Prusia : diforc'h etre ar stummoù

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==Istor==
Roet eo bet an anv Prusia da veur a dra a-hed an istorvezh.
=== Stad menec'h-marc'hegerien an Urzh Teutonek (1224 - 1525) ===
*''Gwelout ar pennad [[Stad menec'h-marc'hegerien an Urzh Teutonek]] .''
[[Image:Codex Manesse Tannhäuser.jpg|thumb|right|Aourengravadur eus 1300]]
 
Prusia a oa da gentañ u vro etre Pologn ha Rusia. Dont a ra ar ger eus anv ur bobl balt anvet [[Borused]]. Trevadennet e voe ar vro gant [[Marc'hegerien an Urzh Teutonek]]. Ha poblet e voe gant Alamaned.
=== Prusia roueel (1466 – 1772) ===
*''Gwelout ar pennad [[Prusia roueel]] .''
 
E 1415 e oa priñs-dilenner [[Marz Brandenburg]], an impalaer [[Sigismond Iañ an Impalaeriezh Santel]], eus [[Tiegezh Luxembourg]], dindan [[dle]]. Dle en devoa da unan eus an [[Tiegezh Hohenzollern]], bourgraved vihan eus kreisteiz Alamagn, hag abalamour da se e roas da [[Frederig Iañ Hohenzollern]] priñselezh ha [[Marz Brandenburg]]. Anvet e voe Frederig da c'houarnour marz Brandenburg eta ha da briñs-dilenner e [[Sened-Iliz Constance]].
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Finalement, par le [[traité de Thorn]] signé en [[1466]], l'[[Ordre teutonique]] cède la partie est de la [[Poméranie orientale]] au [[Royaume de Pologne (1385–1569)|Royaume de Pologne]] qui devient alors la '''Prusia roueel''' hag a chomo e Pologn e-pad tri c'hantved.
 
=== Le duché de Prusse (1525 – 1701) ===
{{Article détaillé|Duché de Prusse}}
En 1525, le grand maître de l'[[Ordre teutonique]], [[Albert de Brandebourg]]-Ansbach, de la famille souabe des Hohenzollern, adopte le [[luthéranisme]] et transforme la Prusse orientale, possession de l'Ordre, en duché héréditaire et vassal du [[Royaume de Pologne (1385–1569)|royaume de Pologne]] lors du [[traité de Cracovie]] du {{Date|8|avril|1525}}. Cet État devait rester aux Hohenzollern durant quatre siècles, jusqu’en 1918.
 
=== Le Brandebourg-Prusse (1618 – 1701) ===
{{Article détaillé|Brandebourg-Prusse}}
En 1618, [[Jean III Sigismond de Brandebourg|Jean Sigismond de Hohenzollern]], électeur de [[Marche de Brandebourg|Brandebourg]], descendant direct de Frédéric I{{er}} de Brandebourg, hérite du [[duché de Prusse]], à la mort de son beau-père [[Albert Frédéric de Prusse]], le dernier duc décède alors sans héritier mâle survivant. Cette union personnelle entre la marche de Brandebourg et le duché de Prusse durera quatre-vingt trois ans et sera à l'origine de création du [[Royaume de Prusse]].
 
=== Le royaume de Prusse (1701-1918) ===
{{Article détaillé|Royaume de Prusse}}
[[Image:Carte Allemagne 1838.jpg|200px|right|thumb|La Prusse et l'Europe centrale en 1838]]
[[Image:Friedrich Zweite Alt AM.jpg|thumb|left|Frédéric le Grand (1712-1786)]]
 
En 1688, Frédéric III devient prince-électeur de [[Marche de Brandebourg|Brandebourg]], son ambition est de se faire couronner roi de Prusse. Il obtient satisfaction en 1701, sous le nom de [[Frédéric Ier de Prusse|Frédéric I{{er}}]] avec le titre de « roi "en" Prusse » (bien que la Prusse ne fasse pas partie du [[Saint-Empire Romain Germanique]]), mais les Hohenzollern balaient bien vite cette nuance pour se faire appeler « rois de Prusse ». Désormais, toutes les possessions des Hohenzollern sont réunies au sein du royaume. Le terme de ''Prusse'' désigne alors des territoires qui ne font pas partie de la « Prusse originelle ».
 
Sous le règne de [[Frédéric II de Prusse|Frédéric II]] de [[1740]] à [[1774]], le royaume prussien devient une grande puissance politique et militaire, accroissant considérablement son territoire par l'acquisition notamment de la [[Silésie]] (en 1742) et '''Prusse polonaise''' (correspondant plus tard à la province de [[Prusse-Occidentale]]), lors du 1{{er}} partage de la Pologne en 1772.
 
