Athenaios : diforc'h etre ar stummoù

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== An oberour ==
 
An tammoù traoù anavezet diwar e benn a zeu eus e oberennoù. Ganet e oa en [[Egipt]], en amzer an impalaer [[Marcus Aurelius]] moarvat, graet studioù gantañ en [[Alexandria]], ma vevas etre [[170]] ha [[230]]. Goude ez eas da Roma hag e savas ''Δειπνοσοφισταί'' / ''Deipnosophistaí'', « banvez ar sofourion », damveneg da ''Komzoù ouzh taol'' gant [[Ploutarc'hos]] hag ''[[ Ar Banvez]]'' gant [[Platon]]. hervez ar skrid-se en-eeun.<!-- , Athénée aurait également été l'auteur d'un traité sur les monarques de [[Syrie]] ainsi que d'un commentaire de la [[comédie grecque antique|comédie]] ''Les Poissons'' (aujourd'hui disparue) d'un certain Archippos, contemporain d'[[Aristophane]].
 
Il meurt probablement après [[223]] : les ''Deipnosophistes'' évoquent la mort d'un certain Ulpien, qui est peut-être le célèbre juriste [[Ulpien]], mort à cette date. Cependant, cela n'est pas sûr : Athénée décrit la mort d'Ulpien comme « heureuse », au sens où elle ne survient pas au terme d'une longue maladie (686c) ; or l'Ulpien historique meurt assassiné. Indice plus sûr, les ''Deipnosophistes'' sont utilisés au {{Ve siècle}} par le lexicographe [[Hésychios d'Alexandrie]]. Enfin, le narrateur de l'œuvre, identifié comme « Athénée », situe son propre récit sous le règne de l'empereur [[Commode (empereur)|Commode]] (537f), c'est-à-dire de [[181]] à [[192]].
 
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L'édition princeps d'Athénée date d'août 1514. Elle est due à [[Alde l'Ancien|Alde Manuce]] et se fonde sur un manuscrit établi par le Crétois Marco Musuro. Elle ne se rattache qu'indirectement au Venetus A, alors inaccessible. Vite épuisée, l'Aldine est suivie deux ans plus tard par l'édition de Christian Herlin, imprimée par Jean Walder de [[Bâle]]. En 1556, Andrea Arrivabene imprime à Venise la première traduction en [[latin]] d'Athénée, œuvre de [[Natalis Comes]] sur la base de l'Aldine. De médiocre qualité, elle est surpassée en 1583 par la traduction du médecin Jacques Daléchamp, fondée sur l'édition de Bâle. C'est cette dernière que choisit l'humaniste protestant [[Isaac Casaubon]] pour la mettre en regard de son édition des ''Deipnosophistes'', publiée en [[1597]]. Celle-ci marque une étape importante dans l'histoire de la transmission des œuvres grecques et latines. La pagination de Casaubon reste ainsi utilisée de manière courante depuis le {{XIXe siècle}}.
 
La première traduction d'Athénée en française est due à l'abbé [[Michel de Marolles]], en 1680. De niveau médiocre, elle est suivie en 1789-1791 par celle de [[Jean Baptiste Lefebvre de Villebrune]], qui se distingue par son acrimonie contre Casaubon. Au {{XIXe siècle}}, le strasbourgeois [[Jean Schweighæuser]], les allemands [[Wilhelm Dindorf]] et [[Auguste Meineke]] marquent, par leurs éditions, l'histoire du texte d'Athénée. C'est enfin [[Georg Kaibel]] qui livre, en 1887-1890, l'édition considérée aujourd'hui comme celle de référence.-->
 
== Lennadurezh==
 
* {{en}} Barry Baldwin, "Athenaeus and his Work", danse-barzh ''Acta Classica'' 19 (1976) : p. 21-42 ;
* {{en}} Andrew Dalby, ''Siren Feasts. A History of Food and Gastronomy in Greece'', Routledge, Londres, 1996 {{ISBN|0-415-15657-2}}, p.&nbsp;168-179 ;
* Alexandre Marie Desrousseaux, introduction à ''Athénée. Les Deipnosophistes'', [[Les Belles Lettres|Belles Lettres]], collection des Universités de France, Paris, 2002 (1{{re}} édition 1956) {{ISBN|2-251-00068-2}}, p.&nbsp;I-LXVII ;
* {{de}} Georg Kaibel :
** ''De Athenaei Epitome'', Rostock, 1883,