Caribert Iañ : diforc'h etre ar stummoù

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[[Image:Portrait Roi de france Caribert.jpg|thumb|right|300px|« Cherebert roy de France » (561-567) gant Jean Dassier (1676-1763). <br> [[Levrdi broadel Pariz]] ]]
[[Image:Jean-Joseph Dassy (1796-1865) - Caribert, roi franc de Paris et de l'ouest de Gaule (mort en 567).jpg|thumbnail|right|« Caribert, roue frank Pariz ha kornôg Galia (marvet en 567) » hervez Jean-Joseph Dassy (1796-1865). Taolenn graet ene 1837 , miret e [[Versailhez]], e mirdi broadel ar c'hastell.]]
'''Caribert Iañ''' , pe '''Karibert''', pe '''Charibert''' (distaget evel "c'h" moarvat) (520 - 567), a oa ur priñs [[frank]], mab da [[Hlotar Iañ]], roue ar Franked, ha d'e wreg kentañ [[Ingonde]]. Roue [[Pariz]] e voe betek 567.
 
==E anv==
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=== Bec'h gant an hêrezh : brezel ouzh Chramn ===
En [[558]] e voe kaset Caribert ha [[Gontran (roue)|Gontran]] gant [[Hlotar]] da gemer [[Limousin]] digant o breur [[Chramn]], hag en devoa taolet ee grabanoù war ar vro-se. Tal ouzh tal edo an armeoù, goulennet e voe digant Chramn daskor an douaroù laeret, nac'h a reas, emgann a vije bet panevet d'ur gorventenn. Un dro-gamm areas Chramn d'e vreudeur: kas a reas ur c'hefridiour dezho da gemenn marv o zad a oa o stourm ouzh ar Saksoned. Ha kuit Caribert ha Gontran da Vurgondia<ref>[[Gregor Teurgn]], ''Histoire des francs'', levrenn IV, 16.</ref>.
 
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| successeur =[[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric {{Ier}}]]<br>[[Gontran (roi)|Gontran]]<br/>[[Sigebert Ier|Sigebert {{Ier}}]]
| père =[[Clotaire Ier|Clotaire {{Ier}}]]
| mère =
| conjoint =[[Ingeberge]]<br />'''Méroflède''' <br /> '''Marcovèfe'''
| descendance =[[Berthe, fille de Caribert Ier|Berthe]] <br /> '''Clothilde la superbe''':nonne.
 
 
 
 
 
 
 
