Alfredo Stroessner : diforc'h etre ar stummoù

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Linenn 2:
D'e seitek vloaz ez eas war ar vicher soudard hag e savas tamm-ha-tamm gant skeul hierarkiezh an arme. Daou vloaz diwezhatoc'h e oa letanant.
 
E 1932 e teuas brezel an t-[[Chaco]] , ha kaset e voe Alfredo Stroessner d'an talbenn. Buan e voe tapet galoñsoù gant Alfredo Stroessner dre ma tiskouezas bout kalonek ha speredek war an dachenn-emgann, ha leal ouzh ar jeneral Higinio Moríñigo.
 
 
(echuet e vo a-barzh nemeur)
 
Très vite, le jeune Alfredo Stroessner gagna des galons toujours plus importants en récompense au courage et à l’habileté dont il fit preuve sur le terrain et à sa loyauté envers le Général Higinio Moríñigo. Tout cela le propulsa en 1948 au rang de général en chef des forces armées, ce qu’il prit particulièrement au sérieux. À 36 ans, il était le général le plus jeune d’Amérique du Sud tout comme l’était devenu le général Francisco Franco en Espagne, 22 ans auparavant. Être promu au grade de général en pleine période d’instabilité allait offrir à Alfredo Stroessner la possibilité de prendre le pouvoir par un coup d'État sept ans plus tard, en comptant notamment sur l’appui du Parti Colorado. C’est ce qui se produisit le 4 mai 1954, quand Alfredo Stroessner s’empara du pouvoir, avec le soutien de l'Argentine péronniste qui s'inquiétait de l'état d'instabilité chronique de ce pays alors sous son influence, qu'il conserva pendant plus de 34 ans, jusqu'à ce qu'un autre coup d'État, mené par le général Andrés Rodríguez Pedotti, le 3 février 1989, le chasse du pouvoir et le contraigne à l'exil au Brésil, où il vit à Brasilia.