Elvis Presley : diforc'h etre ar stummoù

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D'ar c'houlz-se, Elvis ne baoueze ket d'ober sonadegoù er Su hag e mervent ar vro. Gwelet e voe 50 gwezh diouzh renk en abadenn rannvroel ''Louisiana Hayride''. Saver ha produer ''Hayride'', Horace Logan, en doa bet ar soñj mat da lakaat Elvis da sinañ evit kemer perzh pep sizhun en abadenn pa ne oa ket brudet bras c'hoazh. Pa gemeras Elvis perzh en abadenn evit ar wezh diwezhañ, Logan a embannas e oa bet kuitaet ar savadur gant Elvis evit sioulaat ar c'hrennardezed a oa da vat o klask spurmantiñ ar c'haner goude an abadenn. Ne ouie ket c'hoazh e oa ar frazenn-se da vezañ ul lid brudet e diwezh pep sonadeg : ''Elvis has left the building.'' (adkemeret e vo ar bomm brudet gant Al Dvorin er bloavezhioù 1970.).
 
E diwezh ur sonadeg, Elvis, zo anavezet neuze e su hag e mervent ar [[Stadoù-Unanet]], en em gavas gant un den a oa un tamm [[impresario]], met a oa anavezetoc'h evel "hucher" er sirk. [[Thomas Andrew Parker]], lesanvet « ar c'horonal », zo un den en deus gwad dindan e ivinoù.
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Bet eo bet impresario ar c'haner yaouank [[Eddy Arnold]], met gant Elvis an hini emañ o vont qu'il va se hisser au sommet de sa profession dans le «&nbsp;show business&nbsp;». Il signe en [[1955]] un contrat d'exclusivité avec Elvis sur vingt ans, avec à la clé 15&nbsp;% de tous les revenus de Presley. (Dans les années 1970, ce pourcentage est porté à 50&nbsp;%). Le « colonel » impressionne Elvis, c'est un homme autoritaire et à qui rien n'échappe. N'a-t-il pas dit à Elvis pour l'approcher : {{citation|Jeune homme, pour l'instant vous valez un million de dollars, bientôt vous les aurez comptant}} ? Ce sont ces phrases qui impressionnent le jeune Elvis qui rêve de réussite et de dollars tout autant que Parker lui-même.
 
Leur collaboration, qui durera jusqu'à la mort d'Elvis, va devenir l'une des plus fructueuse que connaîtra le «&nbsp;show business&nbsp;», mais également la plus mystérieuse. Parker dicte, Presley obéit. Lorsque le contrat entre en vigueur, Parker offre trois cadeaux à Presley. Le premier est un contrat avec la plus puissante maison de disque au monde, la [[Radio Corporation of America|RCA]]. C'est elle qui va miser sur Elvis et lui avancer les millions de dollars nécessaires à un essor planétaire. Le deuxième est un premier disque d'or avec ''[[Heartbreak Hotel]]'' ; Elvis a tout juste vingt ans. Le troisième et dernier cadeau au jeune chanteur est son arrivée sur le petit écran de millions de téléspectateurs. Ce soir-là, l'émission atteint une audience record de plus de cinquante millions de téléspectateurs, ce qui représente plus de 80&nbsp;% de part d'audience. Lors de sa deuxième apparition au ''[[Ed Sullivan]] Show'' (le [[28 octobre]] de la même année), il se teint les cheveux en noir, alors qu'ils étaient jusque-là châtain clair. Le «&nbsp;King du rock and roll&nbsp;» vient de naître.
 
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Si ces apparitions télévisées enchantent les jeunes, les adultes, eux, réprimandent et condamnent la tenue du «&nbsp;King&nbsp;». Ses déhanchements lascifs et/ou brusques choquent l'Amérique, les moralistes et bien-pensants veulent faire interdire Elvis à la télévision. En conséquence, si Elvis ne sera jamais interdit d'antenne, par contre les réalisateurs ont ordre de ne filmer la star qu'au-dessus de la ceinture. C'est ainsi qu'Elvis interpréte ses plus grands succès du milieu des années 1950 : ''[[Heartbreak Hotel]]'', ''[[Blue Suede Shoes]]'', ''[[I Want You, I Need You, I Love You]]'', ''[[Don't Be Cruel]]'', et le très suggestif ''[[Hound Dog]]'' (c'est-à-dire «&nbsp;chien de chasse&nbsp;»).