Elisabeth Charlotte von der Pfalz, La Palatine : diforc'h etre ar stummoù

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[[Restr:La Palatine-Louis XIV.jpg|thumb|right|200px|''Madame'' o kinnig Filenner Saks d'ar roue gall Loeiz XIV.]]
[[Restr:Arms of Élisabeth Charlotte of the Palatinate, Princess Palatine as Duchess of Orléans.png|right|200px]]
'''Elisabeth Charlotte, priñsez Pfalz''', anavezet ivez en [[alamaneg]] evel '''Liselotte von der Pfalz''' (1652–1722), hag e galleg evel ''La Palatine'', a oa ur briñsez alaman, eus [[Kurpfalz|Pfalz]], e lez ar roue gall [[Loeiz XIV]] er [[{{XVIIvet kantved]]}}. Dimezet e oa da [[Philippe de France (1640-1701)]], dug [[Orleañs]], lesanvet ''Monsieur'' (evel breudeur ar rouaned abaoe [[Loeiz XIII (Bro-C'hall)|Loeiz XIII]]), breur d'ar roue. Dre-se e veze graet ''Madame'' pe '' dugez [[Orléans]]'' anezhi. En he ziegezh alaman e oa "Liselotte" ha netra ken.
 
 
== He buhez ==
Elisabeth Charlotte von der Pfalz a oa ganet d'ar [[27 a viz Mae]] 1652 e [[kastell Heidelberg]], a voe devet gant an arme c'hall 18 vloaz goude e-kerzh [[arigrap Pfalz]]. Merc'h e oa da g-[[Karl Iañ Ludwig von der Pfalz]] ([[1617]] - [[1680]]), [[Liste des comtes palatins du Rhin|comte palatin du Rhin]] ha da [[Charlotte von Hessen-Kassel]] ([[1627]]-[[1686]]). He zud, dimezet en [[1650]], a zizimezas e [[1657]].
 
Elisabeth Charlotte von der Pfalz a oa ganet d'ar [[27 a viz Mae]] 1652 e [[kastell Heidelberg]], a voe devet gant an arme c'hall 18 vloaz goude e-kerzh [[arigrap Pfalz]]. Merc'h e oa da [[Karl Iañ Ludwig von der Pfalz]] ([[1617]] - [[1680]]), [[Liste des comtes palatins du Rhin|comte palatin du Rhin]] ha da [[Charlotte von Hessen-Kassel]] ([[1627]]-[[1686]]). He zud, dimezet en [[1650]], a zizimezas e [[1657]].
 
== He skridoù ==
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== He dimeziñ ==
Dimezet e voe d'an [[19 a viz Du]] [[1671]] e [[Châlons-en-Champagne]] da [[Fulup Iañ Orleañs ]] (1640-1701), breur d'ar roue gall [[Loeiz XIV]]. <br />
Troet e oa he gwaz gant ar baotred, met dont a reas a-benn d'ober tri bugel dezhi.
 
Skrivet he deus miliadoù a lizheroù, da gerent ha mignoned deuet da vout brudet abalamour d'an doare ma komze, ha ma wallgomze, eus hec'h amezeien.
 
== He bugale ==
* Alexandre-Louis, marvet da 3 bloaz, ma voe glac'haret bras (1676),
* [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Philippe d'Orléans]] a voe rejant pa varvas ar roue [[Loeiz XIV]] .
* [[Élisabeth Charlotte d'Orléans]] (°[[1676]] ; † [[1744]]) a zimezas da [[Leopold Iañ Loren|Leopold I{{añ}}]], [[dug Loren]] ha [[Bar]], hag a zeuas da vout rejantez an div zugelezh, ha priñsez soveren (dizalc'h) [[Commercy]]. O-daou e oant tud-kozh d'ar briñsez aostrian [[Marie-Antoinette Bro-C'hall|Marie-Antoinette]] (°[[1755]] ; † [[1793]]) ha hendadoù an tiegezh [[Habsbourg-Loren]].
 
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Son titre exact, tel qu'il figure dans son contrat de mariage, est Élisabeth-Charlotte, princesse électorale palatine du Rhin. Toutefois, comme elle est issue de la branche aînée de la maison de Wittelsbach, dont la branche cadette règne alors sur la Bavière, une confusion s'établit chez ses contemporains, qui prennent l'habitude de la nommer assez inexactement Charlotte-Élisabeth de Bavière.
 
La tradition respecte cet usage, et c'est ainsi qu'elle est toujours communément appelée aujourd'hui. Elle est également très souvent appelée « la princesse palatine », mais cette appellation est postérieure, car pour ses contemporains, français du moins, ce titre désigne exclusivement Anne de Gonzague de Clèves (1616 ; † 1684), épouse de son oncle Édouard (1625 ; † 1663).
 
