Tad-kozh an Nedeleg : diforc'h etre ar stummoù

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Bevañ a rae Nikolaz e kreisteiz [[Turki]] e-kichen [[Antalya]] er IVvet kantved. Anaout a reas an heskinadeg diwezhañ ha Sene Meur Nikea, a-bouez en istor ar gristeniezh. Hervez ur vojenn en devije saveteet tri bugel.
 
En XivetXIvet kantved e voe laeret e relegoù gant marc'hadourien italian, met dilezel a rejont un tamm eus e glopenn hag e garvan. Ar peurrest a zegouezhas e [[Bari]], ma vije c'hoarvezet burzhudoù.
 
Adalek an {{XIIvet kantved}} e weler ar [[père Fouettard]] o kemer perzh er vojenn, hag o kastizañ ar vugale disent. Pa zegouezho ''Santa Claus'' ne vo ket anv anezhañ ken.
 
[[rummad:Nedeleg]]
[[fr:Père Noël]]
<!-- À partir du {{XIIe siècle}}, la légende du saint s'enrichit avec le personnage du [[père Fouettard]] qui punit les enfants désobéissants. Ce personnage disparaît lors du passage au mythe de ''Santa Claus''.
 
 
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En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le ''vieux'' qui présidait ce cortège, est appelé « Noël » dès le {{XIIe siècle}} en France. Au [[Moyen Âge]], l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. [[Saint Nicolas]] est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le [[6 décembre]] de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, [[mitre]], grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
 
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C'est vers [[1850]] que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec [[Charles Dickens]] et ses « Livres de Noël ».
 
[[Image:Perenoel1875-1.png|thumb|left|Gravure parue dans le ''[[Canadian Illustrated News]]'' en [[1875]].]]
[[Image:1881 0101 tnast santa 200.jpg|thumb|right|Gravure de Thomas Nast parue dans le ''[[Harper's Illustrated Weekly]]'' en [[1881]].]]
 
En [[1860]], le journal new-yorkais ''[[Harper's Illustrated Weekly]]'' représente Santa Claus vêtu d'un costume orné de fourrure blanche et d'une large ceinture de cuir. Pendant près de 30 ans, [[Thomas Nast]], illustrateur et caricaturiste du journal, illustra par des centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus et donna au mythe ses principales caractéristiques visuelles : un petit bonhomme rond, la pipe au coin de la bouche comme un Hollandais, recouvert de fourrure. C'est également Nast qui, dans un dessin de [[1885]], établit la résidence du Père Noël au [[pôle Nord]]. Cette idée fut reprise l'année suivante par l'écrivain [[George P. Webster]].
 
L'idée selon laquelle le Père Noël aurait été dessiné par la compagnie [[Coca-Cola]] en [[1931]] est une [[légende urbaine]].<ref name="légende">{{fr}} [http://tatoufaux.com/spip.php?article330 http://tatoufaux.com/spip.php?article330], {{en}} [http://www.snopes.com/cokelore/santa.asp http://www.snopes.com/cokelore/santa.asp]</ref> Une étude de la représentation du Père Noël dans les années précédentes montre en effet que son aspect était déjà bien défini et ancré dans l'imaginaire public. Avant Coca-Cola, de nombreuses firmes avaient déjà utilisé son image dans des publicités, comme [[Michelin]] par exemple.<ref>[http://www.jipemania.com/coke/natal/sovb/ Illustrations et publicités utilisant le père Noël de 1866 à 1931]</ref> Finalement, son apparence n'a pas beaucoup changé depuis les premiers dessins en couleurs de Thomas Nast.
 
En [[France]], les [[catholique]]s, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du [[Jésus de Nazareth|Christ]], résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]].
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La [[hotte]] du père Noël peut être un panier ou alors être une sorte de grand sac marron, dans lequel les cadeaux de tous les enfants doivent être entreposés.
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le ''vieux'' qui présidait ce cortège, est appelé « Noël » dès le {{XIIe siècle}} en France. Au [[Moyen Âge]], l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. [[Saint Nicolas]] est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le [[6 décembre]] de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, [[mitre]], grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
 
À la [[réforme protestante|Réforme]], les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le ''Christkind'' allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, ''Sinter Klaas''. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l'enfant Jésus, alors que ''Santa Claus'' se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël.
 
