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En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le ''vieux'' qui présidait ce cortège, est appelé « Noël » dès le {{XIIe siècle}} en France. Au [[Moyen Âge]], l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. [[Saint Nicolas]] est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le [[6 décembre]] de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, [[mitre]], grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
 
À la [[réforme protestante|Réforme]], les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le ''Christkind'' allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, ''Sinter Klaas''. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l'enfant Jésus, alors que ''Santa Claus'' se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël.
 
Au {{XVIIIe siècle}}, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des [[fée]]s, des [[elfe]]s et du vieil homme de Noël ({{de}} ''Weihnachtsmann'') qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
 
Parallèlement, les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter saint Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la [[Nouvelle-Amsterdam]] au {{XVIIe siècle}}, qui deviendra [[New York]] quand elle sera prise par les Anglais. Après la [[guerre d'indépendance]], ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et ''Sinter Klaas'' revient par la littérature et les illustrations. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.
 
Le [[23 décembre]] [[1822]], le pasteur américain [[Clement Clarke Moore]] publie un poème intitulé ''A Visit from St Nicholas'', dans lequel il présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un traîneau volant tiré par huit rennes nommés ''Fougueux'' (''Dasher''), ''Danseur'' (''Dancer''), ''Fringant'' (''Prancer''), ''Rusé'' (''Vixen''), ''Comète'' (''Comet''), ''Cupidon'' (''Cupid''), ''Tonnerre'' (''Donder'') et ''Éclair'' (''Blitzen''). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal ''[[Sentinel]]'' de [[New York]] le [[23 décembre]] [[1823]], il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
 
C'est vers [[1850]] que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de Noël se fixe au Royaume-Uni, en lien avec [[Charles Dickens]] et ses « Livres de Noël ».
 
 
En [[France]], les [[catholique]]s, qui depuis longtemps s'échangeaient des petits cadeaux le soir de Noël en l'honneur de la naissance du [[Jésus de Nazareth|Christ]], résistèrent longtemps au « père Noël », patronyme qui désignera le personnage popularisé en France par les Américains à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]].
 
Aujourd'hui, le Père Noël est également utilisé le [[25 décembre]], dans des pays n'ayant pas de tradition chrétienne, tels que la [[République populaire de Chine|Chine]], comme outil de vente et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.
 
La [[hotte]] du père Noël peut être un panier ou alors être une sorte de grand sac marron, dans lequel les cadeaux de tous les enfants doivent être entreposés.
En Europe, les rituels liés à l'approche de l'hiver sont ancestraux. Une tradition païenne voulait que, pour exorciser la peur de l'obscurité, les jeunes hommes se grimaient et allaient de maisons en maisons pour quémander des offrandes. Le ''vieux'' qui présidait ce cortège, est appelé « Noël » dès le {{XIIe siècle}} en France. Au [[Moyen Âge]], l'Église catholique décide de remplacer les figures païennes par des saints. [[Saint Nicolas]] est alors présenté comme le saint protecteur des enfants. En mémoire, le [[6 décembre]] de chaque année, un personnage, habillé comme on imaginait que saint Nicolas l'était (grande barbe, crosse d'évêque, [[mitre]], grand vêtement à capuche), va alors de maison en maison pour offrir des cadeaux aux enfants sages.
 
À la [[réforme protestante|Réforme]], les protestants luthériens, qui rejettent le rôle patronal des saints, remplacent saint Nicolas par l'enfant Jésus (le ''Christkind'' allemand). C'est au Pays-Bas que saint Nicolas se transforme après la Réforme en un personnage semi-laïc, ''Sinter Klaas''. Étrangement, au Canada, les francophones catholiques utiliseront longtemps le personnage de l'enfant Jésus, alors que ''Santa Claus'' se chargera de distribuer des cadeaux aux petits anglophones. De même, bien avant la popularisation du père Noël, les catholiques français attribuaient au Petit Jésus les cadeaux de la nuit de Noël.
 
Au {{XVIIIe siècle}}, les souverains allemands entament un processus de laïcisation : les figures chrétiennes sont remplacées par d'anciens symboles germaniques. C'est le retour du petit peuple des [[fée]]s, des [[elfe]]s et du vieil homme de Noël ({{de}} ''Weihnachtsmann'') qui distribue en traîneau des sapins décorés de cadeaux.
 
Parallèlement, les États-Unis adoptent la coutume néerlandaise de fêter saint Nicolas. Ce sont en effet les Hollandais qui fondent la [[Nouvelle-Amsterdam]] au {{XVIIe siècle}}, qui deviendra [[New York]] quand elle sera prise par les Anglais. Après la [[guerre d'indépendance]], ses habitants se souviennent de leurs racines hollandaises et ''Sinter Klaas'' revient par la littérature et les illustrations. Il s'agit alors d'un vieillard à barbe blanche portant un manteau à capuchon. Moralisateur, il récompensait les enfants sages et punissait les dissipés. Progressivement, cette « fête des enfants » est rapprochée de la célébration de la nativité.
 
Le [[23 décembre]] [[1822]], le pasteur américain [[Clement Clarke Moore]] publie un poème intitulé ''A Visit from St Nicholas'', dans lequel il présente saint Nicolas comme un lutin sympathique, dodu et souriant, qui distribue des cadeaux dans les maisons et se déplace sur un [[traîneau]] volant tiré par huit [[renne]]s nommés ''Fougueux'' (''Dasher''), ''Danseur'' (''Dancer''), ''Fringant'' (''Prancer''), ''Rusé'' (''Vixen''), ''Comète'' (''Comet''), ''Cupidon'' (''Cupid''), ''Tonnerre'' (''Donder'') et ''Éclair'' (''Blitzen''). Ce poème a joué un rôle très important dans l'élaboration du mythe actuel. Publié pour la première fois dans le journal ''[[Sentinel]]'' de [[New York]] le [[23 décembre]] [[1823]], il fut repris les années suivantes par plusieurs quotidiens américains, puis traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
 
C'est vers [[1850]] que le passage de la célébration de la Saint-Nicolas à celle de [[Noël]] se fixe au Royaume-Uni, en lien avec [[Charles Dickens]] et ses « Livres de Noël ».
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[[Image:Perenoel1875-1.png|thumb|left|Engravadur embannet e ''[[Canadian Illustrated News]]'' en [[1875]].]]
[[Image:1881 0101 tnast santa 200.jpg|thumb|right|Engravadur gant Thomas Nast en ''[[Harper's Illustrated Weekly]]'' en [[1881]].]]
 
E [[1860]], er [[sizhunieg]] ''[[Harper's Illustrated Weekly]]'' en [[Evrog Nevez]], e weler Santa Claus en ur gwiskamant gant feur gwenn hag ur [[gouriz]] [[lêr]] . E-pad tost da 30 vloaz e vo skeudennet ar boulom gant [[Thomas Nast]], skeudennaouer ar gelaouenn, hag embannet kantadoù a dresadennoù diwar-benn kement tra a denn da vojenn Santa Claus. Eñ an hini a roas dezhañ e berzhioù brudetañ: e gof, e gorn-butun evel un Izelvroad eus an amzer, gwiskamant feur. Nast ivez eo an hini a laka an den, en un dresadenn eus [[1885]], da chom er [[pôlepol NordNorzh]]. Adkemeret e voe ar mennozh er bloaz goude gant ar skrivagner [[George P. Webster]].
 
==An Tad Nedeleg ha Coca-Cola==