Mykenai : diforc'h etre ar stummoù

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[[Restr:NAMA Tablette 7671.jpg|thumb|Taolennig-skrivañ e mikenieg, ([[Linéaire B]]), gant penn ur gwaz engravet en tu a-dreñv.]]
 
<!--Mycènes donne son nom à la [[civilisation mycénienne]]<ref>Le terme est forgé par [[Heinrich Schliemann]], découvreur de Mycènes. Claude Mossé et Annie Schnapp-Gourbeillon, ''Précis d'histoire grecque'', Armand Colin, 1990, p.&nbsp;40.</ref>, qui se développe à partir de 1700 av. J.-C. en Grèce continentale. Ainsi, on a retrouvé des vases en céramique et en métal précieux, des perles d'ambre et un masque funéraire en [[électrum]] dans le cercle B des tombes à fosse situés près de l'[[acropole]], daté de 1650-1600 av. J.-C<ref name="Pou45">{{PouPre}}, p.&nbsp;45.</ref>. Il témoigne de la transition entre les premières tombes, au matériel relativement modeste, et le cercle A (1600-1500 av. J.-C.), qui a livré une impressionnante quantité d'or et d'objets précieux<ref name="SG41">Mossé et Schnapp-Gourbeillon, p.&nbsp;41.</ref>.
 
L'habitat de l'époque n'ayant pas été préservé, l'origine d'une telle affluence de richesses ne peut faire l'objet que de conjectures. Sir [[Arthur John Evans]], découvreur de [[Cnossos]], évoque l'installation d'une dynastie crétoise à Mycènes ; on a suggéré, à l'inverse, un pillage mycénien en Crète ou le retour de mercenaires partis combattre les pharaons [[Hyksôs]] en [[Égypte antique|Égypte]]<ref name="Pou45" />. Il semble que la richesse des Mycéniens de l'époque soit endogène, et non due à l'extérieur, et qu'elle se soit constituée progressivement, et non suite à un événement particulier.
 
Le matériel et l'iconographie des tombes montrent que Mycènes est alors dominée par une aristocratie guerrière, dont les représentants affichent une taille et une force physique supérieures à la moyenne, sans doute grâce à une meilleure alimentation<ref>Poursat, p.&nbsp;47.</ref>. Elle se distingue par son goût pour les objets de luxe et par l'importance accordée aux monuments funéraires : la tombe à ''tholos'' dite « d'Égisthe » a nécessité l'équivalent du travail de 20 hommes pendant 240 jours, puis une phase de maçonnerie d'une année entière<ref>Mossé et Schnapp-Gourbeillon, p.&nbsp;61.</ref>.
 
La cité est gouvernée par un monarque appelé « wa-na-ka » dans la langue mycénienne des tablettes en [[linéaire B]], correspondant au mot « (ϝ)άναξ » ''(w)anax'' (« roi ») de la [[langue homérique]].
 
La disparition de cette civilisation n'est pas expliquée précisément. Les causes sont à la fois externes (tremblements de terre à l'origine du déplacement de sources d'eau, raids de nouvelles populations) et internes (administration trop centralisée et trop rigide, incapable de surmonter de nouvelles crises). L'hypothèse de la cause interne est renforcée par le fait que, dans les tablettes mycéniennes, le nom du magistrat chargé de l'administration des villages est une forme ancienne dont aurait pu dériver le titre d'''archonte'' (roi-prêtre de la Grèce archaïque). Ce qui signifierait que l'administration mycénienne se désintégra au point que les citoyens ne reconnurent plus que les magistrats locaux comme autorité suprême.
 
Ses ruines considérables furent visitées par [[Pausanias (écrivain)|Pausanias]], au {{IIe siècle}} apr. J.-C., qui commente les tombeaux, les remparts massifs et la porte des Lions, encore visibles aujourd'hui. Toute connaissance sur ceux qui avaient construit cette remarquable cité avait disparu bien avant l'[[époque classique]], et les Mycéniens ne furent connus des Grecs que de la manière la plus vague, à travers mythes et légendes.
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== Furchadegoù ==
 
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Ouzh troad ar c'hreñvlec'h e oa ur gêr vras met honnezh n'eo ket bet furchet c'hoazh.
 
