Priñselezh Liège : diforc'h etre ar stummoù

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[[Image:Low Countries Locator Prince-Bischopric of Liege.svg|thumb|right|280px|Ar briñselezh war-dro 1350]]
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[[Skeudenn:LuikVlag.svg |thumb|right|240px|Banniel Liège]]
| [[Skeudenn:LuikVlag.svg |120px]] || [[Skeudenn:Armoiries Principauté de Liège.svg|80px]]
[[Skeudenn:Bishopric of Liège.png|thumb|right|200px|Ardamezioù priñs-eskob Liège]]
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| <small>'''Banniel'''</small> || <small>'''Ardamezioù'''</small>
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| colspan="2" | [[Image:Low Countries Locator Prince-Bischopric of Liege.svg|280px|Ar briñselezh war-dro 1350]]
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| colspan="2" | <small>'''Priñselezh Liège war-dro ar bloavezh [[1350]]'''</small>
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'''Priñselezh Liège''' a oa ur [[stad]] emren en [[Impalaeriezh Santel Roman]] a zo bet anezhi eus 985 da 1795 .
 
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== Lennadurezh ==
 
* Stanislas Borman, ''Les Seigneuries allodiales du Pays de Liège, avec une introduction historique'', Liège, J. Gothier, 1867. (Aussi en [http://web.archive.org/web/20041110072110/http://users.skynet.be/am016110/PDF/Allodiales.pdf version PDF], ''ex libris www.chokier.com'')
* Georges Hansotte, ''Les institutions politiques et judiciaires de la principauté de Liège aux Temps modernes'', Bruxelles, Crédit Communal, 1987. In-8° broché, 355 p., (collection « Histoire », série in-8°, n° 73, 1987).
 
== Liammoù diavaez ==
* [http://membres.lycos.fr/decouverteliege/historique.php Istor ar briñselezh en e hed]
* [http://www.fabrice-muller.be/liege/histoire/bonnes-villes/bonnes-villes.html Les Bonnes Villes de la principauté]
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* {{pdf}} [http://perso.infonie.be/liege06/pdf/Echevins.pdf Les Échevins de la Souveraine Justice de Liège, par le Chevalier Camille de Borman, Liège, 1892]
* [http://www.senlime.be/si/Franchim.html Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de Franchimont]
 
 
[[Rummad:Istor Belgia]]
[[Rummad:Priñselezh Liège]]
[[Rummad:Stadoù an Impalaeriezh Santel Roman]]
 
[[de:Bistum Lüttich]]
[[en:Bishopric of Liège]]
[[es:Obispado de Lieja]]
[[pl:Diecezja Liège]]
 
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=== Naissance et âge d'or ===
 
[[Liège]] devint au {{s|X|e}} la capitale d'une puissante principauté épiscopale, grâce à l'action des évêques [[Éracle]], [[Notger]] et [[Wazon]]. Ses écoles furent célèbres jusqu'au {{s|XII|e}}.
 
Sept [[collégiale]]s s'élèvent alors dans la ville (Saint-Pierre, [[Collégiale Sainte-Croix de Liège|Sainte-Croix]], [[Cathédrale Saint-Paul de Liège|Saint-Paul]], [[Collégiale Saint-Jean de Liège|Saint-Jean]], [[Collégiale Saint-Denis de Liège|Saint-Denis]], [[Basilique Saint-Martin de Liège|Saint-Martin]], [[Collégiale Saint-Barthélemy de Liège|Saint-Barthélemy]]) en plus de la [[Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège|cathédrale]] où est enterré [[Lambert de Maastricht|Saint Lambert]].
 
Deux [[abbaye]]s bénédictines s'y ajoutent : [[Église Saint Jacques-le-Mineur de Liège|Saint-Jacques]] et [[Abbaye de Saint-Laurent de Liège|Saint-Laurent]]. Plusieurs églises romanes et de nombreuses pièces d'orfèvrerie (art mosan) témoignent encore aujourd'hui de l'efflorescence de cette époque, en particulier les fonts baptismaux de la ville, conservés aujourd'hui à [[Collégiale Saint-Barthélemy de Liège|Saint-Barthélemy]].
 
Entre [[1297]] et [[1335]], la chevalerie hesbignonne est quasiment décimée par la [[guerre des Awans et des Waroux]].
 
Liège tentera également de résister à l'œuvre unificatrice des [[Pays-Bas bourguignons|Bourguignons]], mais échouera face à [[Charles le Téméraire]] le 30 octobre 1468 (échec des [[600 Franchimontois]]). La Cité retrouvera tous ses privilèges en 1477, à la mort de Charles.
 
Le [[10 avril]] [[1509]], [[Érard de La Marck]], l'un des plus remarquables [[prince-évêque]]s de [[Liège]], reçoit les droits régaliens de l'[[empereur germanique|empereur]] [[Maximilien Ier du Saint-Empire|Maximilien I{{er}}]], qui confirme les privilèges de la principauté octroyés par ses prédécesseurs.
 
