (dernier roi franc de la dynastie des Mérovingiens)
 
=== Liens internes ===
* [[Royaumes francs]]
** [[Francs rhénans|Ripuaires]] - [[Liste des ducs et rois des Francs rhénans]] | Austrasie
** [[Francs saliens|Saliens]] - [[Liste des rois des Francs Saliens]] - [[Généalogie des Mérovingiens]]
 
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== Pennadoù kar ==
* [[Franked]]
* [[Neustria]]
=== Notennoù ===
<references />
 
== Gwelout ==
* [[Franked]]
* [[Rouantelezhioù ar Franked]]
 
=== Notennoù ===
<references />
 
 
[[Rummad:Aostrazia]]