Ekologiezh : diforc'h etre ar stummoù

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[[Image:Ruwenpflanzen.jpg|right|thumb|300px|Végétation sur les monts [[Ruwenzori]]]]
An''''ekologiezh''' zo studi an darempredoù etre ar boudoù bev etrezo ha gant o metoù. Unan eus skiantoù an natur eo an ekologiezh.
 
Ar ger « ekologiezh » a zeu eus an [[henc'hresianeg]] ''oikos'' (« ti », « annez ») ha ''logos'' (« skiant », « [[anaoudegezh]] ») : skiant an annez, ar metoù eo. Ijinet e voe e [[1866]] gant ar [[bevoniezh|bevoniour]] alaman [[Ernst Haeckel]], daoust ma c'hallfe bezañ bet ijinet gant [[Henry David Thoreau]] kerkent ha [[1852]]<ref name="serres"> [http://www.ctheory.net/articles.aspx?id=516 "Retour au Contrat naturel"], [[Michel Serres]] in ''Ctheory'', 11 mai [[2006]] </ref>.
 
An ekologiezh zo termenet en un doare strizh evel studi an danvez termenet uheloc'h. Gallout a reer lakaat kemm etre daou strollad : hini ar boudoù bev ([[biokoinos]]) hag ar metoù fizikel ([[metoù]]), ar pezh a ya d'ober an [[ekoreizhiad]]. Studiañ a r an ekologiezh ar redoù [[energiezh]] ha danvez <!-- (réseaux trophiques) --> a dro en un [[ekoreizhiad]] (ger ijinet gant [[Tansley]]). An ekologiezh zo un hollad unvan en ul lec'h resis (ur [[koad|c'hoad]], ur [[prad]], ur [[stank]]... ), ur [[metoù]] lec'hel eo.
 
Hervez an termenadur-se, studi anadennoù hollek hor planedenn ([[efed ti-gwer]], [[digoadadur]],[[saotradur]]) ne sell ket ouzh an ekologiezh, met ouzh ar [[geodinamiezh]] diavaez, ouzh an [[hinadoniezh]], hag ouzh an [[douaroniezh]] pa vez obererezh an dud zo pennkaoz an anadenn. Dont a ra ar meskaj-se diouzh reñver implij ar ger ekologiezh hag eus e zistummadur gant an ekologiezh politikel.
 
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L'écologie ne doit pas non plus être confondue avec la [[biogéographie]], étude de la répartition des êtres vivants sur Terre aux différentes échelles, du global au local. A la charnière entre l'écologie et la biogéographie, on situe une discipline appelée "écologie du paysage", qui étudie les flux d'êtres vivants dans un espace concret, les connexions, les corridors, les échanges génétiques entre populations. A noter que l'usage du terme "[[paysage]]" pour cette discipline est discutable.
 
Enfin, l'écologie doit être distinguée - même si ces disciplines y contribuent - de la [[biologie des populations]], de l'[[Évolution (biologie)|évolution]] et de la [[phylogénie]].
 
En dehors de la définition ci-dessus, donc, le terme "écologie" est à utiliser avec parcimonie et précaution.
 
La notion d'écologie humaine, d'ailleurs, fut inventée à l'origine par [[Friedrich Ratzel]] pour forger la notion de [[lebensraum]], mais elle est aujourd'hui utilisée par certains universitaires comme le Suisse [[Claude Raffestin]].
 
Une définition généralement admise par ce courant l'[[écologie humaine]], consiste à définir l'écologie comme le rapport triangulaire entre les individus d'une [[espèce]], l'activité organisée de cette [[espèce]] et l'[[environnement]] de cette activité. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la [[survie]] de l'espèce.
 
Un '''écologue''' est un spécialiste de l'écologie. Le terme est souvent confondu avec la dénomination [[écologiste]], partisan de l''''[[écologisme]]'''.
== Histoire ==
{{voir|Histoire de l'écologie}}
En 1866, le biologiste allemand [[Ernst Haeckel]] a forgé le terme ''écologie''.
Le concept d'écologie a été introduit en France par les géographes de l'école des [[Annales de Géographie]], notamment [[Paul Vidal de la Blache]], qui suivait de près - surtout après 1871 - les travaux allemands, notamment ceux de [[Friedrich Ratzel]]. Les ''Annales'' furent le siège d'une collaboration entre des géographes et des botanistes comme [[Gaston Bonnier]]. Toutefois, l'orientation néolamarckienne prise en France à cette époque fit que le concept se développa beaucoup plus chez les anglo-saxons.
 
{{portail}}
 
== Principes fondamentaux ==
=== Différentes disciplines ===
Pour beaucoup, l'écologie fait partie des sciences [[biologie|biologiques]] de base qui concernent l'ensemble des [[être vivant|êtres vivants]]. Il existe en biologie divers niveaux d'organisation, celui de la biologie moléculaire, de la biologie cellulaire, la biologie des organismes (au niveau individu et organisme), l'étude des populations, l'étude des communautés, les écosystèmes et la biosphère.
 