=== Les princes de Bavière ===
 
Les {{XVIe s}} et {{XVIIe siècle}}s seront éprouvants pour la Principauté, car elle subit de plein fouet la scission des [[Pays-Bas espagnols]] ainsi que les guerres de [[Louis XIV de France|Louis XIV]].
 
Sur le plan intérieur, la vie politique est dominée par l'opposition entre le parti populaire (les [[Grignoux]], fervents défenseurs de la démocratie) et le parti aristocratique (les [[Les Chiroux|Chiroux]], partisans du prince). Des journées d'émeutes eurent notamment lieu en 1636, lors d'une tentative de coup de force des Chiroux, et en 1646, quand des rumeurs annoncent que les Chiroux vont truquer les élections grâce à l'intervention des troupes espagnols.
 
Les émeutes se transformèrent en révolte. En 1647, les Grignoux remportent les élections et interdisent l'entrée à Liège du prince-évêque [[Ferdinand de Bavière]] (qui était à [[Visé]] accompagné de troupes allemandes). Celui-ci transfère le siège du gouvernement à Huy et, aidé par son neveu [[Maximilien-Henri de Bavière|Maximilien-Henri]], entreprend la reconquête de la Cité.
 
Liège est bombardée le 12 août 1649 (l'hôtel de ville sera brûlé) et capitule le 29 août. Le 19 septembre, le prince entre dans Liège accompagné de {{formatnum:2000}} cavaliers et de {{formatnum:1000}} fantassins<ref>[http://perso.infonie.be/liege06/11onzee.htm#1 Le règlement de 1649
 
et suspend la plupart des droits politiques. Le système électoral est également revu à la faveur du prince, qui aura alors tous pouvoirs.
 
Il faudra attendre le début de la [[Révolution liégeoise]] le 18 août 1789 pour que le règlement de 1684 soit aboli, par un prince-évêque ramené prisonnier du château de [[Seraing]].
 
=== La fin de la Principauté ===
 
{{Article détaillé|Révolution liégeoise}}
 
Le 7 décembre [[1792]] eurent lieu les premières élections au [[suffrage universel]] : tous les habitants de plus de 18 ans furent appelés à élire les députés à la Convention nationale<ref>[http://perso.infonie.be/liege06/12douze00.htm VERS LA REVOLUTION 3]</ref>{{,}}<ref>[http://bib.chiroux-croisiers.liege.be/Ourtel/page/interventionfrancaise.htm De la principauté de Liège au département de l'Ourthe]</ref>. {{formatnum:9700}} électeurs participèrent à ce suffrage et {{formatnum:9660}} d'entre eux se prononcèrent pour le rattachement à la France, sous réserve.
 
En [[1794]], à la suite des guerres de la [[Révolution liégeoise]], l'armée impériale quitte la Principauté de Liège, ce qui entraîne l'exil définitif du dernier Prince-Evêque [[François-Antoine-Marie de Méan]].
 
La disparition de la Principauté sera entérinée en 1801 par le [[traité de Lunéville]] signé entre la France et l'Autriche.
 
== Territoire ==
 
La Principauté de Liège était enclavée dans les [[Pays-Bas méridionaux]]. Elle s'étendait le long de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]] belge, à l'exception de la région de [[Namur]], de [[Dinant]] jusqu'au territoire du [[comté de Looz]]. Elle divisait donc en deux les [[Pays-Bas autrichiens]], isolant le [[Duché de Luxembourg|Luxembourg]] et l'ancien [[duché de Limbourg|Limbourg]] des autres Pays-Bas.
 
[[Duché de Bouillon|Bouillon]] était également lié à la principauté. Le Prince-Évèque codirigeait par ailleurs la ville de [[Maastricht]], initialement avec le [[Duché de Brabant|Brabant]], ensuite avec les [[Provinces-Unies]], la République y ayant repris les droits brabançons après la [[Guerre de Quatre-Vingts Ans]].
 
Les armoiries de ces territoires étaient reprises sur le blason de la principauté, dont celui de l'actuelle [[province de Liège]] n'est qu'un remaniement. <br>
:''Écartelé : 1, de [[duché de Bouillon|Bouillon]] ; 2, de [[marquisat de Franchimont|Franchimont]] ; 3, de [[comté de Looz|Looz]] ; 4, de [[comté de Horn|Horn]] ; sur-le-tout de [[Liège (ville)|Liège]].''
 
Le duché de Bouillon constitue la pointe sud de la Principauté, tandis que le comté de Horn en étant la pointe nord. À la fin de l'Ancien Régime, le territoire couvrait environ 1/5 de la [[Belgique]] actuelle. Celui-ci n'est pas à confondre avec le territoire du [[diocèse de Liège]].
 