 
 
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==== Porzh al Leoned hag ar voger kiklopean ====
[[Restr:07Mykene Palast Nordtor02.jpg|thumb|upright=0.8|Porzh an hanternoz ]]
 
Daou doull zo er voger giklopean evel e [[Tirint]].
<!--La porte des Lions constitue l'entrée principale : elle est formée d'un [[trilithe]] au linteau énorme surmonté d'un triangle de décharge à encorbellement obturé par une plaque sculptée représentant deux lions dressés de part et d'autre d'une colonne à chapiteau. L'ensemble est datable de -1250. Une seconde porte ou « poterne » s'ouvre au nord de l'enceinte, elle aussi constituée d'un trilithe, mais plus petite et sans décor sculpté.
 
Le mur a été construit en trois phases: la première date d'environ [[-1350]]. Puis au milieu du -{{s-|XIII|e}}, la défense est étendue vers le sud et l'ouest. Vers -1200 se situe le renforcement et l'extension de la [[citerne]] et des entrepôts.
 
==== Le palais ====
 
Le palais mycénien, accessible par un chemin très raide, est situé au point le plus élevé de la citadelle. Il en reste peu de vestiges, car il a été détruit dans un incendie et presque entièrement modifié. On peut distinguer, dans la salle du trône, plus vaste que celle de [[Pylos]], les éléments constitutifs d'un ''[[mégaron]]'' : le foyer central et les bases des quatre colonnes qui soutenaient la toiture.
 
==== Les cercles de tombes ====
 
[[Image:Grave-Circle-A-Mycenae.jpg|thumb|upright=1.2|Cercle A des tombes]]
 
Les deux grands cercles A et B renferment de nombreuses tombes à fosse qui contenaient un très riche mobilier funéraire : figurines de terre cuite, céramique, masques d'or, bijoux en feuille d'or. Cinq de ces tombes ont livré 17 os de membres inférieurs, essentiellement masculins.
 
Le cercle A, découvert par [[Schliemann]], s'étend à l'intérieur de l'enceinte. Le cercle B n'a été dégagé qu'après 1950 : on y a trouvé des tombes encore plus anciennes que celles du cercle A, remontant, pour certaines d'entre elles, au -{{s mini-|XVII|e}} ou -{{s-|XVI|e}}, c'est-à-dire au tout début de la civilisation mycénienne.
 
==== Les tombes à coupole ====
 
[[Image:MycènesTombe.jpg|thumb|upright=0.8|« Trésor d'Atrée » : tombe à coupole]]
 
On a découvert à l'extérieur de l'enceinte neuf grandes tombes monumentales à coupole, en forme de ruches, construites selon la technique de l'encorbellement. Il leur a été donné des noms de fantaisie évoquant les héros homériques : trésors d'Atrée, d'Agamemnon, de Clytemnestre, d'Égisthe, etc.
 
Ces tombes, précédées d'un long corridor, étaient accessibles par une porte monumentale, dont le lourd linteau (jusqu'à 12 t) était déchargé par un triangle obturé par une plaque décorée, analogue au dispositif encore en place sur la porte des Lions.
 
La coupole de la chambre funéraire de la tombe dite « Trésor d'Atrée » s'élève à 14 mètres ; elle est accessible par un couloir de 36 m de long et de 6 m de large.
 
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=== Mirdi nevez ===
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== Gwelout ivez ==
{{Commons|Category:Mycenae|Mykenai}}
 
* Evit mont pelloc'h e c'haller treiñ ar pennad[[alamanek]] « '''''[[:de:Mykene|Mykene]]''''' ».
 
== Notennoù ==
<references />