De Bello Gallico : diforc'h etre ar stummoù

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'''''Commentarii de Bello Gallico''''', pe '''''De Bello Gallico''''', pe '''Brezel Galia''', zo ul levr istor a zo anezhañ seizh levrenn diwar zorn [[Julius Caesar]]. Savet eo diwar notennoù skrivet gantañ a-hed ar brezel ha dastumet war-dro 52-51 kent JK. Kontañ a ra ar jeneral [[dictator]] an oberoù-brezel kaset da benn gantañ, diwar an danevelloù savet gantañ, ha darnig gant e ofiserien uhelañ, da gas da [[Sened Roma]] (a daole evezh ouzh oberoù ar brokonsuled evel Caesar ) e-kerzh [[brezel Galia]] a c'hoarvezas eus 58 da 52 kent JK, ur brezel renet ha gounezet gantañ. Un eizhvet levr a voe savet diwezhatoc'h gant [[Aulus Hirtius]] diwar-benn an emgannoù diwezhañ e 51 kent Jk ha saviad Galia en 50 kent JK.
 
N'eus arvar ebet diwar-benn an oberenn, met ar goshañ skouerenn anavezet anezhi a zeu eus marvezhmarevezh ar garolingidi, un 800 vloaz goude an darvoudoù.; <!--gant cese quieo enunan faiteus unekoshañ desskridoù plusan anciennesHenamzer copiesklasel complètes, dewar-bouez l'Antiquitéskridoù classique (à l'exception des écrits duan [[NouveauTestamant Testamentnevez]]).
 
== Danvez al levr ==*
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== Résumé ==
;Sauf précision, les dates de cette partie sous sous-entendues « avant Jésus-Christ »
LivreLevrenn I (58) : Description des [[peuples gaulois]], soulèvement des [[Helvètes]], campagne contre les Helvètes, puis contre les [[Peuples germaniques|Germains]] d'[[Arioviste]].<br />
LivreLevrenn II (57) : Campagne contre les [[Belges]].<br />
LivreLevrenn III (56) : Campagne de César contre les [[Armorique|Armoricains]] et de [[Publius Crassus]] en [[Aquitaine antique|Aquitaine]].<br />
LivreLevrenn IV (55) : Campagne contre des Germains (premier franchissement historique du Rhin), première expédition en [[Bretagne (province romaine)|Bretagne insulaire]].<br />
LivreLevrenn V (54) : Deuxième expédition en Bretagne, révolte des [[Eburons]] et des [[Trévires]].<br />
LivreLevrenn VI (53) : Deuxième franchissement du [[Rhin]], pacification du Nord et au centre de la Gaule.<br />
LivreLevrenn VII (52) : Soulèvement général des peuples gaulois, sièges d'[[Bourges|Avaricum]], de [[Gergovie]] et d'[[Siège d'Alésia|Alésia]].<br />
LivreLevrenn VIII (51-50) : Achèvement de la conquête [[Uxellodunum]], situation en 50.
 
=== LivreLevrenn I (58) ===
 
Le premier livre s’ouvre sur une description de la [[Gaule]] et de ses habitants. Les [[Belges]] sont présentés comme les plus braves des [[Gaulois (peuples)|Gaulois]]. Les [[Helvètes]] sont déjà décrits comme un peuple courageux et belliqueux.
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Insatisfait de la situation territoriale de son peuple, qu’il estime indigne de sa grandeur, [[Orgétorix]] l’homme le plus noble et le plus riche d'Helvétie rassemble des forces sous sa conduite. Celui-ci fait un tour de Gaule pour convaincre différents chefs de s’allier à lui, et fait préparer des réserves de blé. Les Helvètes apprennent cette tentative pour s’emparer du pouvoir et la condamnent. Orgétorix vient avec des milliers de partisans pour se soustraire au jugement, mais finit par mourir, peut-être s'est-il suicidé. À sa mort, les projets de conquêtes ne s’éteignent pas pour autant et les Helvètes, après avoir brûlé leurs villages, partent. Mais César empêche la migration des Helvètes prévue jusque chez les [[Santons]], sur la côte atlantique, et repousse le Germain [[Arioviste]] qui s'était installé sur une partie du territoire des [[Séquanes]] et augmentait constamment son emprise sur la région en attirant de plus en plus de tribus germaniques sous ses ordres.
 