La Principauté comptait 23 ''Bonnes Villes'', était divisée en 15 ''quartiers'' (5 en banlieue de Liège et 10 hors-banlieue) et possédait également des ''seigneuries allodiales'', appartenant au patrimoine de Saint-Lambert (et donc indépendantes du Prince et des 3 États). ''Alleu'' signifie ''indépendant de tout prince'' (ou seigneur), ''ne relevant que de Dieu seul''<ref>Voir [http://users.skynet.be/am016110/PDF/Allodiales.pdf Les Seigneuries allodiales du Pays de Liège]</ref>).
 
*'''Capitale''' : [[Liège]]
 
*'''[[Bonnes Villes]]''', par ordre alphabétique :
**villes « françoises » :[[Châtelet (Belgique)|Châtelet]], [[Ciney]], [[Couvin]], [[Dinant]], [[Fosses-la-Ville]], [[Huy]], [[Liège]], [[Thuin]], [[Verviers]], [[Visé]], [[Waremme]]
**villes « thioises » : [[Beringen]], [[Bilzen]], [[Bree]], [[Hamont-Achel|Hamont]], [[Hasselt (Belgique)|Hasselt]], [[Herk-la-Ville]], [[Looz]], [[Maaseik]], [[Peer]], [[Saint-Trond]], [[Stokkem]], [[Tongres]].
 
*'''[[Quartier de Liège|Quartiers]]''' par ordre alphabétique :
**quartiers « de banlieue » : [[Amercœur]], [[Avroy]], [[Sainte-Marguerite (Liège)|Sainte-Marguerite]], [[Sainte-Walburge (Liège)|Sainte-Walburge]] et [[Saint-Léonard (Liège)|Saint-Léonard]]
**quartiers « hors-banlieue » : Amont, Condroz, Entre-Sambre-et-Meuse, Franchimont, Hesbaye, Horn, Looz, Moha, Montenaken, Stokkem
 
*'''[[Seigneurie allodiale|Seigneuries allodiales]]''' : selon les tableaux de la ''Cour allodiale'', il en existait 62. Toutes n'étaient pas d'importance, et certaines n'étaient même que de simples dépendances.
** parmi les seigneuries importantes, on retrouve la baronnie de [[Grâce-Berleur|Grâce]] et les seigneuries « banneresses » (avec une bannière) de [[Berloz]], [[Fallais]], [[Haneffe]], Ordenge et Wideux (près d'[http://www.hasseltlokaal.be/Item/tabid/55/seqAxNewsItem/2122/Default.aspx Hasselt] ?)
** quoique de moindre importance, on peut également citer [[Fraiture]], [[Geer (commune)|Geer]], [[Jemeppe-sur-Meuse]], [[Oleye]], [[Grand-Axhe]], [[Rocourt (Liège)|Rocourt]], [[Saive]],...
 
== Les pouvoirs ==
L'exercice des différents pouvoirs a évolué au cours de l'Histoire, à la suite de nombreuses guerres
et autres Paix<ref>Pour en savoir d'avantage sur le fonctionnement politique de l'État liégeois, voir notamment l'''[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k737858/f11.table| Histoire ecclésiastique et politique de l'État de Liège]''{{PDF}}, de N.G. Léonard (1744-1793)</ref>.
 
Après la [[Paix de Fexhe]] en 1316, le pouvoir législatif du pays fut partagé entre le prince et les trois États :
* le Chapitre de la Cathédrale (État primaire)
* l'État noble
* le Tiers-État (les [[Bonnes Villes]]).
 
Les « Journées d'État » duraient 10 jours, et se tenaient ordinairement deux fois par an. Pour qu'une proposition du souverain devienne loi, chacun des trois États devait l'accepter.
 
Le pouvoir du Tiers-État fut encore renforcé le 2 décembre 1373 ([[Paix des XXII]]) : les fonctionnaires et conseillers du prince étaient responsables devant le Tribunal des XXII, dont les décisions étaient souveraines. Ce Tribunal était composé de 4 chanoines du Chapitre, 4 chevaliers et 14 représentants des Bonnes Villes.
 
== Principaux textes juridiques ==
 
* 1066 : [[Charte de Huy]]
* 1196 : [[Charte d'Albert de Cuyck]] (droits civils consacrés par la coutume)
* 1287 : [[Paix des Clercs]] et [[Loi muée]] des chanoines et des bourgeois (égalité des peines, peine du talion, preuve par témoignage)
* 1313 : [[Paix d'Angleur]]
* 1316 : [[Paix de Fexhe]] (la loi ne peut être modifiée par le prince qu'avec l'accord des trois États)
* 1343 : Lettre des Vingt-Deux (elle établit le [[Tribunal des XXII]]) ; le système ne sera stabilisé qu'en 1376, après 4 ''Paix des XXII''
* 1424 : Deuxième [[Régiment de Heinsberg]] (fixe la procédure électorale pour éviter les abus, mais les élections directes deviennent indirectes)
* 1649 : Règlement de 1649 (suppression de la plupart des droits politiques)
* 1789 : [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de Franchimont]]
{{États du Benelux}}
 
== Références ==
<references/>
 
 
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