=== Le second partage du ''regnum francorum'' ===
 
[[Image:Partage du royaume à la mort de Clotaire.jpg|thumb|250px|left|''Partage du royaume à la mort de Clotaire''. Grandes Chroniques de France, {{XIVème}} siècle, Castres, musée Goya.]]
À la mort de leur père en [[561]], les fils de Clotaire allèrent enterrer leur père à [[Soissons]] dans la basilique qu'il avait commencé à faire construire sur le tombeau de [[Médard de Noyon|saint-Médard]]<ref>Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre IV, 19, 21, 54.</ref>. Il se ligua avec ses frères [[Gontran (roi)|Gontran]] et [[Sigebert Ier|Sigebert]] contre [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric]], son demi-frère, qui avait pris possession du château de leur oncle [[Childebert Ier|Childebert]] avec la portion du royaume qui allait avec, pour le forcer à repartager le royaume. Le royaume fut donc à nouveau divisé en quatre et le sort lui attribua le royaume de Paris<ref>Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre IV, 22.</ref>. Les rapports de forces déterminèrent en réalité les attributions, la mise à l'écart des plus faibles faisait partie des usages de la succession royale franque et il se peut que les trois fils d'Ingonde éprouvèrent de la défiance envers leur demi-frère<ref>[[Bruno Dumézil]], ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, pages 108-109.</ref>. De plus, dans la tradition germanique, le mode de succession des rois sur le trône, la ''[[tanistry]]'' (nom celtique désignant la succession par le cadet et non par le fils), se faisait entre frère, de l'aîné au benjamin, puis aux oncles et aux neveux<ref>[[Michel Rouche]], ''Clovis'', éditions Fayard, 1996, page 233.</ref>.
[[Image:Division of Gaul - 561.jpg|thumb|250px|right|''Gaule à la mort de Clotaire (561)''. [[Paul Vidal de La Blache]], Atlas général d'histoire et de géographie ([[1894]]).]]
Caribert reçut l'ancien royaume de Childebert {{Ier}}, situé entre la [[Somme (département)|Somme]] et les [[Pyrénées]]<ref>Ivan Gobry, ''Clotaire II'', collection « Histoire des rois de France », éditions Pygmalion, page 13.</ref>, ayant Paris pour capitale et comprenant le bassin parisien, l'[[Aquitaine]] et la [[Provence]]. Ce ''teilreich'' était la portion du ''[[regnum francorum]]'' la plus riche en [[fisc]] (terre, forêt ou mine appartenant à la couronne<ref>Bruno Dumézil, ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, page 93.</ref>) et la plus facile à défendre.
* Caribert I{{er}} reçut le royaume de Paris et l'Aquitaine ;
* La [[Neustrie]] échoit à [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric I{{er}}]] ;
* Le royaume d'[[Orléans]] ([[Austrasie]]) à [[Sigebert Ier|Sigebert I{{er}}]] ;
* La [[Royaumes burgondes|Burgondie]] à [[Gontran Ier|Gontran]].
 
En recevant le royaume de Childebert, il devint le gardien du tombeau de [[Clovis Ier|Clovis]]. Son royaume fut cependant menacé par des autonomistes dans les possessions méridionales, notamment en Aquitaine. Parmi les fidèles de sa cour, apparaissait le jeune Gundovald, prétendument fils de Clotaire et donc frère putatif de Caribert<ref>Bruno Dumézil, ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, page 259.</ref>. En matière fiscale, il voulut imposer la ville de Tours, qui depuis le règne de Clotaire ne payait plus par hommage à [[Martin de Tours|saint Martin]], en tentant de reconstituer les registres de l'impôt qui avaient été brûlés. Mais l'évêque Eufronius obtint de lui une nouvelle suppression d'impôt<ref>Bruno Dumézil, ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, page 301.</ref>.
 
A la suite du mariage de Sigebert et de [[Brunehilde (reine)|Brunehilde]], il invita le poète [[Venance Fortunat]] pour qu'il rédige un [[éloge panégyrique]]. Fortunat loua sa culture en lettre et en droit. Il célébra en Caribert le plus grand des rois francs, le seul véritable héritier de son oncle [[Childebert Ier|Childebert I{{er}}]] autant par ses qualités que par son royaume, en appelant au témoignage d'[[Ultrogothe]], veuve de Childebert, que Caribert avait honorée. Fortunat rappelait qu'il était l'aîné de ses frères et qu'en lui seul renaissait l'intelligence politique de leur père qui d'ailleurs, le considérait comme son fils préféré<ref>Bruno Dumézil, ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, page 199.</ref>. En outre, il regorgeait de vertus impériales et chrétiennes : aussi bon que [[Trajan]], aussi juste que [[Salomon (Bible)|Salomon]], aussi clément que [[David (Bible)|David]]. Il célébra son caractère pacifique en argumentant sur la prospérité engendrée par son règne : « ''Vos devanciers ont agrandi la patrie par les armes, mais en versant le sang ; vous, en régnant sans infliger la défaite, vous conquérez davantage.''<ref>Venance Fortunat, ''Carmina''. VI, 2 v.37-38.</ref> ». De plus, il affirma que Caribert parlait mieux latin que bien des Romains et célébra sa beauté, reflet de sa bonté<ref>Bruno Dumézil, ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, pages 142-143.</ref>.
 