=== LivreLevrenn II ===
 
Le livre II commence par l'évocation d'un nouveau danger : pour des raisons diverses, selon César, les Belges se préparent à attaquer les légions stationnées en Gaule. En 57, il anticipe cette attaque en se dirigeant vers le territoire belge, où il s’allie à un peuple local, les Rèmes pour s’informer de l’état des armées belges. Les Belges surpris par l’arrivée rapide des légions romaines se regroupent et marchent sur les Romains qui n’ont pas réussi à empêcher l'union des différentes peuplades. Après que chacun eut monté un camp dans l'attente d'un faux mouvement de l’adversaire, les Belges décidèrent d’une retraite. Poursuivis par César, ils durent subir les combats et furent massacrés. César accepta ensuite la soumission sans combattre des Suessions et des Bellovaques, ce que les Nerviens et leurs voisins refusèrent de faire. Ils s'opposèrent aux légions sur les rives du fleuve Sabis (la Sambre ou la Selle ou encore la Lys). La bataille est racontée en détail et les Nerviens défaits. César protègea les vaincus et leurs terres. Par contre les Atuatuques, effrayés par la puissance romaine, se rendirent, puis se soulevèrent dans la nuit. Ils furent 53000 vendus comme esclaves. César rentra ensuite à Rome pour un temps pendant que plusieurs de ses centurions continuaient à soumettre les Gaulois dans diverses régions proches de l'océan.
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A la fin de cette année 57 l'optimisme de César était grand : "Ces campagnes avaient procuré la pacification de toute la Gaule. [...] En raison de ces évènements on décréta, à la suite du rapport de César, quinze jours de supplication, ce qui n'était encore arrivé à personne. II 35
 
=== LivreLevrenn III ===
 
Ainsi Galba fut-il envoyé dans les Alpes, chez les Nantuates, les Véragres et les Sédunes pour y faciliter le commerce, puis chez les Allobroges pour le repos d’hiver. Sur le chemin, ils furent attaqués par les Vénagres qui craignaient d’être à leur tour soumis, et qui entendaient profiter de l’infériorité numérique des Romains. Leur camp assailli, ils tentèrent une audacieuse sortie qui surprit l’adversaire et leur permit de l'emporter. Alors que César pensait la Gaule entièrement soumise (mais César dit pacatam, « pacifiée ») et qu’il partait pour l’Illyrie, plusieurs peuples de l’Armorique, à l’initiative des Vénètes, se soulevèrent pour récupérer les otages confiés au jeune [[Publius Crassus]], que César avait envoyé. Chaque camp prépara la [[Guerre des Vénètes|guerre]], qui s’annonçait navale. César insiste beaucoup sur la supériorité de la flotte et du savoir faire nautique des Vénètes. Mais grâce à la stratégie mise au point pour attaquer un bateau après l’autre, puis à la chute du vent, les Romains triomphèrent et mirent fin à la guerre. La guerre suivante eut lieu en Aquitaine, contre les Sotiates et sous le commandement de Crassus. Furent battus divers peuples non sans difficulté et avec l’aide d’alliés de l’[[Hispanie citérieure]] voisine. Restaient seulement deux peuples insoumis en Gaule, les Morins et les Ménapes, que César fit traquer : il alla jusqu’à faire abattre tous les arbres de la forêt dans laquelle ils se cachèrent !
 
=== LivreLevrenn IV ===
 
Le livre quatre, qui commence au début de l’année -55, sous le consulat de [[Crassus]] et [[Pompée]], est celui des guerres de Germanie. Il commence par un terrifiant portrait des Suèves, peuple aussi dangereux par son caractère belliqueux que puissant par son nombre, sa bravoure, et la rudesse et ses mœurs. Les Suèves, agressifs, avaient acculé plusieurs peuples germains sur les rives du Rhin. Craignant que les Gaulois, « peuple pusillanime », ne pactisent avec les Germains, César prit les devants et s’engagea vers le Rhin où il mit en place un plan de lutte contre les Suèves. Mais les Germains le trahirent et firent perdre de nombreux hommes de valeur à la cavalerie. Après avoir fait leurs chefs prisonniers, il vainquit le reste des troupes facilement. César décida ensuite de franchir le Rhin, afin de neutraliser toute menace pouvant venir de peuples comme les Suèves ou les Sugambres. Après avoir fabriqué un pont d’un type nouveau, compte tenu de la difficulté du milieu, il traversa le fleuve, punit les Sugambres, effraya les Suèves et délivra ainsi les alliés Ubiens de la menace qui pesait sur eux. Sa mission accomplie il revint en Gaule et coupa le pont. Il décida d’utiliser la fin de l’été pour partir en reconnaissance de la Bretagne (les îles britanniques), que personne ne connaissait et qui avait envoyé des renforts aux Gaulois au cours des guerres. Casus Volusenus envoyé en reconnaissance, César et ses armées partent s’équiper chez les Morins. Au moment de débarquer, les Bretons attendaient en armes sur les côtes. Malgré les difficultés liées au combat dans l’eau, ils débarquèrent et luttèrent jusqu’à la reddition des Bretons. Mais les Romains se trouvèrent bloqués sur l’île à cause des marées qui détruisirent leurs bateaux. Les voyant ainsi affaiblis, sans renfort, sans blé et en effectifs réduits, les Bretons reprirent la lutte. Les Romains les battirent et rentrèrent en Gaule.
 
