Marozia : diforc'h etre ar stummoù

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'''Marozia''' (892?-937), pe '''Maria''', pe '''Mariuccia''', pe '''Mariozza''', merc'h da [[Teofilakt]] ha [[Teodora Iañ]], a oa ur briñsez roman en Xvet kantved.
 
==Istor==
Hervez [[Liutprand Cremona]] (en e ''Antapodosis'') ha kronikourien arall, a-du gant ar [[pab]] [[Formosus]], e oa [[serc'h]] ar pab [[Sergius III]] da 13 vloaz. Ur [[mab]] he doe, a voe pab, [[Yann XI]] e anv (906-936).
Ganet e oa e 890. [[Merc'h]] e oa d'ar c'honsul roman [[Teofilakt]], kont [[Tusculum]], ha da [[Teodora Iañ]], a oa mestrez Roma e gwirionez.
 
Hervez [[Liutprand Cremona]] e oa ur « c'hast divezh ... hag a zo bet er galloud evel ur gwaz o ren war geodedourion Roma ».
==Lignez==
Hervez [[Liutprand bepred, Cremona]] (en e ''Antapodosis''), ha kronikouriengouez da gronikourien arall, a-du gant ar [[pab]] [[Formosus]], e oa [[serc'h]] ar pab [[Sergius III]], da 13 vloaz pe 15. Hennezh a oa kenderv da [[Teofilakt]], hag anaoudegezh he devoa graet gantañ pa oa eskob Porto. Ur [[mab]] heo doe, a voe pab, [[Yann XI]] e anv (906-936).
 
==Lignez==
 
'' Gwelout ivez [[Teofilakted]]''
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*George Williams, Papal genealogy, the families and descendants of the popes, 1998
 
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==Un istorour==
Kement-mañ en deus skrivet an istorour [[Edward Gibbon]] « levezon div c'hoar gast, Marozia ha Theodora<ref>Droukvesk a ra Gibbon gant Théodora (mamm Marozia) ha Théodora (c'hoar Marozie).</ref>, a oa diazezet war o finvidigezh hag o c'hened , hag o itrikoù a bolitikerezh pe a garantez : ar re nerzhusañ eus o amourouzien a veze trugarekaet gant an tog a eskob e Roma, hag eno moarvat emañ orin mojenn ar [[pabez|babez]]. Mab bastard marozia, hag he mab-bihan, hag he gourvab - généalogie exceptionnelle ! – a voe lakaet war gador [[Sant Pêr]] ». Diwar an deskrivadur damwir eo bet lakaet an anv a [[pornocratiezh|bornokratiezh]] war ar marevezh-se ma rene Théodora hag he merc'h Marozia e Roma dre gwazed ha ne oant nemet c'hoarielloù etre o daouarnleurs jouets.
 
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==Biographie==
 
[[Edward Gibbon]] a écrit que « l'influence des deux sœurs prostituées, Marozie et Theodora<ref>Ici Gibbon confond Théodore (mère de Marozie) et Théodora (sœur de Marozie).</ref>, se fondait sur leur richesse et leur beauté, ainsi que sur leurs intrigues politiques et amoureuses : les plus vigoureux de leurs amants se voyaient récompensés par la mitre d'évêque de Rome et leur règne peut avoir suggéré dans les âges sombres la fable de la papesse. Le bâtard, le petit-fils et l'arrière-petit-fils de Marozia - généalogie exceptionnelle ! – furent placés sur la chaire de Saint-Pierre ». À partir de cette description inexacte le terme de [[pornocratie]] a été associé à la domination effective à Rome de Théodora et de sa fille Marozie par l'intermédiaire des hommes qui n'étaient que leurs jouets.
 
Marozie naquit vers 890. Elle était la fille du consul romain [[Théophylacte]], comte de [[Tusculum]], et de Théodora, qui détenait à Rome le pouvoir réel ; Liutprand de Crémone parle d'elle comme d'une « prostituée éhontée... [qui] a exercé le pouvoir comme un homme sur l'ensemble des citoyens romains ».
 
À l'âge de quinze ans, elle devint la maîtresse de [[Serge III]], cousin de Théophylacte, dont elle avait fait la connaissance quand il était évêque de Porto. Tous les deux eurent un fils, Jean (le futur pape [[Jean XI]]). C'est du moins ce que l'on trouve dans deux sources contemporaines, le ''[[Liber Pontificalis]]'' (commencé en 500, il comporte des biographies jusqu'à [[Pie II]], décédé en 1464) et les ''Antapodosis sive Res per Europam gestae'' (958-962) de [[Liutprand de Crémone]] (c. 920-972). Mais une troisième source contemporaine, l'annaliste [[Flodoard]] (c. 894-966), donne Jean XI comme le frère d'[[Albéric II]], qui était le fils de Marozie et de son mari [[Albéric Ier]]. Par conséquent Jean XI peut lui aussi avoir été leur fils.
 
En tout état de cause, Marozie épousa Albéric Ier, duc de [[Spolète]], en 909, et leur fils [[Albéric II]] naquit en 911 ou 912. Finalement, Albéric Ier fut tué à [[Orte]] en 924 et les grands propriétaires romains avaient ainsi remporté une victoire complète sur la bureaucratie traditionnelle représentée par la curie papale. Rome était pratiquement sous contrôle laïque, c'était historiquement le nadir de la papauté.