Loeiz ar Chalotez : diforc'h etre ar stummoù

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[[Image:La Chalotais.jpg|thumb|220px|thumb|'''Louis-René de Caradeuc de la Chalotais''' zo anavezet e brezhoneg evel''' Loeiz ar Chalotez''']]
[[Rummad:Istor Breizh en XVIIIvet kantved]]
 
 
 
'''Louis-René de Caradeuc de la Chalotais''' (Loeiz '''ar Chalotez''') a zo bet ganet e [[Roazhon]] e [[1701]] ha marvet eno ivez e 1785., a oa un den a lezenn a oa [[Prokulorprokulor]] eo bet e [[Breujoù Breizh]]. Kemer a hareas penn an eneberezh da benngomandant Breizh, an dug [[Emmanuel de Vignerot du Plessis, dug a Aiguillon|d'Aiguillon]], eo bet. P'en deus nac'het plegañ dirak ar [[Roue]] eo bet [[toullbac'h]]et hag evit-se gwelet eo gant lod evel ar c'hentañ emsaver politikel brezhon.
==E diegezh==
 
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La '''famille Caradeuc de La Chalotais''' est une famille de la noblesse de robe originaire de [[Bretagne]].
Parmi ses membres on peut citer :
* [[Louis-René Caradeuc de La Chalotais]] ([[1701]]-[[1785]]), Procureur général du [[Parlement de Bretagne]], qui fut un des principaux adversaires du [[Emmanuel Armand de Vignerot|duc d'Aiguillon]] ;
* Anne Jacques Raoul Caradeuc, marquis de La Chalotais ([[1728]]-[[1794]]).
Le nom de Caradeuc de La Chalotais est éteint en [[1859]].
Le château de Caradeuc à [[Plouasne]] appartient toujours aux descendants de cette famille.
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Diaes eo lavarout eo bet ar Chalotez ur [[brogarour]] pa oa e bennobererezh stourm evit ma chomje bev "dreist-wirioù" e ensavadur a-eneb ar "galloud kreiz". Pennpatrom an "[[nagennour]] lealour", - evit implijout ur c'herienn ijinet gant [[Iwan an Diberder]] e deroù ar {{XIXvet kantved}} - eo bet marteze. Biskoazh n'en deus ar Chalotez burutellet reizhwiriegezh ar "galloud kreiz"-se nag arvaret diwar e benn ; war un dro e oa anezhañ un ezel eus an "[[intelligentsia]] c'hall a neuze, mirelour ha "filozof" war un dro (re aes e tisoñjer ne oa ket [[Voltaire]] un dispac'her : un [[adreizh]]our, ur c'hempennour ne oa ken), savet gantañ levrioù - unan anezho diwar-benn an [[desavadurezh]] (''Essai de l'Éducation nationale'', 1765), o tagañ ar [[Kumpagnunezh ar Jezuisted|Jezuisted]] - ha na c'heller kompren nemet er meizframm gall a neuze.
 
Toullbac'het e oa bet ar Chalotez e [[Pariz]], e [[Kastell an Tarv]] hag e [[Sant-Maloù]] hag e oa deuet ar Breudoù a-benn da lakaat ar gouarnamant gall d'e zivac'hañ (da vezan kendalc'het)
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== Biographie ==
La Chalotais fut nommé avocat général au Parlement de Bretagne en [[1730]] et procureur général en [[1752]].
 
Opposant farouche des [[Jésuites]], il présenta au Parlement en [[1761]] un mémoire sur les constitutions de l'Ordre (''Compte rendu des constitutions des Jésuites'') qui contribua à sa suppression en France. En [[1763]], il publia un remarquable ''Essai d'éducation nationale'', dans lequel il proposait un programme d'enseignements scientifiques destiné à se substituer à ceux des Jésuites.
 
La même année commença le conflit entre les états de Bretagne et le [[gouverneur]] de la province, le [[Emmanuel Armand de Vignerot du Plessis|duc d'Aiguillon]]. Les états refusèrent de voter les impôts extraordinaires demandés par le gouverneur au nom du roi. La Chalotais était un ennemi personnel de d'Aiguillon. Lorsque le Parlement se rangea aux côtés des états, il prit la tête de l'opposition. Le Parlement interdit la levée d'impôts auxquels les états n'auraient pas consenti. Le Roi annula cet arrêt ce qui entraîna la démission de tous les membres du Parlement sauf douze (octobre [[1764]] à mai [[1765]]).
 
Le [[Liste des ministres français de la Maison du Roi ou de l'Empereur|Secrétaire d'État à la Maison du Roi]], chargé des affaires de la province, [[Louis Phélypeaux (1705-1777)]], comte de Saint-Florentin, reçut deux lettres anonymes dont La Chalotais fut suspecté d'être l'auteur, ce que confirmèrent trois experts en écriture. La Chalotais fut arrêté ([[11 novembre]] [[1765]]), ainsi que son fils et quatre autres parlementaires. Cette arrestation fit sensation et l'on parla de despotisme. [[Voltaire]] forgea la légende du procureur général emprisonné à [[Saint-Malo]] et réduit, faute d'encre, à écrire sa défense avec un cure-dent trempé dans du vinaigre.
 
Le [[16 novembre]] [[1765]], une commission spéciale fut nommée pour juger La Chalotais. Celui-ci plaida l'illégalité du procès, soutenant que comme procureur général, il avait le droit d'être jugé par le Parlement de Bretagne ou, à défaut, par celui de [[Bordeaux]], conformément à la coutume de la province. Les juges n'osèrent pas le condamner sur la base d'expertises en écriture et, à la fin de l'année, les choses n'avaient pas progressé. [[Louis XV de France|Louis XV]] décida alors d'évoquer l'affaire devant le [[Conseil du roi|Conseil]] qui exila La Chalotais à [[Saintes]] ([[1767]]). Cette sentence augmenta la fermentation des esprits. Les Philosophes, les parlementaires, les [[Jansénisme|Jansénistes]] soutenaient que La Chalotais était la victime de la vindicte du duc d'Aiguillon et des Jésuites. En définitive, le Roi accepta de rappeler les parlementaires bretons qui avaient démissionné. Le Parlement se réunit et réclama le retour de La Chalotais qui finit par être accordé en [[1775]] après que [[Louis XVI de France|Louis XVI]] eut rappelé les anciens parlements, revenant ainsi sur la réforme du [[René Nicolas de Maupeou|chancelier Maupeou]]. La Chalotais fut autorisé à transmettre son office à son fils. Il mourut à Rennes en [[1785]].
 
 
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[[Rummad:Istor Breizh en XVIIIvet kantved]]
 
[[en:Louis-René de Caradeuc de La Chalotais]]