Léon Jasson
Léon Jasson, ganet e Baod e 1921 hag aet da anaon d'ar 17 a viz Gouere 1946 e Roazhon[1] a zo anavezet evel broadelour breton bet ezel eus ar Bezen Perrot, ur strollad armet a vroadelourien vreton engouestlet e lu an Trede Reich hag implijet a-enep paotred ar strouezheg.
Bez' eo unan eus ar re nemeto a zo bet kondaonet d'ar marv goude an Eil Brezel-bed.
Reizh pe jener | paotr |
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Anv-bihan | Léon |
Deiziad ganedigezh | 20. century |
Micher | milour |
Buhez Léon Jasson
kemmañBet eo bet er c'hloerdi met dre levezon Célestin Lainé e teuas da vezañ enep Iliz Roma[2].
Bet eo bet ezel er Bagadoù Stourm.
Gant nebeut-tre a izili eus ar Bagadoù-Stourm ez eas da heul Célestin Lainé etrezek ar Bezen Perrot. Anat ez eo Léon Jasson troet-krenn gant tuadur ha selloù Célestin Lainé. Goude bezañ kuitaet ar Bagadoù Stourm e oa kounnaret-groñs a-enep ar re a oa chomet eno hag a-enep luskad Raymond Delaporte ha na felle ket dezho sevel a-du-krenn gant an Trede Reich ha dougen an armoù.
Léon Jasson a oa ezel er Bezen Perrot gant ar renk a Oberscharführer der SS (berraet en Oscha, renk adjudant en armeoù Europa). Lesanvet e oa Gouez. Penn bagad kentañ ar Bezen Perrot e oa.
Gloazet-don e voe en e zorn e Kanuhel d'ar 25/26 a viz Gouere 1944 en un emgann a-enep paotred ar strouezheg[3].
Hervez Olier Mordrel e vije bet o stourm en ur bagad SS e-pad emgann Bastogne da vare emgann an Ardennes[4]
Klask a reas kuzhat evel un trevour en un ti-feurm e Lauterbach en Hessen, met flatret e voe gant ur prizoniad-brezel gall. Harzet e voe gant an Amerikaned[5].
Mervel a reas fuzuilhet gant an arme c'hall e Roazhon er memes devezh evel André Geffroy Ferrand, un ezel all eus ar Bezen Perrot d'ar 17 a viz Gouere 1946.
Arroudoù
kemmañ"Ceux qui possèdent au plus haut point cette vertu virile de patience ne souhaitent pas les réalisations immédiates, qu’ils savent éphémères parce que venues avant terme. Ils acceptent les échecs sereinement, car ils ont une vue plus haute et plus juste des choses. Seuls de tels hommes sont capables de préparer la venue indispensable d’une jeune élite nationaliste. En effet, la formation de cette élite exige avant tout une patience que rien ne peut rebuter.
Nos Dieux nous ont laissé l’espérance d’un retour. Pour hâter ce retour, nous avons pris les armes. Nous étions sûrs de la défaite, mais convaincus de la défaite, mais convaincus de la Nécessité de notre Geste. S’il le faut, nous mourrons pour que la Bretagne mérite son indépendance. Je plains sincèrement ceux qui n’ont pas lutté d’une façon pure et désintéressée pour une cause…
Je comprends cette soif de vivre qui tourmente certains hommes devant la mort. Leur passé ne se solde que par des jours d’ennui et de néant. Ils ressentent le besoin de vivre longuement pour que leur vie ait le même poids que celle très courte des morts glorieux.
Il n’ y a aucune raison de désespérer quand on n’a pas attendu d’espérer pour entreprendre et qu’on s’est de longue date préparé à accueillir, d’un front égal, les succès et les échecs, la prison et la mort…
Nous avons la certitude, nous qui avons subi tous les affronts, nous qui avons soutenu les assauts du doute, nous qui avons souffert dans notre foi nationaliste et qui sommes aujourd’hui devant la mort, nous avons la certitude que nos combats, nos défaites et notre sacrifice ne seront pas vains. Nous avons appris la patience et nous savons que ce qui doit arriver n’arrive qu’à son heure; mais nous sentons déjà se lever quelque part dans la patrie bretonne une nouvelle génération nationaliste… et c’est le coeur plein d’ espoir que nous irons au poteau.
