Vincent Voiture

skrivagner gallek
Vincent Voiture
Vincent Voiture
Poltred gant Philippe de Champaigne
Obererezh Barzhoniezh
Ganedigezh 23 a viz C'hwevrer 1597
Amiens
Marv 27 a viz Mae 1648
Pariz
Yezh skrivañ galleg


Vincent Voiture ( 1597 – 1648) a oa ur barzh ha skrivagner gall eus ar XVIIvet kantved. Mab e oa d'ur marc'hadour gwin eus Amiens. Er skol e reas anaoudegezh gant ur c'hont yaouank Claude d'Avaux, a ginnigas anezhañ da Gaston, Dug Orleañs, ha gantañ ez eas da Vrusel ha da Loren evel diplomat.

Gant Chaudebonne e voe lakaet da vout degemeret en otel Rambouillet. Kelenn ar yezh kaer a reas d'an dud.

Gouzout a reas bezañ gwelet mat gant ar C'hardinal Richelieu, hag evel-se e voe anvet da ezel eus an Akademiezh c'hall, ma resevas arc'hant e walc'h digant ar roue Loeiz XIII hag e bried Anna Aostria.

Buhez e bedig skrivagnerien Pariz

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Enebour touet e oa da Isaac de Benserade.

Skridoù

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E sonedenn la Belle Matineuse, enebet ouzh hini Malleville, a ziskouez e zoare :

Des portes du matin l’amante de Céphale
Ses roses épandait dans le milieu des airs,
Et jetait sur les cieux nouvellement ouverts
Ces traits d’or et d’azur qu’en naissant elle étale,

Quand la nymphe divine, à mon repos fatale,
Apparut, et brilla de tant d’attraits divers
Qu’il semblait qu’elle seule éclairait l’univers
Et remplissait de feu la rive orientale.

Le soleil, se hâtant pour la gloire des cieux,
Vint opposer sa flamme à l’éclat de ses yeux,
Et prit tous les rayons dont l’Olympe se dore.

L’onde, la terre et l’air s’allumaient alentour,
Mais auprès de Philis on le prit pour l’aurore,
Et l’on crut que Philis était l’astre du jour.

Voiture a oa unan eus skrivagnerien ar préciosité, met un diverr-amzer e oa al lennegezh dezhañ ha brudetoc'h c'hoazh e oa e Lanturlu pe Landriry en e ganaouennoù :

L’on jugerait par la blancheur
De Bourbon, et par sa fraîcheur,
Landrirette,
Qu’elle a pris naissance des lys,
Landriry.

Meur a rondeau a savas ivez evel an hini ma tiskane « Ma foi, c’est fait », ennañ ar reolenn hag ar skouer eus an doare:

Ma foi, c’est fait de moi, car Isabeau
M’a conjuré de lui faire un rondeau.
Cela me met en une peine extrême.
Quoi ! treize vers, huit en eau, cinq en ême
Je lui ferais aussitôt un bateau.

En voilà cinq pourtant en un monceau.
Faisons-en sept en invoquant Brodeau,
Et puis mettons, par quelque stratagème :
Ma foi, c’est fait.

Si je pouvais encor de mon cerveau
Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau ;
Mais cependant je suis dedans l’onzième,
Et ci je crois que je fais le douzième ;
En voilà treize ajustés au niveau.
Ma foi, c’est fait.

Oberennoù

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  • Poème La Belle Matineuse (1635)
  • Lettre sur la prise de Corbie (1636)
  • Lettre de la carpe au brochet (1643)
  • Épître à Monseigneur le Prince sur son retour d'Allemagne (1645-1648)
  • Sonnet d'Uranie (1647)

Oberennoù dalif

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Liammoù diavaez

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