Félicité de Genlis : diforc'h etre ar stummoù

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Markizez Saint-Aubin – mamm Félicité – a soñjas mont e-barzh saloñsoù arc'hanterien veur an amzer, ma sone he merc'h evel [[telennourez]] ha ma sachas evezh an dud c'halloudek-se. Gant he sonadegoù e teuas an delenn da vout diouzh ar c'hiz en-dro, ankouaet ma oa bet abaoe amzer an Azginivelezh. Peder gwech ar sizhun ez ae ar vamm hag ar verc'h da goaniañ ha Félicité da delennañ. Darn a gonte e veze paeet evit-se, un dizenor evit tud eus an noblañs. Koulskoude, hervez eñvorennoù [[markizez Créquy]], e oa gaou kement-se:
 
Ur voereb he devoa, [[Madame de Montesson|markizez Montesson]]<ref>Serc'h ha goude pried morganatek [[Louis Philippe d'Orléans (1725-1785)|dug Orleañs]], a voe tad da [[Philippe-Égalité]]</ref>. Dre hanterouriezh honnezh eo e reas anaoudegezh Félicité gant [[Charles-Alexis Brûlart, markiz Sillery|Charles-Alexis Brûlart]], kont Genlis, filhor ha pennhêr ur markiz hag a oa bet ministr uhel, [[Louis Philogène Brûlart de Sillery]], markiz Puisieulx, koronal gant ar C'hreunaderien, hag a zeuas da vout markiz Sillery. Félicité a oa o klask ur gwaz pinvidik ha yac'h a gavas he zro.
 
LesDimeziñ jeunesa gensreas sean marièrentdaou zen yaouank en 1763 maismet monsieurgwech deebe Genlisne n’interféreralakaas jamaisan dansaotrou lesGenlis e fri en ambitionsaferioù socialeskevredigezhel de sae femmewreg. <!--Grâce à sa position dans la société, kontez Genlis fut présentée à la cour deux ans après son mariage. En [[1770]] , elle espérait entrer dans la maison de [[Marie-Joséphine de Savoie]]<ref>Future épouse du [[Louis XVIII de France|comte de Provence]], connu par la suite sous le nom de [[Louis XVIII]]</ref>. Les Brûlart, refusant de s’abaisser à en faire la demande à la [[Madame du Barry|comtesse du Barry]], ainsi qu’il en était de rigueur à l’époque, Félicité dut se rabattre sur la maison d’Orléans.
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Les jeunes gens se marièrent en 1763 mais monsieur de Genlis n’interférera jamais dans les ambitions sociales de sa femme. Grâce à sa position dans la société, kontez Genlis fut présentée à la cour deux ans après son mariage. En [[1770]] , elle espérait entrer dans la maison de [[Marie-Joséphine de Savoie]]<ref>Future épouse du [[Louis XVIII de France|comte de Provence]], connu par la suite sous le nom de [[Louis XVIII]]</ref>. Les Brûlart, refusant de s’abaisser à en faire la demande à la [[Madame du Barry|comtesse du Barry]], ainsi qu’il en était de rigueur à l’époque, Félicité dut se rabattre sur la maison d’Orléans.
 
[[Madame de Montesson]] la fit admettre au début de [[1772]] comme {{Citation|[[dame pour accompagner]]}} la [[Louise Marie Adélaïde de Bourbon|duchesse de Chartres]], belle-fille du duc d’Orléans, tandis que le comte de Genlis était nommé capitaine des gardes du duc de Chartres, futur [[Louis Philippe d'Orléans (1747-1793)|Philippe Égalité]]. Ces deux postes comportaient le logement au [[Palais-Royal]] ainsi que des gages de {{formatnum:6000}} livres pour le mari et {{formatnum:4000}} pour la femme de celui-ci.
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De 1789 à 1791, elle tient un salon, que fréquente le [[Louis Philippe d'Orléans (1747-1793)|duc d’Orléans]], où se retrouvent [[Talleyrand]], [[Jacques-Louis David|David]] et de jeunes députés de la [[Assemblée constituante de 1789|Constituante]] comme [[Alexandre de Lameth|Lameth]], [[Bertrand Barère de Vieuzac|Barère]] et [[Antoine Barnave|Barnave]].
 
Madame de Genlis a dec'has da Vro-Saoz e-pad an Terreur. Son mari ainsi que [[Louis Philippe d'Orléans (1747-1793)|Philippe Égalité]] furent guillotinés, tandis que deux de ses pupilles, les frères de Louis-Philippe, croupirent si longtemps en prison qu’ils contractèrent une maladie de poitrine qui les emporta en 1807 et 1808. Sa fille, Pulchérie, mariée au général [[Jean-Baptiste Cyrus de Timbrune de Thiembronne]], passa, elle aussi, très près de l’échafaud. En [[Angleterre]], Félicité de Genlis maria une autre fille, [[Pamela Brûlart de Sillery]] qu’elle avait eue en secret du duc de Chartres, à [[Lord Edward FitzGerald|Lord Fitzgerald]], qui fut massacré lors de l’insurrection de [[Dublin]] en [[1798]]. Sa deuxième fille est la grand-mère de [[Marie Lafarge]].
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En [[1801]] e voe aotreet gant [[Napoleone Buonaparte]] da zistreiñ da Vro-C'hall, hag eñ hec'h implijas evel spiourez, hag he gopraas. Gant [[Antoinette Legroing de La Maisonneuve]], anaoudegezh da Genlis, e oa unan eus ar skrivagnerezed a blije dezhañ, hag a glaskas garedoniñ. Met [[Germaine de Staël]], kevezerez da Genlis, ha ne blege ket dezhaén, en devoa kaz outi.
Fallaat a reas he buhez gant distro ar Vourboned en 1815. Ne veve nemet eus he gwirioù hec'h oberennoù, romantoù ha danevelloù. A-hed he buhez, pegen berr bennak e oa he gwenneien, ec'h advabas un toullad brav a vugale a bep dere hag e reas war-do o skoliata.
 
En [[1801]], [[Napoléon Ier|Bonaparte]] l’autorisa à rentrer en France, l’utilisa comme espionne, et la pensionna. Elle fut, avec [[Antoinette Legroing de La Maisonneuve]], que Genlis connaissait, une des femmes de lettres qu’il admira, et qu'il tâcha de récompenser. Par contre Bonaparte n'admira jamais [[Germaine de Staël]], qui fut considérée sa vie durant comme la rivale de Genlis ; en fait, il la détestait.
 
Sa vie empira avec le retour des Bourbons en 1815. Elle n’a vécu financièrement que grâce aux droits d’auteur qu’elle tirait de ses romans et nouvelles. Sa vie durant, et malgré ses moyens limités, elle adopta de nombreux enfants de toutes les classes sociales et se chargea de leur éducation.
 
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Pell a-walc'h e vevas Félicité de Genlis evit gwelout ar bugel he devoa savet o tont da vezañ roue. War he lerc'h e laoskas eñvorennoù a voe brudet diwezhatoc'h ha levrioù a skouer vat evit ar yaouankiz.