Le domaine de l'écologie regrouperait les dernières catégories. En effet, elle est une science [[holisme|holistique]] qui étudie non seulement chaque élément dans ses rapports avec les autres éléments, mais aussi l'évolution de ces rapports selon les modifications que subissent le [[milieu]], les populations animales et végétales. Ces rapports sont décrits du plus petit niveau jusqu'au niveau le plus global. Certaines de ces sous-disciplines sont :
 
* l'[[écophysiologie]], qui étudie les relations entre un processus physiologique et les facteurs environnementaux ;
* l'[[autécologie|auto-écologie]] (ou ''autécologie''), qui étudie les relations entre un type d'[[organisme vivant|organisme]] et les facteurs de son environnement ;
* l'[[écologie des populations]] (ou démo-écologie), qui étudie les relations entre une population d'individus d'une même espèce et son environnement ;
* la [[synécologie]], qui étudie les relations entre une [[communauté]] d'individus d'espèces différentes et son environnement ;
* l'étude des [[écosystème]]s ;
* l'[[écologie globale]], qui étudie l'écologie à l'échelle de l'[[écosphère]] ou biosphère (totalité des milieux occupés par des êtres vivants) ;
* l'[[économie de l'environnement]], qui étudie la consommation des [[ressource naturelle|ressources naturelles]] et les incitations économiques pour rationaliser leurs consommations et la pollution.
 
Ce qui est appelé écologie est donc en réalité un ensemble, les sciences écologiques. Elles rassemblent un assez grand nombre de disciplines, plus ou moins indépendantes, telles que la [[géologie]], la [[biochimie]], la [[géographie]], la [[pédologie]], la [[physique]], etc.
 
==== Sous-disciplines ====
L'écologie inclut de nombreuses sous-disciplines:
 
[[Agroécologie]] - [[biogéographie]] - [[Écologie appliquée]] - [[Écologie animale]] - [[Écologie aquatique]] - [[Écologie comportementale]] - [[Écologie chimique]] - [[Écologie communautaire]] - [[Biologie de la conservation|Écologie de la conservation]] - [[Ecoévolution]] - [[Écologie de l'anthropologie]] - [[Écologie des écosystèmes]] - [[Éco-épidémiologie]] -[[Écotoxicologie]] - [[Écologie globale]] - [[Écologie humaine]] - [[Écologie de terrain]] - [[Macroécologie]] - [[Écologie microbienne]] - [[Écologie moléculaire]] - [[Paléoécologie]] - [[Écologie des populations]] - [[Écologie de restauration]] - [[Écologie sociale]] - [[Écologie des sols]] - [[Écologie des systèmes]] - [[Écologie théorique]] - [[Écologie tropicale]] - [[Écologie urbaine]] - [[Écologie végétale]] - [[Écologie virale]] - [[Écologie du paysage]]
 
L'écologie joue aussi un rôle important dans des domaines interdisciplinaires tels que l'économie, la santé, le design et l'industrie.
 
=== Biosphère et Biodiversité ===
Pour les écologues modernes, l'écologie peut s'étudier à plusieurs niveaux : la [[population]] (individus de la même espèce), la [[biocénose]] (ou communauté d'espèces), l'écosystème et la [[biosphère]]. Considérons le niveau biosphérique dans un premier temps.
 
La Terre, vue d'un point de vue écologique, comprend plusieurs compartiments, l'[[hydrosphère]] (ou sphère de l'eau), la [[lithosphère]] (ou sphère du sol) et l'[[Atmosphère de la Terre|atmosphère]] (ou sphère de l'air).<br />
La [[biosphère]], parfois qualifiée de quatrième enveloppe, est la partie de la planète sur laquelle la vie s'est développée. Il s'agit d'une couche superficielle très mince, qui descend jusqu'à 11&nbsp;000 mètres de profondeur et s'élève jusqu'à 15&nbsp;000 mètres d'altitude, bien que la majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100 mètres.
 
La vie s'est tout d'abord développée dans l'hydrosphère, à faible profondeur, dans la [[zone photique]]. Des êtres pluricellulaires sont ensuite apparus et ont pu coloniser également les [[benthos|zones benthiques]]. La vie [[continent|terrestre]] s'est développée plus tardivement, après que se soit formée la [[couche d'ozone]] protégeant les êtres vivants des rayons [[Ultraviolet]]. Les espèces terrestres vont d'autant plus se diversifier que les continents vont se [[Tectonique des plaques|fragmenter]], ou au contraire se réunir.<br />
Biosphère et biodiversité sont indissociables, caractéristiques de la planète Terre. On définit la biosphère comme étant la sphère du vivant, alors que la [[biodiversité]] en est la diversité. La sphère est le contenant, alors que la diversité en est le contenu. Cette diversité s'exprime à la fois au niveau écologique (écosystème), population (diversité intraspécifique) et espèce (diversité spécifique).
 
