Arigrap Pfalz : diforc'h etre ar stummoù

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Renet e oa ar brezel gant ministr gall ar brezel, [[François Michel Le Tellier de Louvois]], hag urzh a roas da gemer [[kastell Heidelberg]]. Lakaet e voe an tan e kêr d'an 2 a viz Meurzh.<ref>Saveteet e voe kêr gant an annezidi, hag ur monumant zo bet savet en enor dezhe.</ref>. Peurvuiañ e veze distrujet an eostoù er parkeier, lazhet ar chatal, distrujet ar c'hreñvlec'hioù. Amañ e voe graet gwashoc'h. Distrujet e voe kêrioù ha kêriadennoù, ilizoù ha pontoù, kaset an dud kuit<ref>Jean-Christian Petitfils op. cit. p.497</ref>: d'an 8 a viz Meurzh e voe tro [[Mannheim]] , ha [[Frankenthal]] goude, [[Worms ]], ha [[Spire (Alamagn)|Spire]], ma voe distrujet an iliz-veur, ha kêriadennoù all en tu all d'ar Roen.
 
D'an 31 a vizmaeviz Mae e voe roet urzh gant Louvois da vombezañ kreñvlec'h Landskrone ha kêr [[Oppenheim]]. Kemend-all a voe graet en tu-mañ d'ar Roen e kêrioù [[Bretten]], Maulbronn, [[Pforzheim]] (10-11 a viz Eost), [[Baden-Baden]], ha re all.
 
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==Heuliadoù==
[[Skeudenn:Pfaelz-Erbfolgekrieg-schadenskarte-1688-89.jpg|thumb|Zone d'action des troupes françaises au cours de la campagne du Palatinat.]]
 
Gant distruj Pfalz e savas an holl en Alamagn a-enep d'ar roue gall. <!--
 
[[Pierre Jurieu]] écrit contre le roi Français : {{citation|Les Français passaient autrefois pour une nation honnête, humaine, civile, d'un esprit opposé aux barbaries ; mais aujourd'hui un français et un cannibale, c'est à peu près la même chose dans l'esprit des voisins}}<ref>Ernest Lavisse op. cit. P.752</ref>. En plus de l'opinion, cet acte incite les princes allemands à se joindre à l'empereur et à renforcer la coalition opposée à la France<ref>Jean-Christian Petitfils op. cit. p.497</ref>.
 
À ce jugement, on peut joindre celui de [[Voltaire]] : {{citation|C’était pour la seconde fois que ce beau pays était désolé sous Louis XIV; mais les flammes dont Turenne avait brûlé deux villes et vingt villages du Palatinat n’étaient que des étincelles, en comparaison de ce dernier incendie. L’Europe en eut horreur. Les officiers qui l’exécutèrent étaient honteux d’être les instruments de ces duretés <nowiki>[</nowiki>...<nowiki>]</nowiki> Si le roi avait été témoin de ce spectacle, il aurait lui-même éteint les flammes. Les nations, qui jusque-là n’avaient blâmé que son ambition en l’admirant, crièrent alors contre sa dureté et blâmèrent même sa politique: car, si les ennemis avaient pénétré dans ses États, comme lui chez les ennemis, ils eussent mis ses villes en cendres. Ce danger était à craindre: Louis, en couvrant ses frontières de cent mille soldats, avait appris à l’Allemagne à faire de pareils efforts.<ref>{{ouvrage|titre=[[Le Siècle de Louis XIV]]|chap=XVI-De ce qui se passait dans le continent...| passage=371|lire en ligne=http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Si%C3%A8cle_de_Louis_XIV}}.</ref>}}.