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'''Testimonium Flavianum''' eo an anv a vez graet eus un testeni skrivet diwar-benn [[Jezuz
==Mammennoù==
Emañ an ''Testimonium flavianum'' er rannbennadoù 63 ha 64 eus
Diskred zo war ar skrid avat, ha gallout a rafe bezañ bet kemmet.
<!--Le texte est cependant suspect d'avoir été interpolé, notamment les passages signalés entre crochets :
:« En ce temps-là paraît
Il existe une autre version, celle contenue dans l'''Histoire universelle'' d'[[Agapios de Menbidj]], évêque melchite de [[Hiérapolis]] au {{Xe siècle}}, en [[langue arabe]] :
Après avoir terminé le récit d'un massacre d'habitants de Judée par des soldats romains, suite à une émeute parce que Pilate s'était servi de l'argent du Trésor Sacré pour réaliser un aqueduc, par la phrase : « Ainsi se termina l'émeute », Joseph Flavius raconte ensuite une autre disgrâce qui frappe les Juifs en commençant ainsi : « Dans la même période un autre événement terrible jeta le désordre parmi les habitants de Judée et simultanément eurent lieu des actions de nature scandaleuse en connexion avec le temple d'Isis à Rome... ».
Il a suffit de mettre entre les deux phrases, que l'auteur réunit comme les anneaux d'une chaîne, le passage concernant Jésus qui commence par :
« Au même temps, environ, vécut Jésus, un homme sage... » pour se
* Flavius Josèphe dans son [http://en.wikisource.org/wiki/The_Life_of_Flavius_Josephus Autobiographie] parle de l'année 53 ap JC et du recencement des sectes existantes :
* Josèphe pouvait difficilement ignorer [[Jésus de Nazareth|Jésus]] alors qu'il décrit les événements en historien et que le christianisme avait pris de l'importance à Rome et déjà entraîné des persécutions. Il en parle d'ailleurs dans un autre passage, à propos de [[Jacques le Juste|Jacques]], dont à peu près personne ne dit qu'il ait fait l'objet d'une interpolation.
* Il procède souvent par digressions, ce qui explique la place du passage dans le récit. [[Théodore Reinach]] trouve normal que Josèphe ait parlé de [[Jésus de Nazareth|Jésus]] au moment où il traitait de [[Ponce Pilate|Pilate]].
* A propos de l'impossibilité qu'il ait pu dire de Jésus qu'il était le Christ
* La mention « il leur apparut après le troisième jour, vivant à nouveau ; les prophètes divins avaient dit ces choses et dix mille autres merveilles à son sujet. » est la relation de ce que disent les chrétiens, explicative du fait que leur groupe n'ait « pas disparu ».
* Il y a une « extrême difficulté »<ref>Pierre Geoltrain, postface au livre de S. Bardet ''Le Testimonum flavianum'', 2002</ref> à croire à la possibilité d'interpolation intentionnelle. Personne ne remettait en cause l'existence de Jésus à l'époque des Pères de l'Église qui n'ont pas cité ce passage parce qu'ils n'avaient aucune de raison de le faire. La production d'un faux devrait nécessairement répondre à une attente qui manque dans ce cas. Comment croire, d'ailleurs, qu'on ait pu falsifier tous les manuscrits de Josèphe qui existaient dans l'empire et que la falsification ait pu prendre cette forme ? Le style du passage est bien celui de Josèphe. Une contrefaçon n'est pas envisageable parce qu'elle supposerait un talent hors du commun et c'est une idée qui ne pouvait venir à l'esprit d'un écrivain de l'Antiquité : la théorie de l'imitation comme mystification n'apparaît pas avant le ''De arte poetica'' de [[Marco Girolamo Vida]] en 1527.
* Le ''Testimonium'' expose une [[christologie]] archaïque (pas d'allusion à la naissance virginale, au salut, à la fin des temps, à la Trinité) qui remonte au premier siècle.
* Il se situe normalement dans un livre qui s'adresse aux Romains mais aussi, et peut-être surtout, aux juifs, et parmi eux aux chrétiens qui appartenaient encore à cette époque au [[Judaïsme|judaïsme]] et à qui il s'oppose : il condamne le phénomène messianique, auquel se rattache le [[Jésus de Nazareth|Christ]], qu'il décrit brièvement et assez ironiquement comme participant à une
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