La biosphère contient de grandes quantités d'éléments tels que le [[carbone]], l'[[azote]] et l'[[oxygène]]. D'autres éléments, tels que le [[phosphore]], le [[calcium]], le [[potassium]] sont également indispensables à la [[vie]]. Au niveau des écosystèmes et de la biosphère, il existe un recyclage permanent de tous ces éléments, qui alternent l'état minéral et l'état organique ([[Cycle biogéochimique|cycles biogéochimiques]]).<br />
En effet, le fonctionnement des écosystèmes est essentiellement basé sur la conversion de l'[[énergie solaire]] en énergie chimique par les organismes [[autotrophe]]s, grâce à la [[photosynthèse]] (il existe aussi une [[chimiosynthèse]] sans utilisation de l'énergie solaire) . Cette dernière aboutit à la production de sucres et à la libération d'[[oxygène]]. Ce dernier est utilisé par tous les organismes - autotrophes comme [[hétérotrophe]]s - pour dégrader les sucres par la [[respiration cellulaire]], libérant ainsi de l'[[eau]], du [[gaz carbonique]] et l'énergie nécessaire à leur fonctionnement. Ainsi, l'activité des êtres vivants est à l'origine de la composition spécifique de l'atmosphère terrestre, la circulation des gaz étant assurée par de grands [[courant aérien|courants aériens]].
 
 
L'eau s'échange également entre les compartiments. Les océans sont de grands réservoirs, qui stockent l'eau, assurent une stabilité thermique et climatique, ainsi que le transport des éléments chimiques grâce aux grands [[courant océanique|courants océaniques]].
 
De même, la composition des [[Pédologie|sol]]s est la résultante de la composition de la roche mère et de l'action des êtres vivants.
 
Pour mieux comprendre le fonctionnement de la biosphère, et les dysfonctionnements liés à l'activité humaine, des scientifiques américains ont réalisé, sous serre, un modèle réduit de la biosphère, appelée [[Biosphère II]].
 
=== Écosystème ===
{{voir|Écosystème}}
 
Le premier principe de l'écologie est que chaque être vivant est en relation continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. On dit qu'il y a un [[écosystème]] dès qu'il y a interaction durable entre des organismes et un milieu.
 
L'écosystème est analytiquement différencié en deux ensembles qui interagissent :
* la [[biocénose]], composée de l'ensemble des êtres vivants
* le milieu (dit [[biotope]]). Au sein de l'écosystème, les espèces ont entre elles des liens de dépendance, dont alimentaire. Elles échangent entre elles et avec le milieu qu'elles modifient, de l'[[énergie]] et de la [[matière]]. La [[nécromasse]] en est un des éléments.
 
La notion d'écosystème est théorique : elle est ''multiscalaire'' (multi-échelle), c’est-à-dire qu'elle peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ; un [[étang]], une prairie, ou un arbre mort. Une unité de taille inférieure est appelée un [[microécosystème]]. Il peut, par exemple, s'agir des espèces qui ont colonisé une pierre immergée. Un ''mésoécosystème'' pourrait être une [[forêt]], et un ''macro-écosystème'' une région et son [[bassin versant]].
 
Les principales questions se posant à un écologue lors de l'étude des écosystèmes sont :
* comment a pu se réaliser la colonisation d'une terre aride ?
* comment s'est poursuivie cette évolution ?
* l'état actuel est-il stable ?
* quelles sont les relations existant entre les différents éléments du système ?
 
Les écosystèmes sont souvent classés par référence aux biotopes concernés. On parlera
* d'écosystèmes continentaux (ou terrestres), tels que les écosystèmes forestiers (forêts), les écosystèmes prairiaux (prairies, steppes, savanes), les [[agro-écosystème]]s (systèmes agricoles) ;
* d'écosystèmes des eaux continentales, pour les écosystèmes lenthiques (lacs, étangs) ou [[écologie des systèmes lotiques|écosystèmes lotiques]] (rivières, fleuves) ;
* d'écosystèmes océaniques (les mers, les océans).
 
Une autre classification pourra se faire par référence à la biocénose (par exemple, on parlera d'écosystème forestier, ou d'[[écosystème humain]]).
 
=== Homéostasie ===
{{voir|Homéostasie}}
Le [[biotope]], ou ''milieu de vie'', est classiquement caractérisé par un ensemble de paramètres géologiques, géographiques et climatologiques, dits ''[[facteur écologique|facteurs écologiques abiotiques]]''. En réalité le sol est vivant, et le climat et divers paramètres géographiques écopaysagers sont en permanence rétrocontrolés par le Vivant. Ce ne sont donc pas des compartiments stables ni indépendant des écosystèmes. Cette manière de présenter le biotope est donc simplificatrice et purement théorique, mais elle est acceptée par la Science réductionniste. Les tenants d'une approche plus holistique des écosystèmes considèrent plutôt l'écosystème et le biotope comme un élément de la biosphère, comme un organe est un élément d'un organisme) :
 
Dans l'approche classique, les éléments dits ''abiotiques'' sont :
* l'[[eau]], à la fois élément indispensable à la vie, et parfois milieu de vie ;
* l'[[air]], qui fournit l'oxygène et le gaz carbonique aux espèces vivantes, et qui permet la dissémination du [[pollen]] et des [[spore]]s ;
* le [[sol (pédologie)|sol]], à la fois source de nutriment et support de développement ;
* la [[température]], qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces ;
* la [[lumière]], permettant la [[photosynthèse]].
 