=== Les déboires matrimoniaux : le problème de la succession ===
 
Il pratiqua la « monogamie sérielle<ref name="IV,26"/>», mélange de mariage et de concubinage<ref name="Dumézil,143"/>. Il épousa Ingeberge, femme probablement de sang royal, dont il eut quatre enfants. Un d'eux mourut en bas âge, les trois autres furent des filles devenues religieuses. Excédée par la débauche de son mari qui posséda plusieurs maîtresses, et peut-être pour l'assagir, Ingeberge fit introduire à la cour un artisan de lainerie pour l'atelier royal, père de deux de ses maîtresses. Il la délaissa pour épouser les deux filles de l'artisan : Méroflède et Marcovèfe. Il épousa d'abord Méroflède. Avant sa mort, Clotaire {{Ier}} avait désigné un clerc courtisan nommé Emery (''Emeritus'') à l'évêché de [[Saintes]]. Cette nomination étant contraire au droit canon, il craignit que l'archevêque de [[Bordeaux]] ne donna pas son approbation. Aussi, il autorisa Emery à se faire ordonner par l'évêque de son choix, ce que fit Emery. Après la mort de Clotaire {{Ier}}, Caribert dut faire accepter à l'évêque de Bordeaux le principe des nominations royales sur les sièges épiscopaux.<ref name="IV,26"/> Mais Léonce, l'archevêque de Bordeaux, convoqua un synode à Saintes pour traiter l'affaire. Un vote des prélats déclara illicite la nomination et le sacre et un prêtre bordelais nommé Héraclius fut élu à la place d'Emery. Léonce envoya un prêtre nommé Noncupat (''Nuncupatus'')<ref>Grégoire de Tours confond l'homme avec sa fonction, car le terme signifie ''désigné'', ''nommé''. Ivan Gobry, ''Clotaire II'', collection « Histoire des rois de France », éditions Pygmalion, page 16.</ref> informer Caribert des résultats du synode. La nouvelle déplue au roi et le prêtre fut jeté sur un fagot d'épines avant d'être expulser.<ref>Ivan Gobry, ''Clotaire II'', collection « Histoire des rois de France », éditions Pygmalion, page 16.</ref> Méroflède mourut, il épousa alors Marcovèfe<ref>Ivan Gobry, ''Clotaire II'', collection « Histoire des rois de France », éditions Pygmalion, page 17.</ref>. En choisissant la moniale Marcovèfe comme femme, il choisi d'épouser une proche parente d'une précédente épouse, ce qui était considéré comme un inceste par le droit canon. Une épidémie se mit à ravager les Gaules, dont le royaume de Paris, ce qui fut perçu comme une punition d'une faute en matière matrimoniale. Les évêques demandèrent aux fidèles de reporter les mariages pour obtenir la fin de l'épidémie<ref>Concile de Tours II, Lettre des évêques de la province de Tours au peuple. « ''La colère du Seigneur pourra être apaisée par la chasteté des corps'' ». (ed. cit. page 395). </ref>. Depuis de nombreuses années, les évêques réclamèrent la tenu d'un concile, Caribert en donna l'autorisation. Sa tenu se fit à Tours, le 18 novembre [[567]]<ref>Tours II c.1.</ref>. Venus de tout le royaume, les prélats émirent deux canons. Le premier rappelait que les lois romaines et le droit ecclésiastique interdisaient à une moniale de se marier, les évêques ajoutèrent que Caribert avait récemment émis une loi renforçant cette disposition<ref>Tours II c.21.</ref>. Le second évoquait la question de l'inceste, résumé par les textes des conciles gaulois qui interdisaient à un homme d'épouser sa belle-soeur<ref>Tours II c.22. Ce texte rappelle des prescriptions des conciles d'Orléans I et d'Epaone.</ref>. Dans les deux dispositions du concile, la peine prescrite pour le contrevenant était l'excommunication. Dans l'assemblée se trouvait [[Prétextat de Rouen]] qui condamna le roi de Paris pour les faits qui lui furent reprochés<ref>Le nom de Prétextat, agissant en tant qu'évêque de Rouen, se situe en tête de la liste des souscriptions du concile de Tours II.</ref>. Caribert fut excommunié par l'évêque [[Germain de Paris]]<ref name="IV,26"/> pour inceste et sacrilège. Caribert abandonna ses épouses face à l'hostilité du clergé. Il épousa lors d'un quatrième mariage une religieuse nommée Théodechilde. Sa vie conjugale doit être perçue comme la nécessité pour le [[souverain]] d'engendrer une descendance masculine. Caribert était déjà âgé et se devait d'avoir un héritier qui le succéderait sur le trône tandis que ses cadets, Gontran et Chilpéric, en étaient déjà pourvu. De plus, il avait besoin de l'appui de fidèles qui pouvaient l'abandonner si son royaume disparaissait avec lui<ref name="Dumézil,143">Bruno Dumézil, ''La reine Brunehaut'', Paris, Editions Fayard, 2008, page 143.</ref>.
 