J’en étais venu à penser clairement que c’était pour moi une nécessité que de me présenter devant la justice, afin de racheter par mon attitude les fautes des lâches, des faibles et des renégats. Je l’ai décidé sans regret, après avoir mûrement réfléchi."
— Lizher gant Léon Jasson d'e vamm, Toull-bac'h Roazhon, 17 a viz Gouere 1946
Arroudoù a-ziwar Léon Jasson
kemmañ« Pet studier, e Roazhon, o vont da vale en Thabor,[6], a oar ez eus bet fuzuilhet eno, e toull an "Ifern", broadelourien vreizhat, hag emañ o vale war zouar santelaet gant o gwad ? Pet den a ya da lakaat, bep an amzer, un torkad bleunioù war bez Leon Jasson, hag a varvas ken laouen evit Breizh? »[7] — Per Denez, Tonkad 61, Preder ni. 24-25, Mezheven-Gouere 1961, pp. 83-84
Levrlennadur
kemmañ- Breiz atao: ou, Histoire et actualité du nationalisme breton gant Olier Mordrel, embannadur A. Moreau, 1973
- Le rêve fou des soldats de Breiz-Atao gant Ronan Caerleon, embannadur Nature et Bretagne, 1974, Dastumadenn Passants de l'histoire de Bretagne
- Le Bezen Perrot, Kristian Hamon, Yoran Embanner, 2004
Adkemer er sevenadur
kemmañ- L'enfant en fuite, romant gant Jean-Hugues Lime, embannet d'ar 7 a viz Ebrel 2015 (ISBN 9782749143590)
Liammoù diavaez
kemmañNotennoù ha daveennoù
kemmañ- ↑ Histoire de la Bretagne et des Bretons: Des Lumières au XXIe siècle gant Joël Cornette.
- ↑ https://books.google.fr/books?id=gzARAQAAMAAJ&q=l%C3%A9on+jasson&dq=l%C3%A9on+jasson&hl=fr&sa=X&ei=PnHbVNvjH6GY7gaZv4GwBA&ved=0CE8Q6AEwCA Roan Caerléon : Le rêve fou des soldats de Breiz-Atao (Google Books)
- ↑ Ami entends-tu... Organe de l'Association nationale des anciens combattants de la Résistance, niverenn 82, pajenn 14, Trede trimiziad 1992.
- ↑ https://books.google.fr/books?id=RPZnAAAAMAAJ&q=l%C3%A9on+jasson&dq=l%C3%A9on+jasson&hl=fr&sa=X&ei=dmToVIS6OITxUoqJgrAO&ved=0CEQQ6AEwBg. "Breiz atao: ou, Histoire et actualité du nationalisme breton pajenn 414"
- ↑ https://books.google.fr/books?id=RPZnAAAAMAAJ&q=l%C3%A9on+jasson&dq=l%C3%A9on+jasson&hl=fr&sa=X&ei=PnHbVNvjH6GY7gaZv4GwBA&ved=0CEYQ6AEwBg Olier Mordrel : Breiz-Atao (Google Books)
- ↑ Park an Thabor e-kreiz kêr Roazhon
- ↑ https://books.google.fr/books?id=PzKa-iSAWggC&pg=PA109&dq=l%C3%A9on+jasson&hl=fr&sa=X&ei=X2foVOeCN8L3Up7rAg&ved=0CCIQ6AEwAA#v=onepage&q=l%C3%A9on%20jasson&f=false "Breton Orthographies and Dialects: The Twentieth-century ..., Volume 2 gant Iwan Wmffre"