=== LivreLevrenn V ===
 
Comme chaque année César rentre à Rome, pendant que ses hommes constituent une nouvelle flotte, selon un cahier des charges que César lui-même a établi. Après un détour par l’Illyrie pour régler un problème avec les Pirustes, il retourne en Gaule, ordonne à ses troupes de se masser dans un port pour se préparer à un nouvel assaut sur l'[[Grande-Bretagne|île de Bretagne]]. En dépit de l’insoumission de certains, vite corrigée, César se fait accompagner en Bretagne par beaucoup des chefs Gaulois. Une flotte de huit cents navires arriva en Bretagne. Une tempête obligea à mettre les navires à sec, et pendant ce temps l’ennemi rassembla ses forces. César fait ensuite une description géographique et ethnographique de la Bretagne étonnamment juste, bien que grossière (il lui donne la forme d’un triangle, mais l’orientation et les îles évoquées sont aisément identifiables). La poursuite des ennemis mena les légions jusqu’à la Tamise qu’ils traversèrent. Les [[Trinovantes]] puis d’autres peuples suivant l’exemple se rallièrent à César contre [[Cassivellaunos]], le chef des forces bretonnes, qui après plusieurs échecs se rendit. Il repartit et fit hiverner ses cohortes dans différentes régions du Nord de la Gaule. Les Romains durent alors affronter un soulèvement de tous les peuples gaulois menés par l’[[Éburons|Éburon]] [[Ambiorix]], lors de l'hivernage. Les Gaulois, par ruse, réussirent à détruire une légion et en assiégea deux autres. Le camp romain commandé par Q. Cicéron réussit finalement à alerter César qui dépêcha des renforts et soumit ses adversaires ; mais ce fut au tour des [[Trévires]] de comploter contre Rome. Leur chef [[Indutiomaros]] fut pourchassé et tué, et la Gaule devint désormais à peu près tranquille.
 