La biocénose est un ensemble de populations d'êtres vivants, plantes, animaux, microorganismes. Chaque [[population]] est le résultat des procréations entre individus d'une même [[espèce]] et cohabitant en un lieu et en un temps donné. Lorsqu'une population présente un nombre insuffisant d'individus, l'espèce risque de disparaître, soit par sous-population, soit par [[consanguinité]]. Une population peut se réduire pour plusieurs raisons, par exemple, disparition de son habitat (destruction d'une forêt) ou par prédation excessive (telle que la chasse d'une espèce donnée).
 
La biocénose se caractérise par des [[facteur écologique|facteurs écologiques biotiques]], de deux types : les relations intraspécifiques et interspécifiques.
 
Les [[relation intraspécifique|relations intraspécifiques]] sont celles qui s'établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s'agit de phénomènes de [[coopération]] ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée.
 
Les [[interaction biologique|relations interspécifiques]], c'est-à-dire celles entre espèces différentes, sont nombreuses et décrites en fonction de leur effet bénéfique, maléfique ou neutre (par exemple, la [[symbiose]] (relation ++) ou la [[compétition]] (relation --)). La relation la plus importante est la relation de [[prédation]] (manger ou être mangé), laquelle conduit aux notions essentielles en écologie de [[chaîne alimentaire]] (par exemple, l'herbe consommée par l'herbivore, lui-même consommé par un carnivore, lui-même consommé par un carnivore de plus grosse taille). La [[niche écologique]] est ce que partagent deux espèces quand elles habitent le même milieu et qu'elles ont le même [[régime alimentaire]].
 
Les interactions existantes entre les différents êtres vivants s'accompagnent d'un brassage permanent de substances minérales et organiques, absorbées par les êtres vivants pour leur croissance, leur entretien et leur reproduction, et rejetées comme déchets. Ces recyclages permanents des éléments (en particulier le [[carbone]], l'[[oxygène]] et l'[[azote]]) ainsi que l'[[eau]] sont appelés [[cycle biogéochimique|cycles biogéochimiques]]. Ils confèrent à la biosphère une stabilité durable (tout du moins en dehors des interventions humaines et des [[climat|phénomènes géoclimatiques]] exceptionnels). Cette autorégulation, en particulier due à des phénomènes de [[feedback]] négatif, assure la pérennité des écosystèmes et se manifeste par une très grande constance du taux des divers éléments présents dans chaque milieu. On parle d'[[homéostasie]]. L'écosystème tend également à évoluer vers un état théorique d'[[équilibre]] idéal, contredit par les aléas externes ou internes, le [[Climax (écologie)|climax]] (par exemple un étang peut devenir une [[tourbière]]).
 
=== Biomes ===
{{voir|Biomes}}
Les biomes sont des regroupements biogéographique d'écosystèmes par régions climatiques.
Le [[biome]] constitue une formation biogéographique d'aspect homogène sur une vaste surface (par exemple, la [[toundra]] ou la [[steppe]]).<br /> L'ensemble des biomes, ou ensemble des lieux où la vie est possible (depuis les plus hautes montagnes jusqu'aux abysses) constitue la [[biosphère]].
 
Les écosystèmes ne sont pas isolés les uns des autres, mais interdépendants. Par exemple, l'[[eau]] circule de l'un à l'autre par le biais de la [[rivière]] ou du [[fleuve]].<br />
Le milieu liquide lui-même définit des écosystèmes. Certaines espèces, telles les saumons ou les anguilles d'eau douce passent d'un système marin à un système d'eau douce et vice-versa. Ces relations entre les écosystèmes ont amené à proposer la notion de ''biome''.
 
Les biomes correspondent assez bien à des subdivisions réparties latitudinalement, de l'équateur vers les pôles, en fonction du milieu (aquatique, terrestre, montagnard) et du climat (la répartition est généralement fondue sur les adaptations des espèces au froid et/ou à la sécheresse). Par exemple, on trouve en mer des plantes aquatiques seulement dans la partie [[zone photique|photique]] (où la lumière pénètre), tandis qu'on trouve principalement des conifères en milieu montagnard.
 
Ces divisions sont assez schématiques mais, globalement, [[latitude]] et [[altitude]] permettent une bonne représentation de la répartition de la [[biodiversité]] au sein de la biosphère. Très généralement, la richesse en biodiversité, tant animale que végétale, est décroissante depuis l'[[Équateur (ligne équinoxiale)|équateur]] (comme au [[Brésil]]) jusqu'aux [[pôle géographique|pôle]]s.
 
Un autre mode de représentation est la division en [[écozone]], laquelle est aujourd'hui très bien définie et suit essentiellement les bordures continentales. Les écozones sont elles-mêmes divisées en [[écorégion]]s, quoique la définition de leurs contours soit plus controversée.
 
=== Productivité des écosystèmes ===
Dans un écosystème, les liens qui unissent les espèces sont le plus souvent d'ordre [[aliment]]aire. On distingue trois catégories d'organismes :
* les producteurs (les végétaux chlorophylliens), qui consomment de la matière minérale et produisent de la matière organique: ce sont des autotrophes ;
* les consommateurs (les animaux), qui peuvent être de premier ordre ([[phytophage]]), de deuxième ordre ou plus (les [[carnivora|carnivores]]) et qui sont des hétérotrophes ;
* les décomposeurs (les bactéries, champignons) qui dégradent les matières organiques de toutes les catégories, et restituent au milieu les éléments minéraux.
 
