Ah ! vous dirai-je, maman

Ah ! vous dirai-je, maman zo ur ganaouenn c'hallek eus an XVIIIvet kantved, meur a stumm dezhi. Brudet eo bet gant Wolfgang Amadeus Mozart, ken e kreder alies, e gaou avat, eo gantañ eo bet savet an ton. Implijet eo bet gant sonaozourien all ivez.

Ah ! vous dirai-je, maman, el levr Vieilles Chansons pour les Petits Enfants, bloavezhioù 1910

Ton ha son

kemmañ
 

Dre fazi e kreder a-wechoù e oa ur rimadell vugale da gentañ. Er c'hontrol, ne oa ket graet evit o divskouarn.

Komzoù Doare all Doare all c'hoazh

Ah ! vous dirai-je, maman,
Ce qui cause mon tourment.
Papa veut que je raisonne,
Comme une grande personne.
Moi, je dis que les bonbons
Valent mieux que la raison.

Ah ! vous dirai-je, maman,
ce qui cause mon tourment.
Papa veut que je demande
de la soupe et de la viande...
Moi, je dis que les bonbons
valent mieux que les mignons.

Ah ! vous dirai-je, maman,
ce qui cause mon tourment
Papa veut que je retienne
des verbes la longue antienne...
Moi, je dis que les bonbons
valent mieux que les leçons.

War ar memes ton e vez kanet ar rimadellig c'hallek Quand trois poules vont au champ.

Quand trois poules vont au champ
La première va devant
La seconde suit la première
La troisième vient la dernière
Quand trois poules vont au champ
La première va devant

War tonioù damheñvel e vez kanet À la pêche aux moules ha Le Palais-Royal est un beau quartier ha La vigne aux moineaux.

 

Drevezadenn

kemmañ

Komzoù ar ganaouenn bugale zo un drevezadenn diwar ur varzhoneg karantez dizanv anvet La Confidence[1]. :


La Confidence

kemmañ

Ah ! vous dirai-je, maman,
Ce qui cause mon tourment ?
Depuis que j'ai vu Clitandre,
Me regarder d'un air tendre ;
Mon cœur dit à chaque instant :
« Peut-on vivre sans amant ? »

L'autre jour, dans un bosquet,
De fleurs il fit un bouquet ;
Il en para ma houlette
Me disant : « Belle brunette,
Flore est moins belle que toi ;
L'amour moins tendre que moi.

Étant faite pour charmer,
Il faut plaire, il faut aimer ;
C'est au printemps de son âge,
Qu'il est dit que l'on s'engage.
Si vous tardez plus longtemps,
On regrette ces moments. »

Je rougis et par malheur
Un soupir trahit mon cœur.
Le cruel avec adresse,
Profita de ma faiblesse :
Hélas, maman ! un faux pas
Me fit tomber dans ses bras.

Je n'avais pour tout soutien
Que ma houlette et mon chien.
L'amour, voulant ma défaite,
Ecarta chien et houlette ;
Ah ! qu'on goûte de douceur,
Quand l'amour prend soin d'un cœur !

Doare all dizoare

kemmañ

Un doare dizoare ha n'eo ket evit bugale zo bet kanet gant Colette Renard.

Ah! vous dirai-je Maman
À quoi nous passons le temps
Avec mon cousin Eugène
Sachez que ce phénomène
Nous a inventé un jeu
Auquel nous jouons tous les deux

Il m'emmène dans le bois
Et me dit « Déshabille-toi ! »
Quand je suis nue tout entière
Il me fait coucher par terre
Et de peur que je n'aie froid
Il vient se coucher sur moi

Puis il me dit d'un ton doux
« Écarte bien tes genoux »
Et la chose va vous faire rire
Il embrasse ma tirelire
Oh vous conviendrez, Maman,
Qu'il a des idées, vraiment !

Puis il sort, je ne sais d'où,
Un p’tit animal très doux
Une espèce de rat sans pattes
Qu'il me donne et que je flatte
Oh le joli petit rat
D'ailleurs il vous l’montrera

Et c'est juste à ce moment
Que le jeu commence vraiment
Eugène prend sa petite bête
Et la fourre dans une cachette
Qu'il a trouvée, le farceur,
Où vous situez mon honneur!