=== LivreLevrenn VI ===
 
Cependant César se méfiait encore et se fit envoyer des renforts par Pompée. Bonne intuition car les [[Peuples gaulois|Gaulois]] étaient en train de reformer une ligue pour reprendre la lutte. Lorsque César, après avoir écrasé les [[Nerviens]], réunit tous les chefs Gaulois, les [[Sénons]], les [[Carnutes]], les [[Ménapiens]] et les [[Trévires]] refusèrent de s’y rendre. Les deux premiers se rallièrent effrayés par les légions romaines en marche. Les Ménapes furent combattus et battus facilement. Les Trévires demandèrent une réelle ruse à Labienus qui avait la charge de la légion locale, pour feindre la peur et ensuite mieux les vaincre. Les [[Suèves]], qui devaient arriver en renfort, rentrèrent chez eux, mais cela suffit à décider César à refranchir le Rhin. Il apprend par les [[Ubiens]] que les Suèves l’attendent en embuscade dans une forêt. César fait une pause dans le récit pour analyser les différences de mœurs entre Gaulois et Germains. Les Gaulois, à tous les niveaux, sont divisés en deux partis rivaux. Dans la hiérarchie sociale, seuls sont estimés les [[Druide|druides]], hommes de religion, et les chevaliers, hommes de guerre. Les druides servent aussi d’arbitres dans les conflits privés. Leur prestige est grand, leur fonction difficilement accessible au profane. Selon César, l’origine des pratiques druidiques serait la [[Grande-Bretagne|Bretagne (île de Bretagne)]]. César ajoute à sa description une pratique cruelle, celle du sacrifice humain pratiquée lors de rites. Les Gaulois sont très religieux. Ils honorent Mercure ([[Lug (dieu)|Lug]]), principalement. Leur calendrier est lunaire, et leur organisation sociale très axée sur la communauté et le partage.
Les Germains, eux, moins civilisés, vivent quasi nus, pratiquent essentiellement la chasse et l’élevage pour se nourrir. Pour éviter une sédentarisation qui les amollirait et les détournerait de la guerre, leurs possessions foncières sont limitées à un an. Vivre dans un désert est la marque de la grandeur, puisque cela signifie que personne n’ose habiter près d’un peuple aussi puissant. Ce sont les chefs de clans qui font la justice. Jadis dominés par les Gaulois, ils sont du temps de César plus puissants, car ces derniers se seraient, au contact de la civilisation hellénistico-romaine habitués au confort et au luxe (c’est la vieille rengaine de la décadence des mœurs chère, par exemple, à un Caton l’Ancien, qui apparaît ici de manière plus ou moins voilée). César décrit ensuite avec un souci scientifique du détail la forêt Hercynienne qui s’étend de l’Helvétie à la Dacie, et les animaux rares qui y vivent. César refusant de suivre les Germains dans cette forêt, il fait surveiller la région pendant qu’il tente de capturer [[Ambiorix]], exterminant son peuple. C'est alors que les bagages entassées dans le fort d’Atuatuca attirèrent les Germains qui infligèrent de lourdes pertes aux Romains avant de se retirer. César arriva et repris en main la situation, avant de rentrer à Rome.
 
=== LivreLevrenn VII (52) ===
 
La rumeur courant que César, occupé à Rome par les querelles de partis, ne reviendrait pas avant longtemps, les Gaulois programmèrent une nouvelle révolte. C’est à cette nouvelle guerre qu’est consacré le très long livre VII. [[Vercingétorix]], un Arverne, souleva toute sa clientèle et rassembla finalement tous les peuples sous ses ordres. Investi des pouvoirs suprêmes, il se montra un commandant rigoureux et efficace. Le projet gaulois de prendre [[Narbonne]] fit partir César pour la Province. Au prix de gros efforts, il traversa les Cévennes en plein hiver et arriva chez les Arvernes avec son armée. Après de multiples manœuvres dans les vallées du Rhône, de la Loire, dans le Massif Central et des difficultés à rallier certains peuples eurent lieu les combats, notamment autour d’Avaricum ([[Bourges]]) et de sa région. Une rumeur courut chez les Eduens selon laquelle les romains auraient massacré des alliés, ce qui les fit se retourner contre César, qui réussit en dernier lieu à les maintenir de son côté pour aller prendre [[Gergovie]]. La tentative de prise de l’oppidum de Gergovie, très difficile à cause de la configuration du terrain, se solda par un échec : l’attaque, désordonnée, leur fit perdre de nombreux hommes valeureux, et les Romains durent se retirer. La légion qui se trouvait du côté de [[Lutèce]], menée par Labienus, eut à soutenir des combats contre des Gaulois ragaillardis par la défaite romaine de Gergovie. À [[Bibracte]], Vercingétorix fut confirmé dans son commandement à la tête de la ligue gauloise. César prépara vingt deux cohortes pour y faire face. Après de multiples mouvements de troupes, César pris en chasse la coalition gauloise qui se dirigeait vers [[Siège d'Alésia|Alesia]], où les deux armées se retrouvèrent pour y établir des camps. Les Gaulois furent mis en déroute dans une première bataille de cavalerie dans la plaine par les Germains alliés de César. Sont ensuite longuement décrits les préparatifs de chaque camps : quelle configuration des camps, quels peuples et combien d’hommes participaient etc. Deux fois les Gaulois furent repoussés, mais les pertes furent importantes des deux côtés. Vercingétorix, finalement vaincu, rendit les armes.
 
=== LivreLevrenn VIII ===
 
Ajouté postérieurement par Aulus Hirtius, ce huitième livre fait la transition avec le récit des guerres civiles. Il raconte les évènements jusqu’en 50. Il souligne dans un prologue, au moins par convention, sa gêne à compléter une œuvre si magistrale. Comme il le dit, César, contrairement à son intention de fournir de la matière aux historiens, leur a supprimé toute possibilité de travailler sur la guerre des Gaules en faisant un récit des évènements qui se suffit à lui-même par sa pureté.