Ces relations forment des séquences, où chaque individu mange le précédent et est mangé par celui qui le suit, on parle de [[chaîne alimentaire]] (en théorie) ou de [[réseau alimentaire]]. Dans un réseau alimentaire, on observe que lorsque l'on passe d'une [[chaîne trophique]] à l'autre (maillon du réseau), le nombre d'êtres vivants diminue.
 
Ces notions ont aussi donné naissance au terme de biomasse (masse totale de matière vivante en un lieu donné), de [[productivité primaire]] (accroissement de la masse des végétaux pendant un temps donné) et de [[productivité secondaire]] (masse de matière vivante produite par les consommateurs et les décomposeurs en un temps donné).
 
Ces deux dernières informations sont essentielles, puisqu'elles permettent d'évaluer le nombre d'êtres vivants pouvant être [[capacité de charge|supportés]] par un écosystème donné. En effet, l'observation d'un réseau alimentaire montre que toute l'énergie contenue au niveau des producteurs n'est pas totalement transférée au niveau des consommateurs. Ainsi, d'un point de vue énergétique, est-il plus intéressant pour l'homme de se comporter en consommateur primaire (de se nourrir de grains et de légumes) qu'en consommateur secondaire (de se nourrir de viande bovine), et plus encore qu'en consommateur tertiaire (en se nourrissant de carnivores).
 
La productivité des écosystèmes est parfois estimée en comparant trois ensembles terrestres et un ensemble continental :
* l'ensemble ''forêt'' (1/3 de la surface émergée) représente une forte biomasse et une forte productivité. La production totale des forêts correspond à la moitié de la production primaire.
* les savanes, prairies et marais (1/3 de la surface émergée) représentent une faible biomasse, mais une bonne productivité. Ces écosystèmes représentent la majeure partie de ce qui « nourrit » l'espèce humaine.
* les écosystèmes terrestres extrêmes (déserts, toundra, prairies alpines, steppes) (1/3 de la surface émergée) ont une biomasse et une productivité très faibles.
* enfin, les écosystèmes marins et d'eau douce (3/4 de la surface totale) représentent une très faible biomasse (en dehors des zones côtières).
Les actions humaines des derniers siècles ont porté à réduire notablement la surface forestière ([[déforestation]]) et à augmenter les agroécosystèmes (pratique de l'[[agriculture]]). Ces dernières décennies, une augmentation de la surface occupée par des écosystèmes extrêmes est observée ([[désertification]]).
 
== Crises écologiques ==
[[Image:Earth-Erde.jpg|200px|left|thumb|Vue d'artiste de la Terre vue depuis l'espace]]
D'une façon générale, une [[crise écologique]] est ce qui se produit lorsque l'[[environnement]] de vie d'une espèce ou d'une population évolue de façon défavorable à sa survie.
 
Il peut s'agir d'un environnement dont la qualité se dégrade par rapport aux besoins de l'espèce, suite à une évolution des [[facteur écologique|facteurs écologiques]] abiotiques (par exemple, lors d'une augmentation de la température, de pluies moins importantes). <br />
Il peut aussi s'agir d'un environnement qui devient défavorable à la survie de l'espèce (ou d'une population) suite à une augmentation du nombre de ses [[prédation|prédateurs]] (par exemple, lors de pêche intensive).<br />
Enfin, il peut aussi s'agir d'une situation qui devient défavorable à la qualité de vie de l'espèce (ou de la population) suite à une trop forte augmentation du nombre d'individus ([[surpopulation]]).
 
On utilise également le concept de crises biologiques.
 
{{article détaillé|crise écologique}}
<!--
Les crises écologiques peuvent être plus ou moins brutales (quelques mois à quelques millions d'années). Elles peuvent aussi être d'origine [[anthropique]]s ou [[naturelle]]s. Elles peuvent ne concerner qu'une seule ou un petit nombre d'espèces, ou au contraire un très grand nombre d'entre elles (voir [[Événement d'extinction]]).
 
Enfin, une crise écologique peut être locale (par exemple une [[marée noire]]) ou globale (une élévation du niveau des océans suite à un [[réchauffement climatique]]).
 
Selon son degré d'endémisme, une crise locale aura des conséquences plus ou moins importantes, depuis la mort de nombreux individus jusqu'à l'extinction d'une espèce. Quelle que soit son origine, la disparition d'une ou de plusieurs espèces va souvent entraîner une rupture dans la chaîne alimentaire locale, et par ricochet impacter la survie d'autres espèces.
 
Dans le cas d'une crise globale, les conséquences peuvent être beaucoup plus importantes, puisque certaines extinctions ont vu la disparition de plus de 90 % des espèces. Cependant, il faut noter que la disparition de certaines espèces, telles que les dinosaures, en libérant une niche écologique, a permis le développement et la diversification des mammifères. Une crise écologique a donc paradoxalement favorisé la biodiversité.
 
