Erinied : diforc'h etre ar stummoù

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== O fouez ==
 
Dre ma oant doueezed kozh ne oant ket dindan [[Zeus]]. O chom e oant en [[Erebos]] (pe en [[Tartar]], hervez an oberourien), er bed dindanomp, o tiskuizhañ da c'hortoz bezañ galvet war an Douar. Goude ma'z int a orin doueel ne blijont ket nemeur da z-[[Doueed an Olimp]], gouzañvet int ganto, ha netra ken. An dud avat o devez aon razo. Se zo kaoz, dre ma tec'her razo atav, dre ma fell dezho bezañ anavezet ivez, e plegont da varnadenn [[Atena]] e pezh [[Aesc'hulos]], en desped d'o c'hoant diwalc'hus a zial.
 
Doueezed c'htonian a zo anezhe. hervez an hengoun [[orfegezh|orfek]] int ganet eus [[Hades]] ha [[Persefone]]. enkorfañ a reont ar mallozh taolet gant un den, ha karget int da gastizaén an torfedoù e-pad buhez an torfedour, ha n'eo ket goude e varv.
<!--Doueezed ce sont des [[divinités grecques chtoniennes|divinités chtoniennes]].... Dans les [[orphisme (religion)|traditions orphiques]], elles naissent d'[[Hadès]] et de [[Perséphone]] (cet attachement au [[Enfers grecs|monde infernal]] se retrouve également dans ''[[l'Iliade]]'').
 
 
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Elles personnifient la malédiction lancée par quelqu'un et sont chargées de punir les crimes pendant la vie de leur auteur, et non après. Toutefois, leur champ d'action étant illimité, si l'auteur du crime décède, elle le poursuivront jusque dans le monde souterrain. Justes mais sans merci, aucune prière ni sacrifice ne peut les émouvoir, ni les empêcher d'accomplir leur tâche. Elles refusent les circonstances atténuantes et punissent toutes les offenses contre la société et à la nature tels que le parjure, la violation des rites de l'hospitalité et surtout les crimes ou l'homicide contre la famille. À l'origine, les êtres humains ne peuvent ni ne doivent punir les crimes horribles. Il revient aux Érinyes de poursuivre le meurtrier de l'homme assassiné et d'en tirer vengeance. [[Némésis]] correspond à une notion semblable, et sa fonction recouvre celle des Érinyes.
 
Ces divinités vengeresses hideuses ont :
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== Trajedienn Aesc'hulos ==
[[Skeudenn:William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) - The Remorse of Orestes (1862).jpg|thumb|left|300px|''Morc'hed [[Orestes (mitologiezh)|Orestes]]'', gant [[William Bouguereau]] ([[1862]])]]
En '' [[Eumenidezed]]'' gant [[Aesc'hulos]], trede pezh an ''[[Orestia]]'', emañ Merc'hed ar Gonnar, an Erinied, war-lerc'h [[Orestes (mitologiezh)|Orestes]]. Hag eñ da lazhañ e vamm, [[Klitemnestra]], evit dialañ muntr e dad [[Agamemnon]].
 
Kentañ ma voe c'hoariet trajedienn Aesc'hulos e spontas an arvesterien
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Celui-ci tue sa mère, [[Clytemnestre]], pour venger le meurtre de son père [[Agamemnon]]. À la première représentation, cette [[tragédie]] provoque une véritable terreur chez les spectateurs. Les Érinyes forment le [[chœur (théâtre)|chœur]]. Les représentations qui nous sont parvenues nous les montrent tenant des torches et des fouets. Elles sont aussi parfois entourées de [[serpent]]s.
 
Seul l'acte commis par Oreste intéresse les Érinyes. Il n'est question ni de le juger ni de lui trouver des circonstances atténuantes. [[Apollon]] lui-même doit s'opposer à leur vengeance implacable, bien qu'il ait encouragé le meurtre de Clytemnestre par Oreste et qu'il lui accorde sa protection. Les Érinyes, nous rapporte Eschyle, poursuivent Oreste jusqu'à [[Delphes]], le plus important sanctuaire d'[[Apollon]]. Elles ne le délivrent que lorsque les dieux les persuadent d'accepter le verdict du tribunal d'[[Athènes]], l'[[Aréopage]].
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Les Érinyes poursuivent également [[Alcméon fils d'Amphiaraos|Alcméon]], qui a tué sa mère. Comme Oreste, Apollon l'a encouragé à venger son père. II est pourchassé par une Érinye à travers la [[Grèce]], jusqu'à ce qu'il trouve refuge sur une terre qui n'existe pas encore au moment du meurtre de sa mère, échappant ainsi au pouvoir de ses poursuivantes.
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== CulteAzeulerezh ==
Deñved du a veze aberzhet dezho. Evet e veze νηφάλια (''nêphália''), ur seurt [[mez]], diwar mel ha dour.
 
On leur sacrifiait des moutons noirs, et des libations de {{grec ancien|νηφάλια}} / ''nêphália'', mélange de [[miel]] et d'eau.
 
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Il y a en [[Arcadie]] un endroit qui possède deux sanctuaires consacrés aux Érinyes. Dans l'un des deux, elles portent le nom de {{grec ancien|Μανίαι}} / ''Maníai'' ([[Mania]], celles qui rendent fou). C'est en cet endroit que, vêtues de noir, elles assaillent [[Oreste]] pour la première fois. Non loin de là, raconte [[Pausanias (écrivain)|Pausanias]], se trouve un autre sanctuaire où leur culte est associé à celui des [[Charites]] (« déesses de la rémission »). C'est en ces lieux qu'elles purifient Oreste, vêtues de blanc. Après sa guérison, il offre un sacrifice expiatoire aux Mania.
 
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* {{SopŒC}}.
* {{VirÉné}} (VI, 250 ; XII, 844 et suiv.).
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=== Levrioù ===
 
* {{HTP}}.
 
 
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=== Pennadoù kar ===
* [[Orestes (mitologiezh)|Orestes]]