Au {{XVIIIe siècle}}, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des [[fée]]s, des [[elfe]]s et du vieil homme de Noël ({{de}} ''Weihnachtsmann'') qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
 
Parallèlement, les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter saint Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la [[Nouvelle-Amsterdam]] au {{XVIIe siècle}}, qui deviendra [[New York]] quand elle sera prise par les Anglais. Après la [[guerre d'indépendance]], ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et ''Sinter Klaas'' revient par la littérature et les illustrations. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.
 
Le [[23 décembre]] [[1822]], le pasteur américain [[Clement Clarke Moore]] publie un poème intitulé ''A Visit from St Nicholas'', dans lequel il présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un [[traîneau]] volant tiré par huit [[renne]]s nommés ''Fougueux'' (''Dasher''), ''Danseur'' (''Dancer''), ''Fringant'' (''Prancer''), ''Rusé'' (''Vixen''), ''Comète'' (''Comet''), ''Cupidon'' (''Cupid''), ''Tonnerre'' (''Donder'') et ''Éclair'' (''Blitzen''). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal ''[[Sentinel]]'' de [[New York]] le [[23 décembre]] [[1823]], il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
 
C'est vers [[1850]] que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de [[Noël]] se fixe au Royaume-Uni, en lien avec [[Charles Dickens]] et ses « Livres de Noël ».
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[[Image:Perenoel1875-1.png|thumb|left|GravureEngravadur parueembannet dans lee ''[[Canadian Illustrated News]]'' en [[1875]].]]
[[Image:1881 0101 tnast santa 200.jpg|thumb|right|GravureEngravadur degant Thomas Nast parueen dans le ''[[Harper's Illustrated Weekly]]'' en [[1881]].]]
 
E [[1860]], er [[sizhunieg]] ''[[Harper's Illustrated Weekly]]'' en [[Evrog Nevez]], e weler Santa Claus en ur gwiskamant gant feur gwenn hag ur [[gouriz]] [[lêr]] . E-pad tost da 30 vloaz e vo skeudennet ar boulom gant [[Thomas Nast]], skeudennaouer ar gelaouenn, hag embannet kantadoù a dresadennoù diwar-benn kement tra a denn da vojenn Santa Claus. Eñ an hini a roas dezhañ e berzhioù brudetañ: e gof, e gorn-butun evel un Izelvroad eus an amzer, gwiskamant feur. Nast ivez eo an hini a laka an den , en un dresadenn eus [[1885]], da chom er [[pôle Nord]]. Adkemeret e voe ar mennozh er bloaz goude gant ar skrivagner [[George P. Webster]].
 
==An Tad Nedeleg ha Coca-Cola==
Krouet e vije bet an Tad Nedeleg , hervez ar vrud, gant ar gompagnunezh [[Coca-Cola]] en [[1931]]. Kement-se n'eo nemet ur vojenn e-giz kêr<ref name="légende">{{fr}} [http://tatoufaux.com/spip.php?article330 http://tatoufaux.com/spip.php?article330], {{en}} [http://www.snopes.com/cokelore/santa.asp http://www.snopes.com/cokelore/santa.asp]</ref>.
 
L'idée selon laquelle le Père Noël aurait été dessiné par la compagnie [[Coca<!--Cola]] en [[1931]] est une [[légende urbaine]].<ref name="légende">{{fr}} [http://tatoufaux.com/spip.php?article330 http://tatoufaux.com/spip.php?article330], {{en}} [http://www.snopes.com/cokelore/santa.asp http://www.snopes.com/cokelore/santa.asp]</ref> Une étude de la représentation du Père Noël dans les années précédentes montre en effet que son aspect était déjà bien défini et ancré dans l'imaginaire public. Avant Coca-Cola, de nombreuses firmes avaient déjà utilisé son image dans des publicités, comme [[Michelin]] par exemple.<ref>[http://www.jipemania.com/coke/natal/sovb/ Illustrations et publicités utilisant le père Noël de 1866 à 1931]</ref>. Finalement, son apparence n'a pas beaucoup changé depuis les premiers dessins en couleurs de Thomas Nast.
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