Parfois, une crise écologique peut être un phénomène ponctuel et réversible à l'échelle d'un écosystème. Mais plus généralement, les crises écologiques ont un impact majeur à plus long terme. En effet, il s'agit plutôt d'une succession d'événements qui s'induisent les uns les autres, jusqu'à un certain point de rupture. À partir de ce stade, le retour en arrière au précédent état de stabilité n'est plus possible, et un nouvel état se mettra progressivement en place (on parle aussi d'[[homéorhésie]]).
 
Enfin, si une crise écologique peut être à l'origine d'extinction, elle peut aussi réduire la qualité de vie des individus restant en vie. Ainsi, même si la diversité de la population humaine est parfois considérée menacée (voir en particulier peuples indigènes), peu s'accordent à envisager la disparition de l'espèce humaine à court terme. Cependant, les maladies épidémiques, les famines, l'impact sur la santé de la dégradation de la qualité de l'air, les crises alimentaires (voir aussi biosûreté), la disparition des milieux de vie (voir [[écoréfugié]]), l'accumulation des déchets toxiques ou non dégradables, les menaces de disparitions d'espèces phares (telles les grand singes, le panda, la baleine), etc., sont aussi des facteurs influant le [[bien-être]] des gens (voir aussi [[éthique]]).
 
Au cours des dernières décennies, il a été observé une responsabilité croissante de l'homme dans les crises écologiques. Grâce à ses acquisitions technologiques et à un fort accroissement démographique, l'homme est la seule espèce dont l'activité a une influence majeure sur son milieu de vie. Le début de cette influence date de l'agriculture, au [[néolithique]].
 
Quelques exemples couramment cités comme crises écologiques sont
* [[Événement d'extinction permien-triassique]] il y a 250 millions d'années,
* [[Extinctions du crétacé|Événement d'extinction crétacé-tertiaire]] il y a 65 millions d'années,
* [[réchauffement climatique]] lié à l'[[effet de serre]]. Un réchauffement global pourrait entraîner l'inondation des deltas asiatiques (voir aussi [[écoréfugié]]s), la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes et l'évolution de la [[nature]] et de la quantité des ressources alimentaires à la suite des impacts sur l'activité agricole.
* le trou de la [[couche d'ozone]] (ayant abouti à l'interdiction de l'usage des chlorofluorocarbones [[CFC]] et autres gaz halogénés utilisés dans les sprays aérosol et les systèmes de [[réfrigération]])
* la [[déforestation]] et la [[désertification]], entraînant la disparition de nombreuses espèces.
* La [[catastrophe de Tchernobyl]] en [[1986]] fut à l'origine de l'abandon de grandes surfaces arables, de déplacements massifs des populations, de [[cancer]]s plus nombreux dans les populations locales et de la mort de très nombreux animaux.
-->
 
 
== Écologisme et écologie politique ==
{{voir|Écologie politique}}
[[Image:Illizi nature.jpg|300px|right|thumb|Pancarte à [[Illizi]] : « J'aime la nature, Je la protège » dans le sud [[algérie]]n]]
 
Les 30 dernières années du XXème siècle ont vu dans la plupart des pays émerger des [[:Catégorie:Mouvement écologiste|mouvements]] environnementalistes et des partis écologistes, ([[Partis verts à travers le monde|dits ''partis Verts'']]). Il existe une différence entre ces mouvements et courants [[politique]]s et [[idéologie|idéologiques]] et l'Écologie en tant que [[science]]. On appelle ''[[écologisme]]'', ou encore ''environnementalisme'' le premier objet, et '''écologie''' le second, leurs acteurs respectifs étant qualifiés d'''écologistes'' et d' ''écologues''.
 
Le fait que le mot français ''« écologue »'' se traduise en anglais par ''« ecologist »'', et qu'une large utilisation publicitaire, [[politique]] et [[médiatique]] du mot ''« écologie »'' entretiennent une certaine confusion terminologique à la fois pour les champs scientifiques et politique.
 
Un exemple est l'utilisation de l'adjectif « écologique » : un désherbant écologique, la voiture écologique, les maisons écologiques... Expressions qui ne semblent pas toujours [[étymologique]]ment justifiables et rendent l'écologie scientifique plus confuse pour l'[[opinion publique]] qui confond souvent écologie et [[écologisme]].
 
Certains{{référence nécessaire}} ont souhaité définir l'écologie par rapport à l'[[humanité|humain]], comme l'analyse de l'interaction complexe entre l'[[environnement]] (compris comme milieu de vie de l'Humanité) et le fonctionnement [[économique]], [[social]], [[éthique]] et [[politique]] des [[communauté]]s humaines. Cette définition permet d'aborder le thème de l'[[écologie politique]] telle que développée par [[Alain Lipietz]].
 
