Lambert II Naoned : diforc'h etre ar stummoù

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Hervez [[Kronik Naoned]] « e vije bet maget ha desket hervez doareoù ar Vrezhoned »<ref> [[Kronik Naoned]] {{p.}}9 .</ref>.
 
En [[831]] e oa savet e dad a-du gant [[Lotar Iañ|Lotar]] a-enep galloud [[Loeiz an Deol]], ma voe tennet e gargoù digantañ gant an impalaer. <!-- est déchu par ce dernier de ses charges de comte de Nantes et de préfet de la [[marche de Bretagne]]. Il se réfugie avec Lothaire en Italie. En 839, Lambert semble regagner le cœur de l'empire avec Lothaire, revenu en grâce auprès de son père. Lambert s'empresse alors de chasser [[Aldric du Mans|Aldric]] de son siège d'[[Liste des évêques du Mans|évêque du Mans]] <ref>{{Harvsp|Chédevile|Guillotel|1984|p=255|id=BSR}}</ref>.
 
Après avoir dans un premier temps soutenu Lothaire, Lambert passe à [[Charles le Chauve]] en [[841]]. À la suite de la mort du comte [[Ricuin de Nantes|Ricuin]] lors la [[bataille de Fontenoy-en-Puisaye]] le [[25 juin]] [[841]], Lambert aurait demandé au roi [[Charles le Chauve]] de recouvrer le comté de Nantes qu'il aurait considéré comme son légitime héritage<ref>Ce fait n'est pas certain d'après André Chédeville et Hubert Guillotel dans «La Bretagne des Saints et des Rois » {{p.|257}}</ref>. Le comté est confié par le roi à [[Renaud de Nantes|Renaud]], [[liste des comtes d’Herbauge|comte d’Herbauge]]<ref>{{Harvsp|Chédevile|Guillotel|1984|p=257|id=BSR}}</ref>. Lambert abandonne alors le parti du roi et rejoint celui de [[Nominoë]]<ref> Janet L. Nelson ''Charles le Chauve'', Aubier, Paris 1994 {{ISBN|27007-2261-2}} {{p.}}159</ref>
 
[[Renaud de Nantes|Renaud]] bat en [[843]] Lambert allié aux Bretons de Nominoë et aux Vikings d’[[Hasting]] (?) à la [[bataille de Messac]]<ref>selon Michel Dillange. ''Les Comtes de Poitou Ducs d'Aquitaine (778-1204)<!-- typographie selon couverture -->''. La Crèche : Geste éditions, 1995. {{ISBN|2-910919-09-9}}, {{p.|55}}</ref> mais peu après, il est battu et tué à la [[Bataille de Blain]] le [[24 mai]] [[843]] <ref>[[Noël-Yves Tonnerre]] ''op.cit'' {{p.}}83</ref>, soit le « '''IX Kalendas junii''' » selon la Chronique d'Aquitaine<ref>[[Annales de Saint-Bertin]]: AD 843 ''Le breton Noménoé et Lambert, qui lui avaient récemment retiré leur foi, tuèrent Renaud duc de Nantes et firent plusieurs prisonniers''</ref>. Les Nantais refusent de reconnaitre Lambert comme comte. Ce dernier est en effet soupçonné d’avoir guidé les Normands qui le [[24 juin]] mettent la ville à sac et tuent l’évêque [[Gohard de Nantes|
Gohard]] dans sa cathédrale<ref> Janet L. Nelson ''op.cit'' {{p.}}160-161</ref>. Après le départ de ses redoutables alliés, Lambert se rend enfin maitre de Nantes.
 
Lambert tue avant l'été [[844]] dans un combat au sud de Nantes, le comte [[Bernard II de Poitiers]] et le fils et successeur de Renaud : [[Hervé d'Herbauges|Hervé]], comte d’Herbauges<ref> Janet L. Nelson ''op.cit'' {{p.}}165 & [[Annales de Saint-Bertin]]: AD 844 « ''Lambert avec les Bretons attaqua et tua au pont de la Mayenne quelques-uns des marquis de Charles'' » et [[Chronique de Saint-Maixent]] « ''L'année suivante Bernard, comte de Poitiers, et Hervé, fils de Rainaud, combattirent le comte Lambert et furent tués'' » </ref>.
 
Fin octobre début novembre [[845]], Lambert abandonne le parti de [[Nominoë]] et fait à [[Tours]] pour [[Noël]] sa soumission au roi qui lui laisse le comté de Nantes. Au mois d’août [[846]] Lambert est écarté du Nantais et pourvu par le roi Charles de l’abbatiat laïc de Saint-Colombe de [[Sens (Yonne)|Sens]]. [[Charles le Chauve]] tente d’imposer un certain Amaury comme comte de Nantes (846-849)<ref> Janet L. Nelson ''op.cit'' {{p.}}170 .</ref>.
 
[[Charles le Chauve]] rappelle Lambert et lui confie en [[849]] le Nantais, le Rennais et le territoire au sud de la [[Loire (fleuve)|Loire]]. Après le [[15 août]] [[850]], [[Nominoë]] et son allié Lambert qui avait fait une nouvelle fois défection au roi, occupent Rennes et Nantes et démantèlent les murs des deux cités pour éviter un retour des forces royales<ref> Janet L. Nelson ''op.cit'' {{p.}}188 </ref> .
 
Lambert accompagne Nominoë en [[851]] dans son offensive en [[Neustria]]. Après la mort subite du chef breton à [[Vendôme]] le [[7 mars]] [[851]], Lambert prend le commandement de l’armée bretonne en retraite <ref> [[Jean Markale]] '' Histoire secrète de la Bretagne'', Albin Michel, Paris 1977 {{ISBN|2253022225}} {{p.}}147 « ''Lambert ramène les troupes bretonnes et le corps du roi en Bretagne'' ».</ref> Il participe ensuite aux côtés d’[[Erispoë]], fils de Nominoë et nouveau chef des Bretons, à la [[bataille de Jengland]] près du [[Grand-Fougeray]], où les troupes de Charles le Chauve sont écrasées le [[22 août]]. Avant la fin de l’année, un accord est conclu entre Charles le Chauve et [[Erispoë]]; ce dernier obtient le titre royal et la cession définitive des anciennes [[Marches de Bretagne]] avec [[Rennes]] et [[Nantes]]. Lambert perd tout espoir de s’implanter dans la région.
 
Lambert, dont la sœur Dova était abbesse de [[abbaye de Saint-Clément|Saint-Clément]] à [[Craon (Mayenne)|Craon]], tente de se tailler un domaine entre le bas [[Comté du Maine|Maine]] et l’[[Anjou]] mais il est tué le [[1er mai]] [[852]]<ref>{{Harvsp|Chédevile|Guillotel|1984|p=285|id=BSR}}</ref> dans une embuscade tendue par un [[Rorgonides]], [[Gauzbert du Maine|Gausbert « le Jeunet » (''juvenculus'')]], qui s’inquiétait de ses progrès dans le patrimoine de sa famille<ref> Janet L. Nelson ''op.cit'' {{p.}}195 & [[Annales de Saint-Bertin]]: AD 852 « ''Lambert et Garnier, frères, principaux auteurs des discordes, périrent, l’un dans un piège, l’autre par un jugement'' » et [[Chronique de Saint-Maixent]] « ''Et sequenti anno [852] Lambertus, comes Namnetensium, a Gauberto comite Cenomannensium in bello occiditur (Et l'année suivante, Lambert, comte de Nantes, est tué dans une guerre par Gausbert, comte du Maine)'' » </ref>.
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==Notennoù==