Originaire d'une petite cour allemande cultivée, elle est élevée dans la [[calvinisme|religion réformée]] à [[Heidelberg]] puis à partir du divorce de ses parents, par sa tante la [[Sophie de Hanovre|duchesse de Hanovre]]. Celle-ci lui donne une éducation humaniste, sachant aimer la nature, [[Montaigne]], [[Rabelais]] et la liberté, elle ne s'est jamais sentie très à son aise à la cour de [[Versailles]] régie par une [[étiquette (code)|étiquette]] rigoureuse, et où fleurissent des intrigues de toutes sortes, et où les relations humaines ne sont fondées que sur l'intérêt et l'égoïsme. En outre, si, comme l'observe un historien{{qui}}, {{citation|dans la fraîcheur de ses vingt ans, Madame n'était pas désagréable à regarder}}, son physique est très rapidement compromis par un embonpoint considérable, dont elle parle elle-même en évoquant {{citation|sa taille monstrueuse de grosseur}}.
 
Son mari, de toute façon indifférent aux charmes féminins, ne lui montre que l'empressement strictement nécessaire pour assurer une descendance. Pétillante d'esprit, indépendante, la princesse se consacre alors à une correspondance très abondante. Ses lettres, au nombre de 60&nbsp;000, rédigées dans un style savoureux, constituent une source d'informations précieuse sur la vie à la cour de France. La princesse reste allemande de cœur et elle abhorre la cour et l'étiquette. Si on l'en croit ses lettres, la dépravation attribuée à la [[Régence (1715-1723)|Régence]] règne déjà dans toute la seconde moitié du grand règne.
 
Consciente de son rang et de ses devoirs, elle ne dissimule pas ses antipathies, en particulier contre sa deuxième belle-sœur, [[Madame de Maintenon]], qu'elle {{refnec|surnomme (entre autres mille amabilités) « la vieille ripopée » (mélange de restes de vin), « l’ordure du roi », « la vieille sorcière », et même « la vieille touffe » ou « la vieille conne »}}. Elle ne recule pas, on le voit, devant le mot trivial. Méprisant la famille illégitime du roi, elle surnomme par exemple le [[Louis Alexandre de Bourbon|comte de Toulouse]] (fils du roi et de [[madame de Montespan]]) « la chiure de souris », ou, à propos de la sœur de ce dernier, [[Françoise Marie de Bourbon (1677-1749)|Mademoiselle de Blois]], que son fils [[Philippe d'Orléans (1674-1723)]] a épousée, écrit : {{citation|Ma belle-fille ressemble à un cul comme deux gouttes d'eau}}. Elle s'est d'ailleurs fortement indignée de ce mariage, Mademoiselle de Blois bien que fille légitimée du roi, étant issue d'une union adultérine de ce dernier avec M{{me}} de Montespan.
 
D'après seul le [[Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon|duc de Saint-Simon]], elle serait allée jusqu'à gifler son fils sous les yeux de toute la Cour quand elle apprend qu'il a accepté ces épousailles qu'elle juge indignes de son rang. En revanche, elle montre toujours le plus grand respect envers le roi, tout en déplorant l'influence des gens qui l'entourent. Elle parle souvent de son fils en déplorant ses mauvaises fréquentations mais en admirant son intelligence et ses succès militaires. Par contre, elle se montre une mère attentive, et sa correspondance avec sa fille, la [[Élisabeth Charlotte d'Orléans|duchesse de Lorraine et de Bar]], (détruite en grande partie en 1719) est pleine de conseils maternels.
 
La princesse suit les débats d'idées de son temps et entretient même une correspondance avec [[Leibniz]], mais elle ne partage pas le penchant de plus en plus dévot que suit le règne de [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. Elle partage dans ses lettres ses doutes sur de nombreux points de religion. Elle-même protestante convertie par devoir au [[catholicisme]], à [[Metz]], pour pouvoir épouser le frère du roi de France, elle reste fidèle dans son cœur à la foi de son enfance, et du reste, témoin de la révocation de l'[[Édit de Nantes]], elle ne comprend pas pourquoi des peuples peuvent se dresser les uns contre les autres sur des points qui lui paraissent mineurs. Jamais elle ne se console de la détresse du [[Palatinat du Rhin|Palatinat]], sa région d'origine, ravagée par les armées du roi son beau-frère et tient [[François Michel Le Tellier de Louvois|Louvois]] pour responsable de la mort de son père et de son frère. Jusque dans les dernières années elle regrette sa jeunesse à [[Heidelberg]].
Elle souffre aussi des avanies et des intrigues de l'entourage de son mari.
 
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Mervel a reas d'an 8 a viz Kerzu 1722 e [[Saint-Cloud]], e Bro-C'hall.
 
 
Mervel a reas d'an 8 a viz Kerzu 1722 e [[Saint-Cloud]], e Bro-C'hall.
 
=== Lennadurezh ===
 
* [[Daniel des Brosses]], ''La Palatine : l'incorrigible [[épistolière]] aux {{formatnum:60000}} lettres'', Paris, AkR, coll. « L'histoire en regard », 2004, 156 {{p.}}, 21 cm {{ISBN|2-913451-20-9}}.
* [[Dirk Van der Cruysse]], ''Madame Palatine, princesse européenne'', éd. Fayard, Paris, décembre 1988, 748 {{p.}} {{ISBN|2-213-02200-3}}