Mais ce petit rat curieux
Très souvent devient furieux
Voilà qu'il sort et qu'il rentre
Et qu'il me court dans le ventre
Mon cousin a bien du mal
À calmer son animal

Complètement essoufflé
Il essaye de le rattraper
Moi je ris à perdre haleine
Devant les efforts d'Eugène
Si vous étiez là Maman
Vous ririez pareillement

Au bout de quelques instants
Le p'tit rat sort en pleurant
Alors Eugène qui tremblote
Le r’met dans sa redingote
Et puis tous deux nous rentrons
Sagement à la maison

Mon cousin est merveilleux
Il connaît des tas de jeux
Demain soir sur la carpette
Il doit m'apprendre la levrette
Si vraiment c'est amusant
J’vous l'apprendrai en rentrant

Voici ma chère Maman
Comment je passe mon temps
Vous voyez je suis très sage
Je fuis tous les bavardages
Et j'écoute vos leçons
Je ne parle pas aux garçons !

Ha Mozart?

kemmañ

Implijet eo bet an ton gant Wolfgang Amadeus Mozart da ober 12 adstumm, K.265. Pell amzer e voe kredet e oa bet savet an oberenn-se e 1778 e Pariz. Hogen studiet eo bet an dornskrivañ ha kavet e oa bet savet e Wien e 1781-1782[2], pa oa 25 bloaz.


 

E yezhoù all

kemmañ

War ar memes ton e vez kanet sonioù all e yezhoù all.

Alamaneg

En alamaneg ez eus un doare anvet Morgen kommt der Weihnachtsmann ("Arc'hoazh e tremeno an Tad Nedeleg"), savet gant Hoffmann von Fallersleben (17981874), hag embannet war-dro ar bloaz 1840.

Morgen kommt der Weihnachtsmann,
Kommt mit seinen Gaben.
Trommel, Pfeife und Gewehr,
Fahn und Säbel und noch mehr,
Ja ein ganzes Kriegesheer,
Möcht’ ich gerne haben.

Bring’ uns, lieber Weihnachtsmann,
Bring’ auch morgen, bringe
Musketier und Grenadier,
Zottelbär und Panthertier,
Roß und Esel, Schaf und Stier,
Lauter schöne Dinge.

Doch du weißt ja unsern Wunsch,
Kennest unsere Herzen.
Kinder, Vater und Mama,
Auch sogar der Großpapa,
Alle, alle sind wir da,
Warten dein mit Schmerzen.

Brezhoneg

War an ton gall-se ivez e kaner ar sonig vrezhonek-mañ, savet gant Mark Kerrain

Bisig bihan, deus d'ar gêr
Me 'oar e vo glav emberr
Pesked zo e-barzh ar mor
Laezh amañ e toull an nor
Bisig bihan, bisig koant,
Deus buan da zebriñ koan.

Portugaleg

Três galinhas a cantar eo an doare portugalek, diwar ar ganaouenn c'hallek Quand trois poules vont au champ .

Três galinhas a cantar
vão p’ro campo passear;
a da frent’é a primeira
logo’as outras em carreira,
vão assim a passear
os bichinhos procurar

Saozneg
Spagnoleg

Ur ganaouennig Nedeleg eo e spagnoleg.

Campanita del lugar,
suena alegre, suena.
Campanita del lugar,
suena alegre, suena,
noche en que Jesús nació,
que a la Humanidad salvó.
Campanita del lugar,
suena alegre, suena.
Campanita del lugar,
suena alegre, suena.

No te canses de sonar,
porque es Nochebuena.
No te canses de sonar,
porque es Nochebuena,
noche pura en que el Señor,
con la paz, nos dio el amor.
Campanita del lugar,
suena alegre, suena.
Campanita del lugar,
suena alegre, suena.

Campanita del lugar,
sin descanso toca.
Campanita del lugar,
sin descanso toca,
entre una mula y un buey,
de los reyes nació el Rey.
Campanita del lugar,
sin descanso toca.
Campanita del lugar,
sin descanso toca.

Yezhoù all

Liammoù diavaez

kemmañ

Notennoù

kemmañ
  1. Ha gant ar varzhoneg-se eo bet awenet Marcel Gotlib pa oa o tresañ abadennoù eus e vannoù-treset La rubrique-à-brac.
  2. David Humphreys, en H.C. Robbins Landon (dir.), Dictionnaire Mozart, Jean-Claude Lattès, 1990, p. 416.