D'une façon générale, les [[État]]s et les [[citoyen]]s admettent de plus en plus la nécessité de respecter les [[droit de l'environnement|lois de la nature]], même si cela implique une évolution d'un état d'[[esprit]] et d'une manière de vivre. L'écologie moderne permet de définir scientifiquement des paramètres qui aident à la décision des mesures à prendre pour la [[protection de la nature]], telle que la création de [[parc national|parcs nationaux]] et de [[réserve naturelle|réserves naturelles]], de [[banque de semence|banques de semences]] et de promouvoir des [[loi]]s et des [[convention internationale|conventions internationales]] destinées à protéger la [[Faune_(biologie)|faune]], la [[flore]] et les milieux [[naturel]]s.<br>
L'[[Millenium Ecosystems Assessment|Évaluation des Écosystèmes pour le Millénaire]], la dernière et la plus importante des évaluations de l'État de l'Environnement mondial a estimé que la situation des écosystèmes était devenue globalement critique, nécessitant des changements rapides de comportements si l'on voulait éviter de graves conséquences économiques, sanitaires, sociales suite au déclin des services rendus par les écosystèmes.
 
==Le cas de l'espèce humaine==
L'étude de l'influence de l'espèce humaine, [[espèce cosmopolite]] et [[espèce invasive|invasive]], sur l'ensemble de la biosphère: cycles biochimiques, flux d'énergie, biodiversité, fait aussi partie de l'objet de la science écologique. L'étude des conséquences des choix humains passés permet d'éclairer ceux dont dépend le futur de la biosphère.
===Quelques repères en chiffres===
Quelles sont les '''données chiffrées de l'écologie''', et que représentent-elles ? Cette liste non exhaustive en donne un aperçu.
 
====Industrie====
* 821 000 000 de tonnes<ref name="ADME">[http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12549 Déchets:Chiffres clés sur <u>www2.ademe.fr</u>] [[Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie]]</ref> : c'est le poids des déchets produit par l'industrie en France en [[2004]]. Cela représente 82&nbsp;000 fois le poids la [[Tour Eiffel]].
* 150 000 [[km²]]/an{{refnec}} : c'est la surface défrichée par l'Humanité pour la fabrication du [[papier]]. Notons que c'est l'équivalent des forêts françaises...
 
====Individus====
* 7%<ref>Le guide pratique de l'ADEME, « Une maison pour vivre mieux » [http://www.ademe.fr/]</ref>: c'est l'économie d’énergie que nous réalisons si nous abaissons la température de chauffage à 19°C au lieu de 20°C dans les habitations.
* 353 kg/an<ref name="ADME">[http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12549 Déchets:Chiffres clés sur <u>www2.ademe.fr</u>] [[Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie]]</ref> : c'est le poids des déchets d'un Français moyen (+10% en 10 ans)<ref>[http://www.senat.fr/rap/o98-415/o98-415_mono.html En France, la production de déchets augmente de près de 2 % par an (290 kilos par habitant il y a vingt ans, 360 kilos en 1990 et 430 kg en 1996) (Rapport Gérard Miquel sur le recyclage et la valorisation des déchets ménagers)]</ref>...
* 70%<ref>[http://www.cca.asso.fr/eco/loisir.htm La veille : une consommation discrète mais énergivore (calcul) sur <u>www.cca.asso.fr</u>]</ref> de la consommation électrique d'un [[Télévision|téléviseur]] est due à sa [[mise en veille]] (une vingtaine d'heures par jour alors qu'on ne la regarde que quatre heures maximum).
* 5{{refnec}} : c'est le nombre de [[Réacteur nucléaire|réacteurs nucléaires]] qu'il faut pour alimenter seulement les lave-vaisselles, lave-linges et sèche-linges français ! Rappelons qu'il y a 60 réacteurs en France.
* 100 000 W/an{{refnec}} : c'est l'économie que vous pouvez faire en achetant un écran LCD plutôt qu'un écran à tube cathodique (avec 8h d'utilisation/j). Seul problème : le prix, bien que le prix moyen d'un écran LCD ne cesse de baisser.
* 30%{{refnec}} : c'est les pertes thermiques dues à la mauvaise isolation des toits.
 
====Mixte====
* 6 Gigatonnes/an<ref>{{en}}[http://www.eia.doe.gov/oiaf/1605/ggccebro/chapter1.html World Carbon Dioxide Emissions by Region, 2001-2025]</ref> : c'est l'émission de [[gaz à effet de serre]] de l'Humanité, sachant que la Terre ne peut recycler que 3 GT/an, donc 3 GT s'accumulent chaque année...
* + 0,5 à 0,7[[°C]]<ref>[http://www.meteo.fr/meteonet/decouvr/dossier/effetser/eff.htm#5 Le réchauffement en surface à l'échelle de la planète sur <u>www.meteo.fr</u>]</ref> : c'est l'augmentation de la température à la surface de la Terre depuis 1860.
* 12 milliards de Km/jour{{refnec}} : c’est le trajet parcouru par tous les Européens en voiture, ceci équivaut à 300 000 fois le tour de la Terre par jour.
* 55%{{refnec}} : c'est la part des eaux usagées qui sont dépolluées, en France.
* 40%{{refnec}} : c'est la surconsommation d'un 4x4 en ville par rapport à une voiture « classique ».
* 1{{refnec}} : c'est le nombre d'espèce végétale exterminée par l'Homme chaque jour !
* 156 <ref>[http://www.edf.com/html/panorama/durable/devel/protocole_kyoto.html Au 18 novembre 2005, 156 pays ont ratifié le protocole]</ref>: c'est le nombre de pays qui ont ratifié le [[Protocole de Kyōto|protocole de Kyoto]]. À noter que les [[USA]] et l'[[Australie]] ne sont pas signataires du protocole.
* -2,9%<ref>[http://www.eea.europa.eu/pressroom/newsreleases/tec2-2004-fr Après deux années de hausse, l'UE des 15 a enregistré un recul des émissions de gaz à effet de serre sur <u>www.eea.europa.eu</u>]</ref> : c'est la baisse d'émission de gaz à effet de serre en Europe en 2003 par rapport à 1990. Nous nous sommes engagés à une baisse de 8% entre 2008 et 2012.
* 5 500 milliards de [[dollar]]s<ref>[http://www.lefigaro.fr/eco/20061030.WWW000000331_le_rechauffement_climatique_pourrait_coter_milliards_deuros.html Le Figaro (avec AFP). Publié le 30 octobre 2006 sur <u>www.lefigaro.fr</u>]</ref> : c’est ce que pourrait coûter le [[réchauffement climatique]] si l'on ne fait rien. Cela représente environ trois fois le [[PIB]] français.
* 62 TWh<ref>[http://www.industrie.gouv.fr/energie/renou/textes/se_bilan.htm Les énergies renouvelables en France : les principaux résultats en 2006 sur <u>www.industrie.gouv.fr</u>]</ref> : c’est l’énergie électrique produite en 2006 en France grâce aux [[énergies renouvelables]]. La France produisait en tout 3177 TWh d’énergie (énergie fossile + énergie renouvelable). Cela équivaut à la production de 130 réacteurs nucléaires de 5ème génération.
 