En [[566]], il nomma son neveu par alliance Bertrand évêque de Bordeaux et maria sa fille [[Berthe, fille de Caribert Ier|Berthe]] au roi Aethelberth<ref>Grégoire le Grand, Ep. XI, 35 ; R.A. Markus, « ''The Chronology of Gregorian Mission to England : Bede's Narrative and Gregory's Correspondence'' », in id., ''From Augustine to Gregory the Great. History of Christianity in the Late Antiquity'', Londres, 1983 , pages 16-30.</ref> de Kent, le plus méridionale des état anglo-saxons<ref name="IV,26">Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre IV, 26.</ref>{{,}}<ref>Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre IX, 26.</ref>.
 
Il mourut le {{date|5|mars|567}} près de Bordeaux, alors qu'il visitait ses possessions méridionales<ref>Ivan Gobry, ''Clotaire II'', collection « Histoire des rois de France », éditions Pygmalion, page 24.</ref>. À sa mort, malgré quatre épouses, il ne laissa que des filles. Ses trois frères se disputèrent âprement son héritage. Un partage de son royaume se fit en [[568]]<ref>Le texte du partage est évoqué par le ''Pacte d'Andelot'' (Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre IX, 20).</ref> où Paris fut maintenu dans l'indivision. Les revenus fiscaux de la ville furent partagés en trois et chaque roi jura de ne pas entrer dans la ville sans le consentement des deux autres<ref>Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre VI, 27 ; VII, 6.</ref>. Senlis fut également indivisée<ref>''Pacte d'Andelot'', Grégoire de Tours, ''Histoire des francs'', livre IX, 20.</ref>.
 
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==Gwragez ha bugale==
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**ur mab a varvas reyaouank da vont da roue
**ur verc'h ''Clothilde la Superbe'', leanez e [[Sainte-Croix de Poitiers]].
Pa intañvezas Theudechilde e klaskas saveteiñ rouantelezh Pariz dre gemer teñzor ar roue da gentañ hag en em ginnig d'ar roue Gontran goude, methennezh a roas gourc'hemenn d'he sparlañ en ur gouent.
 
 
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== Articles connexes ==
* [[Généalogie des Mérovingiens]]
* [[Faux Mérovingiens]]
 
{{Début dynastie}}
{{Insérer dynastie|couleur1=skyblue|couleur2=#ffffff|couleur3=skyblue|icone=Meuble_héraldique_Fleur_de_lys.svg
| avant = [[Clotaire Ier|Clotaire {{Ier}}]]
| nom = [[Royaume de Paris]]
| après = [[Chilpéric Ier (roi des Francs)|Chilpéric {{Ier}}]]<br>[[Gontran (roi)|Gontran]]<br/>[[Sigebert Ier|Sigebert {{Ier}}]]
| période=[[561]]-[[567]]
}}
{{Fin dynastie}}
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==Lennadurezh==
 
 
*''L'histoire des rois Francs'' par [[Grégoire de Tours]], collection ''L'aube des peuples'', Éditions Gallimard, 1990.