Thomas Müntzer : diforc'h etre ar stummoù

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Mont a reas da heul [[Martin Luther|Luther]] e [[1519]] e [[Leipzig]]. Anvet eo gantañ pastor e [[Zwickau]] war zouaroù Priñs-dilenner [[Saks]] e [[1520]]. Ur wech staliet en e garg e tiorroas ur preder personel a-zivout an ezhomm ret eus un dispac'h sokial. Buan e klaskas tizhout an dud ne ouient na lenn na skrivañ.
 
Adalek dibenn [[1523]] e krog da dagañ [[Martin Luther|Luther]] a gav re dost ouzh ar galloudoù politikel hag ar briñsed en e skridoù. Ober a ra e vad eus [[Brezel ar Gouerien]] evit ledañ e vennozhioù.
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À partir de fin [[1523]], Müntzer s’en prend dans ses écrits à [[Martin Luther|Luther]]. Il profite de la [[Guerre des Paysans allemands|révolte des Paysans]] pour répandre ses idées. En effet, l'agitation paysanne étant à son paroxysme en [[Électorat de Saxe|Saxe]], il essaie de soulever les classes laborieuses contre les princes régnants et les ecclésiastiques. Il affirme que la trop forte quantité de travail nuit au [[salut (religion)|salut]] des paysans car aliénés par l'obligation de cultiver, ils ne peuvent pas se consacrer à la [[Parole]]. Il participe à la rédaction des [[Douze Articles]] et prêche pour un rétablissement de l'[[Église apostolique]] par la violence s'il le faut, pour pouvoir préparer le plus vite possible le [[Parousie|règne du Christ]].
 
En [[1521]], il est donc dissident à trois niveaux :
* vis-à-vis des autorités civiles {{refnec|puisqu’il a été exclu trois fois des villes où il prêchait}} ;
* vis-à-vis des autorités romaines car il se rallie au camp luthérien en 1519 à [[Leipzig]] et rédige en [[1521]] le ''[[Manifeste de Prague (Müntzer)|Manifeste de Prague]]'', qui est un appel à la révolte contre « La putain de Babylone », l'église de Rome ;
* vis-à-vis de Luther car en juillet [[1524]], il se différencie en critiquant la trop grande proximité de Luther avec les autorités civiles et surtout les princes. C’est le ''Sermon aux Princes'' qu'il prononce devant la cour du duc de Saxe où il attaque avec virulence l'autorité de l'église et de l'empire.
 
À partir de fin [[1523]], Müntzer s’en prend dans ses écrits à [[Martin Luther|Luther]]. Il profite de la [[Guerre des Paysans allemands|révolte des Paysans]] pour répandre ses idées. En effet, l'agitation paysanne étant à son paroxysme en [[Électorat de Saxe|Saxe]], il essaie de soulever les classes laborieuses contre les princes régnants et les ecclésiastiques. Il affirme que la trop forte quantité de travail nuit au [[salut (religion)|salut]] des paysans car aliénés par l'obligation de cultiver, ils ne peuvent pas se consacrer à la [[Parole]]. Il participe à la rédaction des [[Douze Articles]] et prêche pour un rétablissement de l'[[Église apostolique]] par la violence s'il le faut, pour pouvoir préparer le plus vite possible le [[Parousie|règne du Christ]].
 
Finalement, après avoir été chassé de [[Zwickau]] à la suite d'une dispute avec le magistrat de la ville, puis de [[Wittemberg]], en enfin d’[[Allstedt]] où il était arrivé en mars 1523, Thomas Müntzer et son groupe prennent le pouvoir en février [[1525]] à [[Mühlhausen (Thuringe)|Mühlhausen]] en [[Thuringe]], où ils instaurent une sorte de [[théocratie]] « radicale et violemment égalitaire » et d’où ils participent, eux aussi, à la guerre des paysans<ref name="a">http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/humanisme/muntzer.php?parent=36</ref>.