== Notes et références ==
<references/>
 
== Voir aussi ==
{{Autres projets|wikt=écologie|commons=Category:Ecology|s=Catégorie:Écologie|n=Catégorie:Écologie}}
=== Articles connexes ===
 
'''Généralités'''
* [[Nature]]
* [[Glossaire des concepts de l'écologie fondamentale]]
* [[Histoire de l'écologie]]
* [[Millenium Ecosystems Assessment]]
* [[Crise écologique]]
* [[Espèces menacées]]
* [[Monde (univers)]]
 
'''Environnement et écologie'''
* [[Environnement]] et les articles de la catégorie [[:catégorie:environnement|environnement]]
* [[Développement durable]]
* [[Décroissance durable]]
* [[Empreinte écologique]]
 
'''Écologie, philosophie et droit'''
* [[Philosophie de la nature]],
* [[John Locke]] (auteur de ''Law of nature'') ;
* [[Samuel von Pufendorf]] ; [[droits naturels]] ;
* [[Hans Jonas]] ; ''[[le Principe responsabilité]]'' ; [[Principe de précaution]]
* [[Création (théologie)|Création]]
* [[Éthique de l'environnement]]
* [[Droit de l'environnement]]
 
'''Personnalités :'''
* [[Philibert Guinier]]
* [[August Friedrich Thienemann]]
* [[René Dubos]]
* [[Hans Jonas]]
* [[James Lovelock]]
* voir aussi la [[:catégorie:écologue|catégorie écologues]]
 
'''Informatique'''
* Il existe un langage [[:en:Ecological Metadata Language|Ecological Metadata Language]], utilisé à l'[[Agence de protection de l'environnement des États-Unis]] (voir aussi [[registre de métadonnées#États-Unis]]) -->
 
=== Liammoù diavaez ===
* [http://www.jeanhervedaude.com/Ile%20de%20Paques%20article%201.htm Gwallreuz ekologel ha diwezh ar sevenadur en Enez Pask]
* [http://termecologie.free.fr Termecologie : Portal teulioù ha terminologel en ekologiezh]
* [http://www.intreview.com/dossier.php?id=10 Teuliad an Internationalist Review] : enklask ha addispleg diwar-benn ar vodadenn graet diwar intrudu ar gouarnamant gall "citoyen de la terre" war tem an ekologiezh (2 ha 3 a viz C'hwevrer 2007).
* [http://portaildurisque.iut.u-bordeaux1.fr/protectionnature.htm Écologie, protection de la nature] : Pajennoù ekologiezh ha diwar gwarez an ekoreizhiadoù eus Portal ar riskl QHSE.
 
=== Levrlennadur ===
* Roger Dajoz (2000) ''Précis d'écologie''. Dunod, (Paris) 615 p.
*[[Paul Duvigneaud]] ''La synthèse écologique : populations, communautés, écosystèmes, biosphère, noosphère'' Doin éditeurs 1984 <small> ISBN: 2704003513</small>
* Patrick Matagne ''Comprendre l'écologie et son histoire. La bibliothèque du naturaliste. Les origines, les fondateurs et l'évolution d'une science...'', Delachaux et Niestlé, 2002 <small> ISBN 2-603-01268-1)</small>
 
* Bernard Fischesser et [http://www.grenoble.cemagref.fr/em/personnel/marie_france_dupuis_tate.htm Marie-France Dupuis Tate] [http://lamartiniere.siteparc.fr/editeurs/index.cfm?ed=1&isbn=2732422460 ''Le Guide illustré de l'écologie'']. [http://www.editionsdelamartiniere.fr/ Ed. La Martinière (Paris - 2006)](ISBN 2-7324-2246-0)
 
 
 
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