Vincent Voiture : diforc'h etre ar stummoù

Endalc’h diverket Danvez ouzhpennet
Diverradenn ebet eus ar c'hemm
Diverradenn ebet eus ar c'hemm
Linenn 26:
E sonedenn ''la Belle Matineuse'', enebet ouzh hini [[Claude Malleville |Malleville]] a ziskouez e zoare :
''<poem>
{{début citation}}Des portes du matin l’amante de Céphale
Ses roses épandait dans le milieu des airs,
Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts
Linenn 42:
L’onde, la terre et l’air s’allumaient alentour,
Mais auprès de Philis on le prit pour l’aurore,
Et l’on crut que Philis était l’astre du jour.{{fin citation}}
</poem>''
 
Voiture a oa unan eus skrivagnerien ar [[préciosité]], met un diverr-amzer e oa al lennegezh dezhañ ha brudetoc'h c'hoazh e oa e ''Lanturlu'' pe ''Landriry'' en e ganaouennoù :
''<poem>
{{début citation}}L’on jugerait par la blancheur
De Bourbon, et par sa fraîcheur,
:Landrirette,
Qu’elle a pris naissance des lys,
:Landriry.{{fin citation}}
</poem>''
Meur a [[rondeau]] a savas ivez evel an hini ma tiskane « Ma foi, c’est fait », ennañ ar reolenn hag ar skouer eus an doare:
 
''<poem>
{{début citation}}Ma foi, c’est fait de moi, car Isabeau
M’a conjuré de lui faire un rondeau.
Cela me met onen une peine extrême.
Quoi ! treize vers, huit en eau, cinq en ême
Je lui ferais aussitôt un bateau.
 
En voilavoilà cinq pourtant en un monceau.
Faisons-en sept en invoquant Brodeau,
Et puis mettons, par quelque stratagème :
Linenn 72:
Et ci je crois que je fais le douzième ;
En voilà treize ajustés au niveau.
::Ma foi, c’est fait.{{fin citation}}
</poem>''