Goewin : diforc'h etre ar stummoù

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'''Goewin''' zo ur plac'h yaouank eus pevare skourr ar [[Mabinogi]], [[Math, fab Mathonwy]], hag ar ''bravañ plac'h eus he remzi''.
 
 
== Mojenn==
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[[Math (mythologie celtique)|Math ap Mathonwy]] est le souverain du [[royaume de Gwynedd]]. En temps de paix, il doit obligatoirement demeurer les pieds posés sur le giron d’une vierge et c’est Goewin qui remplit cet office.
 
[[Gilfaethwy]], l’un des neveux du roi, s’éprend de Goewin. Son frère, le [[druide]] [[Gwydion]] déclenche une guerre contre [[Pryderi]] afin de contraindre Math à intervenir et l’éloigner de Goewin. Il l’informe que des porcs fabuleux, venus de l’[[Annwvyn]], sont arrivés chez [[Pryderi]], le prince de Dyved et qu’il peut se les approprier.
 
Avec onze de ses compères déguisés en bardes<ref>Les bardes sont une catégorie de [[druides]], dans la [[Celtes|civilisation celtique]], ils appartiennent donc à la classe sacerdotale. Voir [[Christian-J. Guyonvarc'h]] et [[Françoise Le Roux]], ''Les Druides'', pages 33 à 44, « Définitions et distinctions : druides, vates et bardes ». </ref>, il se rend à la résidence de Pryderi, pour être reçus à la cour. Au cours du dîner, Gwydion, qui est un excellent conteur, charme son auditoire en racontant une histoire. Puis il révèle le but de sa visite et échange les porcs contre 12 étalons et 12 lévriers, qui ne sont que le fruit de sa magie et n’existent que 24 heures. Gwydion et se complices rentrent en Gwynedd avec Pryderi et ses armées à leurs trousses. Le soir même, pendant que Math est à la guerre, Gilfaethwy en profite pour violer Goewin. La guerre prend fin quand Gwydion tue Pryderi en combat singulier.
 
À son retour, Math apprend la vérité et, en guise de réparation, épouse Goewin et la fait reine. N’étant plus vierge, elle ne peut plus assumer sa fonction, c’est [[Arianrhod]] qui est pressentie pour la remplacer.
 
Selon [[Pierre-Yves Lambert]], « la prospérité du royaume, en temps de paix, est associée à cette réserve de fécondité confiée à la garde du roi »<ref>''Les Quatre branches du Mabinogi'', page 95. Voir aussi [[Georges Dumézil]], ''Esquisses de mythologie'', GLM (Gallimard), Paris, 2003, {{ISBN|2-7028-8243-9}}, ch. 59 « La quatrième branche du Mabinogi », page 612.</ref>. Philippe Jouët parle de « réserve d’énergie inentamée, garantie des charismes royaux<ref>Philippe Jouët, ''Aux sources de la mythologie celtique'',page 207 ch. « La Structure du panthéon celtique ».</ref> ».
 
== Compléments ==
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=== Notennoù ===
{{references}}
 
=== Lennadurezh ===
 
* ''Les Quatre branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen-Age'' traduit du gallois, présenté et annoté par [[Pierre-Yves Lambert]], Éditions [[Gallimard]], collection « L'aube des peuples », Paris, 1993, {{ISBN|2-07-073201-0}}.
 
 
[[cy:Goewin]]
[[en:Goewin]]
[[it:Goewin]]