Ludovico Ariosto : diforc'h etre ar stummoù
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==E vuhez==
A renk uhel e oa e dud, met dibeadra a-wlac'h. Un deskadurezh vat en doa nemet keuz en doa ne ouieket gregach (evel Macchiavelli). Abred e rankas ober war-dro deskadurezh e vreudeur ha c'hoarezed ha n'hallas ket tremen kement a amzer ha ma karje bezañ graet o studiañ hag o skrivañ barzhoniezh. <br />
En [[1504]] e krogas da labourat evit ar c'hardinal [[Ippolito d'Este]], mabda [[dug Ferrara]], ha meur a gannadiezh a reas davet ar pab [[Jul II]]. Ne fellas ket dezhañ heuilh e vestr da Hungaria avat, ha servij a reas e vreur [[Alfonso d'Este]], dug [[Ferrara]], neuze.
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C'est entre ces diverses charges que l'Arioste ne cessa de travailler à son chef-d'oeuvre, le ''[[Roland furieux]]'' (''Orlando furioso''), subtile parodie du poème chevaleresque, qui se présente comme une suite au ''Roland amoureux'' de [[Matteo Maria Boiardo]], son prédécesseur. Il y tresse, avec une suprême habileté et une ironie formelle très moderne, trois grands thèmes : la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, la folie de [[Roland]] vainement amoureux de l'inconstance Angélique, enfin les amours et le mariage de [[Roger]] et [[Bradamante]], ancêtres imaginaires de la dynastie d'Este. Composé de 46 chants, dont l'unité poétique est l'octave (''stanza''), mêlant le tragique au plaisant, le lyrique au romanesque, usant avec autant de liberté que de maîtrise de toute la culture européenne, d'Homère aux contemporains en passant par les romans médiévaux, le ''Roland furieux'', sublime l'expérience livresque et humaine de l'Arioste en une symphonie perpétuellement mouvante de personnages et d'évènements qui, après l'écroulement des repères du Moyen Age, reflète le scepticisme souriant de la Renaissance. Ses compatriotes, dans leur admiration, l'ont surnommé le ''divin Arioste''.
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