À la fin du {{s-|XVIII|e}}, le territoire prussien s'agrandit encore vers l'est lors des 2{{e}} et 3{{e}} partages de Pologne en 1791 et 1795.
 
Durant les [[guerres napoléoniennes]], le royaume de Prusse est l'un des plus ardents adversaires de l’[[Premier Empire|Empire français]]. Vaincue à [[Bataille d'Iéna|Iéna]] et [[Bataille d'Auerstaedt|Auerstaedt]] en [[1806]], presque anéantie, la Prusse participe activement au [[Campagne d'Allemagne (1813)|soulèvement allemand]] de [[1813]], à la [[Campagne de France (1814)|campagne de France]] en [[1814]] puis est finalement victorieuse aux côtés des britanniques à [[bataille de Waterloo|Waterloo]] en [[1815]]. À ce titre, elle est l'un des principaux bénéficiaires du [[Congrès de Vienne]] en acquérant pratiquement toute la [[Rhénanie]] et la [[Westphalie]], formant ainsi une '''[[Rhénanie prussienne]]''' (ou '''Prusse rhénane''').
 
Le puissant royaume prend vite l'ascendant sur les États du nord de la [[Confédération germanique]] avec lesquels il constitue une ''[[Zollverein]]'' (Union douanière) en 1834.
 
La [[guerre des Duchés]] contre le [[Danemark]], permet au roi [[Guillaume Ier de Prusse|Guillaume I{{er}}]], sous l'impulsion de son Premier ministre [[Otto von Bismarck]], de s'emparer du [[duché de Schleswig]] en 1864. Puis, après la [[bataille de Sadowa]] et l'éviction de l'[[empire d'Autriche]] en 1866, la Prusse prend la tête de la [[confédération de l'Allemagne du Nord]] et obtient le [[duché de Holstein]].
 
La [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre contre la France]] permet au Royaume et à ses alliés allemands de parfaire l'[[Unité allemande]] en fondant en 1871 l'[[Empire allemand]] (2{{e}} Reich, le 1{{er}} — le Saint-Empire romain germanique — ayant été dissous en 1806 par [[François Ier d'Autriche|François II]] sous la pression de Napoléon, lorsque l'empereur du Saint-Empire renonça à la couronne d'Allemagne pour n'être plus qu'empereur d'Autriche), dans lequel le royaume de Prusse tient une part prédominante, puisque son souverain Guillaume I{{er}} en devient l'empereur.
 
On désigne alors par ''Prusse'' deux provinces du royaume : celle de '''[[Prusse-Occidentale]]''' et celle de '''[[Prusse-Orientale]]''', qui pendant un temps ne forme qu'une seule '''[[Province de Prusse]]'''.
 
La défaite allemande en [[1918]] à la fin de la [[Première Guerre mondiale]] et l'explosion révolutionnaire dans les grands centres urbains balaient l’Empire et la dynastie des [[Hohenzollern]] : [[Guillaume II d'Allemagne|Guillaume II]], petit-fils et successeur de Guillaume I{{er}} abdique en novembre [[1918]].
 
=== État libre de Prusse (1918-1947) ===
{{Article détaillé|État libre de Prusse}}
Dans ce contexte de crise politique et économique, l’Allemagne se constitue en une [[république]] (la [[République de Weimar]]) dont la Prusse n'est plus qu'un simple Land : l'''État libre de Prusse'' (''Freistaat Preußen''). Malgré les amputations territoriales que l'Allemagne devra subir au [[traité de Versailles]] et qui toucheront essentiellement le territoire de l'ancien « Royaume de Prusse », celle-ci reste le plus grand des dix-sept länder allemands de l'époque.
 
Son [[Landtag]] demeure longtemps [[SPD|socialiste]], ce qui retarde l'arrivée des [[nazi]]s au pouvoir, mais aux élections de 1932 la Prusse tombe directement sous l'influence du [[national-socialisme]]. Avec l'avènement d'[[Adolf Hitler]], en 1933, elle perd ses dernières institutions autonomes et s'intègre au [[Troisième Reich]].
 
À la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], les puissances occupantes décidèrent de la disparition symbolique de ce qu'elles considéraient comme le berceau du [[militarisme]] allemand : le {{date|25|février|1947}}, leurs représentants proclamèrent la dissolution de l'État prussien et expulsèrent tous ses derniers habitants allemands qui n'avaient pas encore fui, pour les remplacer par des Polonais ou des Soviétiques venus de l'est.
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Setu perak ne gaver ket an anv ''Prusia'' en anv hini ebet eus [[ stadoù Alamagn]] , adunvanet abaoe 1990.